Après de nombreuses tentatives à donner des coups à Percival, il voulut bien qu'ils s'arrêtent là pour aujourd'hui.
— Pourquoi ne souhaites-tu point que ta mère sache que tu veux devenir fort ?
— Parce qu'elle s'interrogerait sur mes motivations et que je finirais par tout lui déballer sur Côme et compagnie.
— A ta façon, tu la protèges. C'est remarquable.
— Suffisamment pour que tu tombes amoureux de moi ?
— Au lieu de proférer des idioties, montre-moi plutôt ses fameux jeux vidéos.
Tim savait qu'il aurait mieux fait de se taire, mais cela avait été plus fort que lui. La rebuffade était hélas douloureuse et le terme d'idiotie blessant. Comment pouvait-il l'embrasser comme tout à l'heure et ne rien ressentir ? Sans parler de leurs caresses nocturnes. Juste du sexe. Sauf que c'était davantage pour Tim.
Le cœur serré, il alluma l'ordinateur et lança un des jeux de combats en ligne qu'il affectionnait. Ses cliquetis de souris furieux pour massacrer ses adversaires n'impressionnèrent pas Percival.
— La guerre n'est pas un jeu.
— C'est pour de faux. Personne ne meurt vraiment.
— Oui, je comprends, mais cela ne me plaît point malgré tout.
Tim, toujours chagrin, s'emporta :
— Oh, ça va bien les critiques !
— Ce n'était point mon intention de te gâcher ton amusement...
— N'importe quel garçon de mon âge et de mon époque comprend l'intérêt de ses jeux ! s'écria Tim, sans le laisser poursuivre.
A peine eut-il prononcé ses mots qu'il les regretta. Percival n'avait pas demandé à venir au XXIème siècle et ce n'était certes pas sa faute s'il n'aimait pas Tim en retour.
Le chevalier se leva, le toisant avec froideur.
Tim cessa de se soucier du sort de son personnage qu'il abandonna sur le champ pour se mettre debout à son tour et le retenir. Que ferait-il si Percival exigeait qu'ils aillent au musée pour qu'il essaie sur le champ de le ramener d'où il venait ?
— Pardon. Je ne le pensais pas vraiment. Ne sois pas fâché contre moi.
— C'est toi qui l'est.
— Non, juste un mouvement d'humeur. Désolé. D'ailleurs, tous les garçons ne sont pas amateurs de jeux vidéos. Il y en a qui adore le sport, comme toi.
— Les tournois existent toujours ? Pas seulement dans ces étranges films ?
Tim secoua la tête, puis promit de se renseigner avant de se lancer dans une longue énumération de jeux de ballons et d'épreuves athlétiques, cherchant à faire oublier à Percival combien il avait été détestable. Et cela fonctionna.
— Pourquoi ne souhaites-tu point que ta mère sache que tu veux devenir fort ?
— Parce qu'elle s'interrogerait sur mes motivations et que je finirais par tout lui déballer sur Côme et compagnie.
— A ta façon, tu la protèges. C'est remarquable.
— Suffisamment pour que tu tombes amoureux de moi ?
— Au lieu de proférer des idioties, montre-moi plutôt ses fameux jeux vidéos.
Tim savait qu'il aurait mieux fait de se taire, mais cela avait été plus fort que lui. La rebuffade était hélas douloureuse et le terme d'idiotie blessant. Comment pouvait-il l'embrasser comme tout à l'heure et ne rien ressentir ? Sans parler de leurs caresses nocturnes. Juste du sexe. Sauf que c'était davantage pour Tim.
Le cœur serré, il alluma l'ordinateur et lança un des jeux de combats en ligne qu'il affectionnait. Ses cliquetis de souris furieux pour massacrer ses adversaires n'impressionnèrent pas Percival.
— La guerre n'est pas un jeu.
— C'est pour de faux. Personne ne meurt vraiment.
— Oui, je comprends, mais cela ne me plaît point malgré tout.
Tim, toujours chagrin, s'emporta :
— Oh, ça va bien les critiques !
— Ce n'était point mon intention de te gâcher ton amusement...
— N'importe quel garçon de mon âge et de mon époque comprend l'intérêt de ses jeux ! s'écria Tim, sans le laisser poursuivre.
A peine eut-il prononcé ses mots qu'il les regretta. Percival n'avait pas demandé à venir au XXIème siècle et ce n'était certes pas sa faute s'il n'aimait pas Tim en retour.
Le chevalier se leva, le toisant avec froideur.
Tim cessa de se soucier du sort de son personnage qu'il abandonna sur le champ pour se mettre debout à son tour et le retenir. Que ferait-il si Percival exigeait qu'ils aillent au musée pour qu'il essaie sur le champ de le ramener d'où il venait ?
— Pardon. Je ne le pensais pas vraiment. Ne sois pas fâché contre moi.
— C'est toi qui l'est.
— Non, juste un mouvement d'humeur. Désolé. D'ailleurs, tous les garçons ne sont pas amateurs de jeux vidéos. Il y en a qui adore le sport, comme toi.
— Les tournois existent toujours ? Pas seulement dans ces étranges films ?
Tim secoua la tête, puis promit de se renseigner avant de se lancer dans une longue énumération de jeux de ballons et d'épreuves athlétiques, cherchant à faire oublier à Percival combien il avait été détestable. Et cela fonctionna.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^__^
Première crise de non couple entre nos deux héros ^^"
Hâte de lire la suite au prochain épisode, en attendant passe un bon week-end :)
L'écriture de la suite avance peu à peu...
Merci et bon week-end à toi aussi !
Enregistrer un commentaire