— Qu'est-ce qu'il y a, maman ?
— Écoute, j'ai bien compris que tu étais amoureux, mais ton Percival, il est quand même un peu étrange sur les bords et je crains bien qu'il ne soit plus ou moins en train de se servir de toi afin d'éviter d'être à la rue. Ses recherches sur les monnaies, c'est toi qui les as effectuées, n'est-ce pas ?
Tim aurait pu prétendre le contraire, mais il ne le fit pas, voyant que de toute façon, sa mère ne l'aurait pas cru. C'est vrai que de l'extérieur, il était facile de s'imaginer que Percival l'avait séduit pour échapper à un sort peu enviable, mais lui savait la vérité. Le chevalier l'avait tiré des griffes de Harvey, Côme et Lisle, ne serait-ce que temporairement et était en train de l'aider… Seulement, s'il révélait à sa mère qu'il était le souffre-douleur de trois garçons de sa classe, il l'inquiéterait. Ce n'était pas pour rien qu'il lui avait caché jusqu'à présent.
— Oui, mais c'est parce qu'il n'est pas trop à l'aise avec les ordinateurs. Et puis, s'il m'utilisait, ce qui n'est pas le cas, qui pourrait l'en blâmer ?
— Je ne veux pas que tu souffres, mon chéri.
Ça, c'était trop tard. Mais un amour non partagé lui plaisait plus que la solitude. Au lieu d'encaisser les coups seul dans son coin, il avait la chance de recevoir des baisers et des caresses puisque Percival, même s'il ne lui retournait pas ses sentiments n'était pas hostile à une relation physique. C'était déjà ça, même si cela n'empêchait pas Tim de désirer plus, le cœur humain est ainsi fait.
— Ne te tracasse pas pour moi et merci encore de l'autoriser à rester avec nous. Tu es la plus formidable des mamans.
— Je le sais bien, ça, répondit-elle avec un sourire.
Elle prit dans ses bras un instant, puis ils ressortirent de la chambre. Elle acheva de se préparer et s'en fut.
Tim alla s'asseoir dans le canapé à côté de Percival qui regardait apparemment un film se déroulant à l'époque médiévale.
— Ce n'est point réaliste.
— Ce genre de films, c'est plus pour faire rêver qu'autre chose, répondit Tim en se rapprochant de Percival jusqu'à le coller.
Il posa ensuite sa tête contre son épaule. Hélas, Percival ne se laissa pas pour autant distraire de ce qui se passait à l'écran. C'était d'un frustrant. Les chevaliers de pacotille étaient à priori plus attractifs. Tim se résigna à retourner à ses cours.
— Écoute, j'ai bien compris que tu étais amoureux, mais ton Percival, il est quand même un peu étrange sur les bords et je crains bien qu'il ne soit plus ou moins en train de se servir de toi afin d'éviter d'être à la rue. Ses recherches sur les monnaies, c'est toi qui les as effectuées, n'est-ce pas ?
Tim aurait pu prétendre le contraire, mais il ne le fit pas, voyant que de toute façon, sa mère ne l'aurait pas cru. C'est vrai que de l'extérieur, il était facile de s'imaginer que Percival l'avait séduit pour échapper à un sort peu enviable, mais lui savait la vérité. Le chevalier l'avait tiré des griffes de Harvey, Côme et Lisle, ne serait-ce que temporairement et était en train de l'aider… Seulement, s'il révélait à sa mère qu'il était le souffre-douleur de trois garçons de sa classe, il l'inquiéterait. Ce n'était pas pour rien qu'il lui avait caché jusqu'à présent.
— Oui, mais c'est parce qu'il n'est pas trop à l'aise avec les ordinateurs. Et puis, s'il m'utilisait, ce qui n'est pas le cas, qui pourrait l'en blâmer ?
— Je ne veux pas que tu souffres, mon chéri.
Ça, c'était trop tard. Mais un amour non partagé lui plaisait plus que la solitude. Au lieu d'encaisser les coups seul dans son coin, il avait la chance de recevoir des baisers et des caresses puisque Percival, même s'il ne lui retournait pas ses sentiments n'était pas hostile à une relation physique. C'était déjà ça, même si cela n'empêchait pas Tim de désirer plus, le cœur humain est ainsi fait.
— Ne te tracasse pas pour moi et merci encore de l'autoriser à rester avec nous. Tu es la plus formidable des mamans.
— Je le sais bien, ça, répondit-elle avec un sourire.
Elle prit dans ses bras un instant, puis ils ressortirent de la chambre. Elle acheva de se préparer et s'en fut.
Tim alla s'asseoir dans le canapé à côté de Percival qui regardait apparemment un film se déroulant à l'époque médiévale.
— Ce n'est point réaliste.
— Ce genre de films, c'est plus pour faire rêver qu'autre chose, répondit Tim en se rapprochant de Percival jusqu'à le coller.
Il posa ensuite sa tête contre son épaule. Hélas, Percival ne se laissa pas pour autant distraire de ce qui se passait à l'écran. C'était d'un frustrant. Les chevaliers de pacotille étaient à priori plus attractifs. Tim se résigna à retourner à ses cours.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^o^
Décidément Percival reste insensible aux approches de Tim lol
Vivement la suite :)
Mais non, Percival est juste long à la détente... :)
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