Waldo finit par arriver au moment où il avait rencontré Morgane et où il l'avait perdu. Hoshi l'écoutait avec tellement d'attention qu'il ne lui cacha pas, même si cela compliquait encore les choses. Il lui fit même part de ses aventures sans lendemain et de sa relation avec le sosie de Dake. Il ne savait pas trop s'il espérait le rendre jaloux en le faisant ou simplement pour qu'il ne demeure aucun secret entre eux. Sans doute, un peu des deux. Et puis, il lui parla de son émotion en le voyant dans la cellule alors qu'il y croyait l'avoir perdu jusqu'à sa prochaine réincarnation.
— En fait, tu n'as rien à m'enseigner sur le sexe, commença Hoshi.
La protestation qui naissait sur les lèvres de Waldo mourut quand le faux saturnien conclut :
— C'est d'amour dont il est question depuis le début.
Waldo, frémissant de joie parce que Hoshi l'avait compris, résista à grand peine à l'envie de le serrer dans ses bras.
Hoshi reprit :
— Je ne suis guère familier avec cette notion. Je comprends mieux le devoir. C'est moins nébuleux.
La porte de la couchette coulissa brutalement et un homme portant une blouse crème apparut.
Hoshi sortit aussitôt de couchette, se mettant presque au garde-à-vous.
Waldo était fâché de l'interruption et se contint difficilement.
— Un problème ? demanda-t-il avant de se lever à son tour, sans hâte.
— Cela fait plusieurs heures que Hoshi n'est plus sur les écrans et je m'inquiétais.
— Vous êtes au courant que dans trois jours à peine, il sera envoyé sur Saturne sans la plus petite caméra de surveillance sur lui ?
L'homme à la blouse crème pinça les lèvres.
— Il n'est pas encore parti. Je veille sur lui depuis des années.
— Vous avez bien dû voir qu'il entrait dans sa couchette. Quel mal pourrait-il lui arriver dedans ?
— Il était avec vous.
Waldo aurait aimé trouver touchant le côté protecteur du docteur, mais il n'y parvenait pas.
— Maintenant que vous avez pu constater qu'il est toujours en un seul morceau, je vous demanderai de bien vouloir nous laisser, nous avons une mission à préparer.
— Je ne suis pas sûr de comprendre la nécessité d'avoir une relation sexuelle avec lui pour cela. Toujours est-il que son appareillage génital n'a jamais été mis à l'épreuve dans un véritable rapport et je dois m'assurer que votre « cours » n'a pas causé de dommage fâcheux.
Tout cela prouvait qu'ils étaient bel et bien surveillés et écoutés, du moins dans la pièce principale, autrement le docteur aurait su qu'ils n'avaient fait que parler. Mais ce qui contrariait le plus Waldo, c'était sa manière de traiter Hoshi comme une chose.
— Nous n'avons rien fait, mais nous ne manquerons pas de vous informer.
Le docteur qui, jusque là, s'était montré désagréable et plein d'assurance parut désarçonné.
— En fait, tu n'as rien à m'enseigner sur le sexe, commença Hoshi.
La protestation qui naissait sur les lèvres de Waldo mourut quand le faux saturnien conclut :
— C'est d'amour dont il est question depuis le début.
Waldo, frémissant de joie parce que Hoshi l'avait compris, résista à grand peine à l'envie de le serrer dans ses bras.
Hoshi reprit :
— Je ne suis guère familier avec cette notion. Je comprends mieux le devoir. C'est moins nébuleux.
La porte de la couchette coulissa brutalement et un homme portant une blouse crème apparut.
Hoshi sortit aussitôt de couchette, se mettant presque au garde-à-vous.
Waldo était fâché de l'interruption et se contint difficilement.
— Un problème ? demanda-t-il avant de se lever à son tour, sans hâte.
— Cela fait plusieurs heures que Hoshi n'est plus sur les écrans et je m'inquiétais.
— Vous êtes au courant que dans trois jours à peine, il sera envoyé sur Saturne sans la plus petite caméra de surveillance sur lui ?
L'homme à la blouse crème pinça les lèvres.
— Il n'est pas encore parti. Je veille sur lui depuis des années.
— Vous avez bien dû voir qu'il entrait dans sa couchette. Quel mal pourrait-il lui arriver dedans ?
— Il était avec vous.
Waldo aurait aimé trouver touchant le côté protecteur du docteur, mais il n'y parvenait pas.
— Maintenant que vous avez pu constater qu'il est toujours en un seul morceau, je vous demanderai de bien vouloir nous laisser, nous avons une mission à préparer.
— Je ne suis pas sûr de comprendre la nécessité d'avoir une relation sexuelle avec lui pour cela. Toujours est-il que son appareillage génital n'a jamais été mis à l'épreuve dans un véritable rapport et je dois m'assurer que votre « cours » n'a pas causé de dommage fâcheux.
Tout cela prouvait qu'ils étaient bel et bien surveillés et écoutés, du moins dans la pièce principale, autrement le docteur aurait su qu'ils n'avaient fait que parler. Mais ce qui contrariait le plus Waldo, c'était sa manière de traiter Hoshi comme une chose.
— Nous n'avons rien fait, mais nous ne manquerons pas de vous informer.
Le docteur qui, jusque là, s'était montré désagréable et plein d'assurance parut désarçonné.
2 commentaires:
Hé bien quelle bonne surprise aujourd'hui avec la suite des aventures de Waldo ^^
C'est qu'il m'avait manqué lol
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de voir la réaction d'Hoshi quand ils vont enfin passer à la pratique XD
oui, ça faisait presque mois... Pour la peine, un autre épisode avec Waldo et Hoshi demain ! :)
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