Au mieux, il parviendrait peut-être à convaincre Percival de ne pas partir avant quelques années. Il avait lu sur internet qu'il fallait cela pour devenir un vrai costaud. Seulement, ce n'était pas de tablettes de chocolat dont il avait besoin, juste suffisamment de muscles pour en finir avec son physique de tête-turc. Cependant, même si le chevalier se sentait investi d'une mission, il n'avait aucune raison de s'attarder autant.
Non, pour qu'il accepte de ne pas réintégrer son siècle, il aurait fallu qu'il tombe amoureux de lui. Las, les sentiments ne sont pas des choses qui se commandent et de toute évidence, il ne ressentait rien de spécial à son égard. Tim pouvait toutefois lui faire miroiter les charmes de la modernité. Il y aussi un autre point à soulever…
— Ce n'est pas sûr que tu puisses retourner au XIVème. Je n'ai pas vraiment compris comment j'avais pu voyager dans le temps que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Je veux dire, j'ai fermé les yeux et souhaité plein de fois rentrer au XXIème derrière la tapisserie de ta chambre sans que cela marche.
— Une merveille qui tient du miracle dans les deux cas. Mais, tierce fois, c'est droit. Ma place n'est point en ces jours, mais auprès du seigneur auquel j'ai prêté serment.
— Mais tu as vu le confort que c'est l'eau courante chaude, l'électricité pour la lumière…
— Tout ce que tu évoques rend sans doute la vie plus facile, mais je n'ai point l'impression que cela rende heureux. Et puis tout ça n'est pas sans défaut. Ainsi, les charrettes de fer que tu appelles voitures sont plus rapides que les chevaux, mais elles sont bruyantes et dégagent des odeurs nauséabondes.
Il n'avait pas tort, ce qui n'arrangeait pas les affaires de Tim.
— Tu ne peux pas prétendre que le crottin sent la rose, objecta-t-il, ignorant sciemment une partie des dires du chevalier.
— Certes non, mais tu ne me convaincras point non plus que tout n'est que fleurs et petits oiseaux, sept siècles plus tard. L'injustice est toujours rampante et à ce que j'ai cru comprendre, il n'y a plus de chevaliers pour lutter contre elle.
— Il existent toujours des gens qui se battent pour rendre le monde meilleur.
Tim se mordit la langue. Sans le vouloir, il avait apporté de l'eau au moulin de Percival. Non, le XXIème siècle n'était pas si formidable que ça, malgré toutes ses inventions et tous les progrès, la guerre, la misère et l'intolérance proliféraient toujours. Et il n'y avait assurément pas au Moyen-Âge des problèmes de pollution. Peut-être que Percival ne se trompait pas non plus sur le fait qu'il était supposé retrouver son époque, une fois qu'il aurait aidé Tim.
Non, pour qu'il accepte de ne pas réintégrer son siècle, il aurait fallu qu'il tombe amoureux de lui. Las, les sentiments ne sont pas des choses qui se commandent et de toute évidence, il ne ressentait rien de spécial à son égard. Tim pouvait toutefois lui faire miroiter les charmes de la modernité. Il y aussi un autre point à soulever…
— Ce n'est pas sûr que tu puisses retourner au XIVème. Je n'ai pas vraiment compris comment j'avais pu voyager dans le temps que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Je veux dire, j'ai fermé les yeux et souhaité plein de fois rentrer au XXIème derrière la tapisserie de ta chambre sans que cela marche.
— Une merveille qui tient du miracle dans les deux cas. Mais, tierce fois, c'est droit. Ma place n'est point en ces jours, mais auprès du seigneur auquel j'ai prêté serment.
— Mais tu as vu le confort que c'est l'eau courante chaude, l'électricité pour la lumière…
— Tout ce que tu évoques rend sans doute la vie plus facile, mais je n'ai point l'impression que cela rende heureux. Et puis tout ça n'est pas sans défaut. Ainsi, les charrettes de fer que tu appelles voitures sont plus rapides que les chevaux, mais elles sont bruyantes et dégagent des odeurs nauséabondes.
Il n'avait pas tort, ce qui n'arrangeait pas les affaires de Tim.
— Tu ne peux pas prétendre que le crottin sent la rose, objecta-t-il, ignorant sciemment une partie des dires du chevalier.
— Certes non, mais tu ne me convaincras point non plus que tout n'est que fleurs et petits oiseaux, sept siècles plus tard. L'injustice est toujours rampante et à ce que j'ai cru comprendre, il n'y a plus de chevaliers pour lutter contre elle.
— Il existent toujours des gens qui se battent pour rendre le monde meilleur.
Tim se mordit la langue. Sans le vouloir, il avait apporté de l'eau au moulin de Percival. Non, le XXIème siècle n'était pas si formidable que ça, malgré toutes ses inventions et tous les progrès, la guerre, la misère et l'intolérance proliféraient toujours. Et il n'y avait assurément pas au Moyen-Âge des problèmes de pollution. Peut-être que Percival ne se trompait pas non plus sur le fait qu'il était supposé retrouver son époque, une fois qu'il aurait aidé Tim.
1 commentaire:
Hé bien quel épisode riche en émotions ^__^ chacun défendant son point de vue, j'ai encore plus envie de connaitre la suite ...
Vivement le prochain épisode :)
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