Dehors, la nuit était tombée. Byll papillonna des yeux. Son corps était planté là au garde-à-vous, près des chevaux. Il entendit Rouge expliquer à Korel qu'il se sentait mal et lui résumer les propos de l'homme noir, mais sa voix lui parvenait de très loin. Ses oreilles bourdonnaient et une odeur âcre de la fumée était comme accrochée à ses narines. Sa vue était de plus en plus brouillée. Byll avait l'impression qu'il allait perdre connaissance d'un instant à l'autre.
— Respire doucement, lui conseilla le dragon qui le maintenait sur pieds.
Un coup de langue humide sur sa joue l'apaisa et le monde redevint normal sans que son malaise ne se dissipe tout à ta fait.
— Ça va mieux, assura-t-il.
Il interrogea Korel pour savoir si sa corne lui avait déjà joué des tours pareils, mais Korel ne put l'aider.
Byll en conclut que son mal être était sans doute lié au fait qu'il n'était pas dans son corps. Il évita cependant de le dire à Korel, jugeant inutile de le culpabiliser davantage.
Quand ils retournèrent à l'intérieur de l'auberge, Jaro était installé à une autre table face à un imposant homme barbu. Pierrick et Élissande étaient en pleine discussion sur le mouvent pour la Liberté.
— Korel va bien ? voulut savoir Pierrick.
— Et toi, Byll ? s'enquit la jeune fille.
Rouge acquiesça tandis que l'orcéant répondit que c'était bon, même si en vérité il éprouvait toujours une gêne diffuse.
— Jaro a des affaires à régler, mais d'ici deux jours, il nous guidera jusqu'à Kirino, le licornéen capable d'apprendre tous nos secrets. Jaro nous a posé encore quelques quelques questions et seuls Élissande et moi sommes supposés le rencontrer, déclara le rouquin.
— A moins que nous parvenions à le faire changer d'avis, souligna la jeune fille. Je ne vois vraiment pas pourquoi ils rejettent les bonnes volontés, puisque nous partageons les mêmes idées, ajouta-t-elle.
— Il a expliqué c'était par peur des espions et de trahisons, rétorqua Pierrick.
— Je pense aussi que c'est parce que nous ne sommes en fait pas d'accord sur la manière d'obtenir la liberté, intervint Rouge.
— Je suis de son avis, moi, ce n'est pas en restant les bras croisés à ne rien faire que les choses vont changer, argua Élissande.
— Rien ne mérite d'ôter la vie. C'est un prix trop grand à payer pour la liberté, contra Rouge.
Byll se sentait à nouveau nauséeux.
— On voit bien que tu es un dragon, à vouloir la paix, commenta Pierrick.
Un éclat doré passa dans les yeux de Rouge et sa gorge émit un léger grondement, mais il se contenta d'annoncer qu'il allait monter se coucher.
Byll le devinait blessé. Les dragons avaient été massacrés par les humains. Peut-être même que Rouge était l'unique rescapé, le dernier de son espèce... Il l'accompagna, espérant qu'après une bonne nuit de sommeil, il serait en meilleure forme, et aussitôt Pierrick qui partageait leur chambre leur emboîta le pas.
— Respire doucement, lui conseilla le dragon qui le maintenait sur pieds.
Un coup de langue humide sur sa joue l'apaisa et le monde redevint normal sans que son malaise ne se dissipe tout à ta fait.
— Ça va mieux, assura-t-il.
Il interrogea Korel pour savoir si sa corne lui avait déjà joué des tours pareils, mais Korel ne put l'aider.
Byll en conclut que son mal être était sans doute lié au fait qu'il n'était pas dans son corps. Il évita cependant de le dire à Korel, jugeant inutile de le culpabiliser davantage.
Quand ils retournèrent à l'intérieur de l'auberge, Jaro était installé à une autre table face à un imposant homme barbu. Pierrick et Élissande étaient en pleine discussion sur le mouvent pour la Liberté.
— Korel va bien ? voulut savoir Pierrick.
— Et toi, Byll ? s'enquit la jeune fille.
Rouge acquiesça tandis que l'orcéant répondit que c'était bon, même si en vérité il éprouvait toujours une gêne diffuse.
— Jaro a des affaires à régler, mais d'ici deux jours, il nous guidera jusqu'à Kirino, le licornéen capable d'apprendre tous nos secrets. Jaro nous a posé encore quelques quelques questions et seuls Élissande et moi sommes supposés le rencontrer, déclara le rouquin.
— A moins que nous parvenions à le faire changer d'avis, souligna la jeune fille. Je ne vois vraiment pas pourquoi ils rejettent les bonnes volontés, puisque nous partageons les mêmes idées, ajouta-t-elle.
— Il a expliqué c'était par peur des espions et de trahisons, rétorqua Pierrick.
— Je pense aussi que c'est parce que nous ne sommes en fait pas d'accord sur la manière d'obtenir la liberté, intervint Rouge.
— Je suis de son avis, moi, ce n'est pas en restant les bras croisés à ne rien faire que les choses vont changer, argua Élissande.
— Rien ne mérite d'ôter la vie. C'est un prix trop grand à payer pour la liberté, contra Rouge.
Byll se sentait à nouveau nauséeux.
— On voit bien que tu es un dragon, à vouloir la paix, commenta Pierrick.
Un éclat doré passa dans les yeux de Rouge et sa gorge émit un léger grondement, mais il se contenta d'annoncer qu'il allait monter se coucher.
Byll le devinait blessé. Les dragons avaient été massacrés par les humains. Peut-être même que Rouge était l'unique rescapé, le dernier de son espèce... Il l'accompagna, espérant qu'après une bonne nuit de sommeil, il serait en meilleure forme, et aussitôt Pierrick qui partageait leur chambre leur emboîta le pas.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode, je suis contente de retrouver nos héros pour cette nouvelle année qui commence ^^
J'espère que leur quête va se terminer par un happy end :)
Meilleurs voeux à toi et je vais de ce pas lire l'épisode suivant ^_^
Bonne année en retard ^^
J'appréhende un peu ce mouvement de la liberté...
Je le sens pas ...
Merci, meilleur vœux à toi et toute ta petite famille =)
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