Il patientait depuis un moment, sans pouvoir s'empêcher de penser à Clowis quand la porte s'ouvrit sur lui.
Dan se leva brusquement, se sentant pris au piège.
— Après ton départ, j'ai contacté le bar pour demander à être prévenu au cas où tu venais ici. J'étais en chemin vers ton domicile quand mon téléphone a sonné.
Clowis était calme et posé, comme toujours, dans un costume sans un pli.
— Tu n'as pas le droit, je ne t'appartiens pas, déclara Dan d'un ton d'autant plus furieux qu'une part de lui avait envie que ce soit le cas. Il voulait toutefois que la réciproque soit vraie.
— Je le regrette.
— Si tu ne m'aimes pas, fiche-moi la paix ! s'écria-t-il, désespéré qu'il parte et qu'il reste toute à la fois.
Clowis le regarda fixement, sans dire mot, sans bouger.
Se pouvait-il que leurs sentiments soient réciproques et que Clowis soit juste incapable de les exprimer ? Rien n'était moins sûr, mais Dan essaya une fois encore de préciser les siens :
— Sans ton argent, je n'aurais jamais couché avec toi et je n'aurais jamais su à quel point c'était bon de se faire prendre...
Clowis l'interrompit :
— Alors pourquoi ne veux-tu pas continuer ?
— Parce que je t'aime désormais.
Clowis eut un merveilleux sourire avant de retrouver son visage de marbre.
— Raison de plus.
— Je ne crois pas qu'argent et sentiment fasse bon ménage. C'est toi qui a perdu une jambe, mais j'ai plutôt l'impression que c'est moi qui danse sur un pied depuis le début... Si j'en avais les moyens, je te rembourserai, mais tout ou presque est passé en frais d'hôpitaux.
— Comment cela ?
Dan parla alors de son frère dans le coma et du médecin décourageant qui avaient poussé ses parents à jeter l'éponge et de se propre obstination à vouloir garder son frère branché envers et contre tout.
Clowis l'écouta sans bien sûr laisser rien transparaître.
— Tu es vraiment semblable à une étoile.
— Hein ?
— Quand je t'ai vu danser sur le comptoir dans ce bar, ce sont tes mouvements gracieux qui m'ont attiré l'œil, mais c'est ton éclat qui m'a rendu captif. Tu me semblais inaccessible, mais j'ai quand même tenté de te décrocher, quitte à te traîner dans la boue.
C'était sûrement sa façon à lui d'exprimer son amour, mais pour Dan, ce n'était pas suffisant.
— Je ne me serais jamais douté... et même maintenant, j'ai peine à te croire.
— Tes sentiments m'apparaissent tout aussi irréels. Ce qui est logique puisqu'ils ne sont ni tangibles ni mesurables.
Dan inclina la tête, pensif. Clowis avait raison. Il aurait voulu malgré tout une preuve, autre chose en tout cas que cette froide rhétorique.
— Si je te déclarais que je brûle de passion pour toi, est-ce que cela changerait quelque chose ?
Certes pas sur ce ton. Les mots n'étaient pas dépourvu de valeur, loin de là, mais ils n'étaient pas suffisant.
— Cela aiderait. Mais tu devrais plutôt me le montrer, par exemple avec un baiser.
Clowis regarda autour de lui.
— Tu ne veux pas attendre que nous soyons rentrés ?
— Si tu m'aimes, tu ne devrais pas en avoir la patience.
Clowis, d'un pas raide, réduit à néant la distance entre eux, l'attrapa fermement par les bras et l'attira contre lui pour un baiser fondant qui enflamma si bien Dan qu'il eut l'impression se retrouver plongé dans un brasier.
Sa langue était accrochée à la sienne et il sentait la chaleur qui émanait de son corps collé au sien.
Dan se leva brusquement, se sentant pris au piège.
— Après ton départ, j'ai contacté le bar pour demander à être prévenu au cas où tu venais ici. J'étais en chemin vers ton domicile quand mon téléphone a sonné.
Clowis était calme et posé, comme toujours, dans un costume sans un pli.
— Tu n'as pas le droit, je ne t'appartiens pas, déclara Dan d'un ton d'autant plus furieux qu'une part de lui avait envie que ce soit le cas. Il voulait toutefois que la réciproque soit vraie.
— Je le regrette.
— Si tu ne m'aimes pas, fiche-moi la paix ! s'écria-t-il, désespéré qu'il parte et qu'il reste toute à la fois.
Clowis le regarda fixement, sans dire mot, sans bouger.
Se pouvait-il que leurs sentiments soient réciproques et que Clowis soit juste incapable de les exprimer ? Rien n'était moins sûr, mais Dan essaya une fois encore de préciser les siens :
— Sans ton argent, je n'aurais jamais couché avec toi et je n'aurais jamais su à quel point c'était bon de se faire prendre...
Clowis l'interrompit :
— Alors pourquoi ne veux-tu pas continuer ?
— Parce que je t'aime désormais.
Clowis eut un merveilleux sourire avant de retrouver son visage de marbre.
— Raison de plus.
— Je ne crois pas qu'argent et sentiment fasse bon ménage. C'est toi qui a perdu une jambe, mais j'ai plutôt l'impression que c'est moi qui danse sur un pied depuis le début... Si j'en avais les moyens, je te rembourserai, mais tout ou presque est passé en frais d'hôpitaux.
— Comment cela ?
Dan parla alors de son frère dans le coma et du médecin décourageant qui avaient poussé ses parents à jeter l'éponge et de se propre obstination à vouloir garder son frère branché envers et contre tout.
Clowis l'écouta sans bien sûr laisser rien transparaître.
— Tu es vraiment semblable à une étoile.
— Hein ?
— Quand je t'ai vu danser sur le comptoir dans ce bar, ce sont tes mouvements gracieux qui m'ont attiré l'œil, mais c'est ton éclat qui m'a rendu captif. Tu me semblais inaccessible, mais j'ai quand même tenté de te décrocher, quitte à te traîner dans la boue.
C'était sûrement sa façon à lui d'exprimer son amour, mais pour Dan, ce n'était pas suffisant.
— Je ne me serais jamais douté... et même maintenant, j'ai peine à te croire.
— Tes sentiments m'apparaissent tout aussi irréels. Ce qui est logique puisqu'ils ne sont ni tangibles ni mesurables.
Dan inclina la tête, pensif. Clowis avait raison. Il aurait voulu malgré tout une preuve, autre chose en tout cas que cette froide rhétorique.
— Si je te déclarais que je brûle de passion pour toi, est-ce que cela changerait quelque chose ?
Certes pas sur ce ton. Les mots n'étaient pas dépourvu de valeur, loin de là, mais ils n'étaient pas suffisant.
— Cela aiderait. Mais tu devrais plutôt me le montrer, par exemple avec un baiser.
Clowis regarda autour de lui.
— Tu ne veux pas attendre que nous soyons rentrés ?
— Si tu m'aimes, tu ne devrais pas en avoir la patience.
Clowis, d'un pas raide, réduit à néant la distance entre eux, l'attrapa fermement par les bras et l'attira contre lui pour un baiser fondant qui enflamma si bien Dan qu'il eut l'impression se retrouver plongé dans un brasier.
Sa langue était accrochée à la sienne et il sentait la chaleur qui émanait de son corps collé au sien.
4 commentaires:
Merci pour l'épisode ^^
Je ne m'attendais pas à ce que Clowis débarque comme ça lol mais c'est une bonne surprise, au moins ils ont pu s’expliquer :)
J'ai hâte de voir comment leur histoire va se terminer XD
Je ne voulais pas faire encore un couple qui a besoin d'être séparé des jours et des jours pour se rendre compte de leurs sentiments. :)
coucou ! moi aussi je ne m'attendais pas a ce qu'il se retrouve aussi tot mais ca ne nous fais pas de mal le changement !!!
merci pour l'episode
Hey bah voilà !! Vous voyez que c'était pas si dur !!!
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