— Ce serait plus efficace avec des livres. Je t'amènerai à la bibliothèque, on peut en consulter sans rien débourser.
Un ange passa.
— Je ne sais point lire, avoua Percival. Ce n'est pas indispensable, ajouta-t-il comme Tim restait muet d’étonnement.
L'adolescent rassemblant ses souvenirs du Moyen-âge, réalisa que ce n'était pas vraiment extraordinaire qu'il soit analphabète, les livres étant à l'époque encore des objets rares, manuscrits et non imprimés.
— Tu voudrais apprendre ? Mon manuel de lecture doit être quelque part à la cave.
— Cela me plairait, oui.
— Je t'aiderai.
De cette façon, Tim n'aurait plus l'impression d'exploiter le chevalier. Ce serait un échange de bons procédés.
Le vendredi au lycée fut tranquille également, une vraie bénédiction.
Le week-end en compagnie de Percival aurait dû être parfait, excepté qu'il y avait des devoirs à faire et que la mère de Tim était présente. Pas question de se laisser aller à quémander des baisers, même si dans l'obscurité de la chambre, collés l'un contre l'autre dans le lit, ils se donneraient sûrement encore du plaisir, car ce n'était que cela dont il s'agissait, du moins pour le chevalier. Tim n'aurait rien eu contre aller jusqu'au bout et tester la pénétration, mais pas sans lubrifiant ou préservatif. Or, il n'avait plus un sous pour en acheter, toute ses maigres économies étant passées dans l'habillement de Percival.
Il apprenait ses leçons à son bureau tandis que le chevalier s'était installé devant la télévision, quand il entendit sa mère crier dans le salon. Apparemment, elle était mécontente de voir Percival flemmarder sur le canapé et voulait savoir où en était sa recherche d'emploi.
L'adolescent abandonna sur le champ ses feuilles de cours.
— Maman, pourquoi tu t'énerves comme ça, c'est le week-end ! Il peut bien faire la pause lui aussi !
— Je n'ai pas l'impression qu'il se soit épuisé à la tâche pendant la semaine, lâcha-t-elle, acerbe.
Ce n'était pas tout à fait exact. Percival lui avait révélé continuer à s'exercer avec son épée pendant que Tim était au lycée et le soir, il s'était joint à lui pour monter et descendre les escaliers. Il avait aussi esquivé ou bloqué chacun des coups de poings qu'il avait demandé à Tim de lui donner.
— Il a ses cours d'arts dramatiques !
— Non, mais tu t'entends ! Il t'a complètement embobiné. Laisse-le un peu se défendre par lui-même !
Le problème, c'est que Tim était content de servir de bouclier au chevalier. D'ailleurs, c'était sa faute si sa mère l'attaquait ainsi. Sans lui, Percival serait encore à son époque.
Un ange passa.
— Je ne sais point lire, avoua Percival. Ce n'est pas indispensable, ajouta-t-il comme Tim restait muet d’étonnement.
L'adolescent rassemblant ses souvenirs du Moyen-âge, réalisa que ce n'était pas vraiment extraordinaire qu'il soit analphabète, les livres étant à l'époque encore des objets rares, manuscrits et non imprimés.
— Tu voudrais apprendre ? Mon manuel de lecture doit être quelque part à la cave.
— Cela me plairait, oui.
— Je t'aiderai.
De cette façon, Tim n'aurait plus l'impression d'exploiter le chevalier. Ce serait un échange de bons procédés.
Le vendredi au lycée fut tranquille également, une vraie bénédiction.
Le week-end en compagnie de Percival aurait dû être parfait, excepté qu'il y avait des devoirs à faire et que la mère de Tim était présente. Pas question de se laisser aller à quémander des baisers, même si dans l'obscurité de la chambre, collés l'un contre l'autre dans le lit, ils se donneraient sûrement encore du plaisir, car ce n'était que cela dont il s'agissait, du moins pour le chevalier. Tim n'aurait rien eu contre aller jusqu'au bout et tester la pénétration, mais pas sans lubrifiant ou préservatif. Or, il n'avait plus un sous pour en acheter, toute ses maigres économies étant passées dans l'habillement de Percival.
Il apprenait ses leçons à son bureau tandis que le chevalier s'était installé devant la télévision, quand il entendit sa mère crier dans le salon. Apparemment, elle était mécontente de voir Percival flemmarder sur le canapé et voulait savoir où en était sa recherche d'emploi.
L'adolescent abandonna sur le champ ses feuilles de cours.
— Maman, pourquoi tu t'énerves comme ça, c'est le week-end ! Il peut bien faire la pause lui aussi !
— Je n'ai pas l'impression qu'il se soit épuisé à la tâche pendant la semaine, lâcha-t-elle, acerbe.
Ce n'était pas tout à fait exact. Percival lui avait révélé continuer à s'exercer avec son épée pendant que Tim était au lycée et le soir, il s'était joint à lui pour monter et descendre les escaliers. Il avait aussi esquivé ou bloqué chacun des coups de poings qu'il avait demandé à Tim de lui donner.
— Il a ses cours d'arts dramatiques !
— Non, mais tu t'entends ! Il t'a complètement embobiné. Laisse-le un peu se défendre par lui-même !
Le problème, c'est que Tim était content de servir de bouclier au chevalier. D'ailleurs, c'était sa faute si sa mère l'attaquait ainsi. Sans lui, Percival serait encore à son époque.
2 commentaires:
Hé bien c'est compliqué la cohabitation avec la mère de Tim ^^'
Merci pour l'épisode, j'ai bien aimé l'idée que Tim apprenne à Percival à lire et en effet cela est un échange de bon procéder chacun apprends quelque chose à l'autre :)
Hâte de lire la suite pour voir ce que Percival va bien pouvoir répondre aux attaques de la mère de Tim ^__^
Trop souvent les parents sont évacués dans les histoires... :)
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