— Je crois que rejoindre ce mouvement est vraiment une mauvaise idée, murmura Byll, les traits crispés par la douleur.
— C'est un premier pas... répondit Korel.
Byll commença à expliquer ce qu'il avait voulu dire, mais ne put achever, le souffle lui manquant. Rouge prit alors la relève, détaillant les étranges symptômes qui affligeaient Byll depuis désormais plusieurs jours.
Cependant, le licornéen ne put accepter que le mouvement de la Liberté représente quelque chose de dangereux. Il ne voulait pas renoncer à l'espoir que cela lui donnait que bientôt les licornéens ne soient plus sous le joug des humains.
Au lieu de suggérer qu'ils ne les rattrapent et les informent, Korel se blâma une fois de plus d'avoir autorisé le transfert d'âmes. Lui aussi se sentait mal dans cette peau qui n'était pas la sienne. Jamais sa corne ne l'avait brûlé auparavant, ce n'était qu'une coïncidence si le malaise de Byll avait débuté lors de la discussion avec Jaro. L'homme noir l'avait défendu ! Les seuls fois où il avait souffert de maux de têtes, c'était quand on lui avait coupé sa corne dans son enfance.
A la nuit tombée, quand Korel fut endormi, Rouge et Byll s'éloignèrent pour parler tranquille, non sans que le dragon ne l'ait gratifié d'un coup de langue apaisant.
— Tu avais bien raison d'affirmer que cela ne servait à rien de les prévenir, mais je me sens si mal... si impuissant aussi. Nous ne devrions pas garder ainsi des choses pour nous alors que nous poursuivons le même but... J'ai l'impression que tu regagnes de plus en plus vite des éléments de ta forme originelle.
— Tu as remarqué...
— Oui, tu as les cheveux teints, mais à la racine, ils ne poussent pas roux, mais rouge, et tes pupilles vertes sont désormais plein de paillettes dorés, encore un peu, et on pourra affirmer l'inverse... Et j'ai aussi vu que tu avais des écailles dans ton dos, quand tu as fait un brin de toilette à la rivière.
— Tu me regardais donc...
Byll déglutit. Oui, il ne pouvait s'empêcher de le suivre des yeux, c'était plus fort que lui. Il l'aimait. Il s'était habitué à son apparence humaine et même si une part de lui appréciait qu'il retrouve des traits de son physique originel, l'autre avait peur pour lui. S'il redevenait complètement un dragon au beau milieu d'une ville grouillant d'humains, il y perdrait la vie.
— Je me réjouis que la nouvelle lune soit bientôt sur nous, dit Rouge.
— Moi aussi, affirma Byll.
Il cesserait alors normalement de se sentir si mal et Rouge et lui pourraient à nouveau être collés l'un à l'autre sans que cela ne pose de problème. Sans oublier qu'ils pourraient aussi s'unir l'un à l'autre, même s'il ne savait encore comment.
— C'est un premier pas... répondit Korel.
Byll commença à expliquer ce qu'il avait voulu dire, mais ne put achever, le souffle lui manquant. Rouge prit alors la relève, détaillant les étranges symptômes qui affligeaient Byll depuis désormais plusieurs jours.
Cependant, le licornéen ne put accepter que le mouvement de la Liberté représente quelque chose de dangereux. Il ne voulait pas renoncer à l'espoir que cela lui donnait que bientôt les licornéens ne soient plus sous le joug des humains.
Au lieu de suggérer qu'ils ne les rattrapent et les informent, Korel se blâma une fois de plus d'avoir autorisé le transfert d'âmes. Lui aussi se sentait mal dans cette peau qui n'était pas la sienne. Jamais sa corne ne l'avait brûlé auparavant, ce n'était qu'une coïncidence si le malaise de Byll avait débuté lors de la discussion avec Jaro. L'homme noir l'avait défendu ! Les seuls fois où il avait souffert de maux de têtes, c'était quand on lui avait coupé sa corne dans son enfance.
A la nuit tombée, quand Korel fut endormi, Rouge et Byll s'éloignèrent pour parler tranquille, non sans que le dragon ne l'ait gratifié d'un coup de langue apaisant.
— Tu avais bien raison d'affirmer que cela ne servait à rien de les prévenir, mais je me sens si mal... si impuissant aussi. Nous ne devrions pas garder ainsi des choses pour nous alors que nous poursuivons le même but... J'ai l'impression que tu regagnes de plus en plus vite des éléments de ta forme originelle.
— Tu as remarqué...
— Oui, tu as les cheveux teints, mais à la racine, ils ne poussent pas roux, mais rouge, et tes pupilles vertes sont désormais plein de paillettes dorés, encore un peu, et on pourra affirmer l'inverse... Et j'ai aussi vu que tu avais des écailles dans ton dos, quand tu as fait un brin de toilette à la rivière.
— Tu me regardais donc...
Byll déglutit. Oui, il ne pouvait s'empêcher de le suivre des yeux, c'était plus fort que lui. Il l'aimait. Il s'était habitué à son apparence humaine et même si une part de lui appréciait qu'il retrouve des traits de son physique originel, l'autre avait peur pour lui. S'il redevenait complètement un dragon au beau milieu d'une ville grouillant d'humains, il y perdrait la vie.
— Je me réjouis que la nouvelle lune soit bientôt sur nous, dit Rouge.
— Moi aussi, affirma Byll.
Il cesserait alors normalement de se sentir si mal et Rouge et lui pourraient à nouveau être collés l'un à l'autre sans que cela ne pose de problème. Sans oublier qu'ils pourraient aussi s'unir l'un à l'autre, même s'il ne savait encore comment.
2 commentaires:
Merci pour ce super épisode de fin de semaine :)
J'ai hâte que Byll retrouve son corps pour qu'il puisse s'unir à Rouge ^^ Par contre j'ai de plus en plus peur pour leur mission un mauvais pressentiment...
Passe un bon week-end et vivement la suite XD
Moi aussi j'ai un mauvais pressentiment....
En plus rouge risque beaucoup plus que les autres....
J'ai hâte de lire la suite, merci =)
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