Ce soir-là, le chevalier incita Tim à gravir et descendre les escaliers plusieurs fois d'affilé. Il voulut aussi voir ce que l'adolescent avait fait jusque là pour se muscler.
Tim effectua donc différents mouvements d'échauffements appris au collège, souleva et abaissa la lourde de chaise tournante à son bureau une dizaine de fois et termina par vingt pompes avant de s'écrouler sur son lit, essoufflé et en sueur.
Percival le félicita et l'adolescent en éprouva une joie profonde qui lui donna des ailes.
— Cela mérite un baiser, au moins, non ? lança-t-il.
Le chevalier secoua lentement la tête.
— Point besoin d'autre récompense que celle de te rapprocher de ton but.
— Juste pour le plaisir, alors ? demanda-t-il, ne pouvant renoncer à ce qu'il l'embrasse.
Percival se pencha sur lui, prit son visage en coupe entre ses larges mains et posa sa bouche contre la sienne.
Quand il se redressa, Tim était pantelant et il se reprit à souhaiter que cela ait un sens pour Percival.
La nuit venue, dans l'étroit lit, ils se caressèrent encore, sans échanger un mot, comme une évidence.
Au matin, Percival choisit de ne pas quitter l'appartement. Selon lui, les trois brutes ne seraient pas au lycée, faut d'être en état de s'y rendre. Et, en effet, ils étaient absents. La rumeur qui s'était répandue voulait qu'ils se soient battus entre eux et aient écopé d'une semaine de suspension.
Tim, lui, savait à quoi s'en tenir, mais il en conclut que le trio avait peut-être préféré garder pour eux qu'un type seul leur avait flanqué une raclée monumentale.
La journée se déroula sans anicroche, Tim ayant une paix royale qu'il savoura, non sans toutefois regretter de ne pas être avec Percival. Il était mordu et pas qu'un peu. C'est donc comme s'il avait le trio aux trousses qu'il quitta le lycée la dernière heure de cours achevé.
Il courut ensuite de l'arrêt de bus jusqu'à l'immeuble où il habitait et négligea l'ascenseur pour grimper quatre à quatre l'escalier.
Il ouvrit la porte et retrouva Percival où il l'avait laissé le matin même : devant la télévision.
— Tu n'as quand même pas fait que ça de toute la journée ? C'est mauvais pour les yeux…
Percival éteignit à l'aide de la télécommande.
— Non point. Mais je tiens à m'instruire un minimum sur ce siècle.
— Ce serait plus efficace avec des livres. Je t'amènerai à la bibliothèque, on peut en consulter sans rien débourser.
Tim effectua donc différents mouvements d'échauffements appris au collège, souleva et abaissa la lourde de chaise tournante à son bureau une dizaine de fois et termina par vingt pompes avant de s'écrouler sur son lit, essoufflé et en sueur.
Percival le félicita et l'adolescent en éprouva une joie profonde qui lui donna des ailes.
— Cela mérite un baiser, au moins, non ? lança-t-il.
Le chevalier secoua lentement la tête.
— Point besoin d'autre récompense que celle de te rapprocher de ton but.
— Juste pour le plaisir, alors ? demanda-t-il, ne pouvant renoncer à ce qu'il l'embrasse.
Percival se pencha sur lui, prit son visage en coupe entre ses larges mains et posa sa bouche contre la sienne.
Quand il se redressa, Tim était pantelant et il se reprit à souhaiter que cela ait un sens pour Percival.
La nuit venue, dans l'étroit lit, ils se caressèrent encore, sans échanger un mot, comme une évidence.
Au matin, Percival choisit de ne pas quitter l'appartement. Selon lui, les trois brutes ne seraient pas au lycée, faut d'être en état de s'y rendre. Et, en effet, ils étaient absents. La rumeur qui s'était répandue voulait qu'ils se soient battus entre eux et aient écopé d'une semaine de suspension.
Tim, lui, savait à quoi s'en tenir, mais il en conclut que le trio avait peut-être préféré garder pour eux qu'un type seul leur avait flanqué une raclée monumentale.
La journée se déroula sans anicroche, Tim ayant une paix royale qu'il savoura, non sans toutefois regretter de ne pas être avec Percival. Il était mordu et pas qu'un peu. C'est donc comme s'il avait le trio aux trousses qu'il quitta le lycée la dernière heure de cours achevé.
Il courut ensuite de l'arrêt de bus jusqu'à l'immeuble où il habitait et négligea l'ascenseur pour grimper quatre à quatre l'escalier.
Il ouvrit la porte et retrouva Percival où il l'avait laissé le matin même : devant la télévision.
— Tu n'as quand même pas fait que ça de toute la journée ? C'est mauvais pour les yeux…
Percival éteignit à l'aide de la télécommande.
— Non point. Mais je tiens à m'instruire un minimum sur ce siècle.
— Ce serait plus efficace avec des livres. Je t'amènerai à la bibliothèque, on peut en consulter sans rien débourser.
2 commentaires:
Merci pour cet épisode qui clôt la semaine ^o^
Tim est bien accro à son chevalier mais Percival reste un mystère quand à ses sentiments envers Tim ^^
Contente que le trio infernal soit hors service pour le moment cela permettra à Tim de respirer un peu, je suis curieuse de voir comment cette histoire va se terminer car pour le moment le suspens reste entier XD
Bon week-end et à Lundi pour la suite :)
En ce qui concerne les sentiments de Percival, c'est effectivement l'inconnu, de l'avantage de l'absence d'alternance de point de vue... Ceci dit, s'il était tombé amoureux, il n'aurait aucune raison de le cacher, si ?
Sinon, sache qu'il y a encore de la marge avant la fin. :)
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