Clowis ne le traitait pas mal. Il ne l'humiliait pas devant son entourage, le présentant comme un collaborateur proche. Hormis l'affaire avec Dillon, il n'avait jamais rien exigé d'extravagant de lui, même pas au lit : pas de cordes, pas de sextoys, pas de déguisements, pas de positions extrêmes... Tout ce que Dan avait à faire, c'était l'accompagner, danser pour lui dans le plus simple appareil, et lécher, sucer, embrasser, caresser en se laissant faire la même chose en retour. En échange de quoi, il recevait suffisamment d'argent pour payer toutes ses factures et même épargner.. C'était la belle vie et pourtant, il voulait plus. Pour Clowis, Dan n'était rien et cela le tuait...
La vérité se fit jour en lui, douloureusement simple et risible. Si l'attitude de Clowis vis-à-vis de Lou Desbois l'avait autant agacé, c'est qu'il souhaitait être spécial à ses yeux et cela ne pouvait signifier qu'une chose : à force de fréquenter Clowis, en dépit du fait que ce soit un homme froid et non une femme souriante toutes en formes et courbes, il était tombé amoureux de lui.
Quand et comment ses sentiments avaient-ils pu naître ? Il n'y avait pas de vraie réponse à cette question. C'était arrivé. Il s'était mis à l'aimer. Qu'il l'amène régulièrement au septième ciel avait dû jouer, de même que le confort qu'il lui avait procuré avec son argent qui lui avait permis d'enfin cesser de s'inquiéter de ne pas pouvoir payer les factures d'hôpital de son frère... Mais au bout du compte, ce n'était pas l'essentiel. C'était sa générosité profonde qui l'avait conquis, ces rares sourires qu'il avait, son courage vis-à-vis de son handicap dont il ne se plaignait jamais...
Qu'allait-il faire de cet amour pour lui ? Lui avouer ? Clowis ne risquait pas de le croire. Le sexe, de même que sa compagnie, était tarifé. Si Dan manifestait son désir de ne plus être payé, est-ce que Clowis serait toujours intéressé ? Dan devrait recommencer à travailler et ne pourrait plus être sans cesse à la disposition de Clowis, chose que ce dernier avait voulu. Il ne serait plus le jouet prêt à danser à chaque ouverture de son portefeuille. Cela risquait de marquer la fin de leur relation, une perspective qui glaçait Dan. Et pourtant, les choses ne pouvaient rester comme ça entre eux. Il souffrait trop de la situation. Il voulait être sur un pied d'égalité avec lui et actuellement, c'était impossible.
Quelques jours plus tard, alors que Dan hésitait toujours sur comment récupérer sa liberté et avouer son amour tout en gardant son lien avec Clowis, ce dernier lui annonça brusquement qu'ils allaient dîner chez Vic Sanders.
Dan tiqua. Cela le mettait mal à l'aise de le voir, lui et son conjoint. Ce n'était pas Cupidon qu'il avait joué entre eux, mais bien une douteuse comédie dont il n'était pas fier. Il n'appréciait pas non plus que Vic, en tant que PDG d'une boîte prospère et héritier d'une fortune de taille, soit l'égal de Clowis. En d'autres termes, il était jaloux. Ce qui n'était à la base qu'une relation d'affaires entre les deux hommes s'étaient mués en amitié, sans doute parce qu'ils étaient gays et riches tout les deux.
Le dernier point qui gênait Dan, c'était la façon dont Vic et Dillon se regardaient. Leur amour transparaissait trop, rappel cruel de ce qu'il n'avait pas.
Dan envisagea de se prétendre malade, mais renonça. Il n'avait aucune chance qu'il parvienne à convaincre Clowis qui avec une rigueur toute militaire lui intimerait de faire un effort. Il se résigna donc à prendre sur lui.
La vérité se fit jour en lui, douloureusement simple et risible. Si l'attitude de Clowis vis-à-vis de Lou Desbois l'avait autant agacé, c'est qu'il souhaitait être spécial à ses yeux et cela ne pouvait signifier qu'une chose : à force de fréquenter Clowis, en dépit du fait que ce soit un homme froid et non une femme souriante toutes en formes et courbes, il était tombé amoureux de lui.
Quand et comment ses sentiments avaient-ils pu naître ? Il n'y avait pas de vraie réponse à cette question. C'était arrivé. Il s'était mis à l'aimer. Qu'il l'amène régulièrement au septième ciel avait dû jouer, de même que le confort qu'il lui avait procuré avec son argent qui lui avait permis d'enfin cesser de s'inquiéter de ne pas pouvoir payer les factures d'hôpital de son frère... Mais au bout du compte, ce n'était pas l'essentiel. C'était sa générosité profonde qui l'avait conquis, ces rares sourires qu'il avait, son courage vis-à-vis de son handicap dont il ne se plaignait jamais...
Qu'allait-il faire de cet amour pour lui ? Lui avouer ? Clowis ne risquait pas de le croire. Le sexe, de même que sa compagnie, était tarifé. Si Dan manifestait son désir de ne plus être payé, est-ce que Clowis serait toujours intéressé ? Dan devrait recommencer à travailler et ne pourrait plus être sans cesse à la disposition de Clowis, chose que ce dernier avait voulu. Il ne serait plus le jouet prêt à danser à chaque ouverture de son portefeuille. Cela risquait de marquer la fin de leur relation, une perspective qui glaçait Dan. Et pourtant, les choses ne pouvaient rester comme ça entre eux. Il souffrait trop de la situation. Il voulait être sur un pied d'égalité avec lui et actuellement, c'était impossible.
Quelques jours plus tard, alors que Dan hésitait toujours sur comment récupérer sa liberté et avouer son amour tout en gardant son lien avec Clowis, ce dernier lui annonça brusquement qu'ils allaient dîner chez Vic Sanders.
Dan tiqua. Cela le mettait mal à l'aise de le voir, lui et son conjoint. Ce n'était pas Cupidon qu'il avait joué entre eux, mais bien une douteuse comédie dont il n'était pas fier. Il n'appréciait pas non plus que Vic, en tant que PDG d'une boîte prospère et héritier d'une fortune de taille, soit l'égal de Clowis. En d'autres termes, il était jaloux. Ce qui n'était à la base qu'une relation d'affaires entre les deux hommes s'étaient mués en amitié, sans doute parce qu'ils étaient gays et riches tout les deux.
Le dernier point qui gênait Dan, c'était la façon dont Vic et Dillon se regardaient. Leur amour transparaissait trop, rappel cruel de ce qu'il n'avait pas.
Dan envisagea de se prétendre malade, mais renonça. Il n'avait aucune chance qu'il parvienne à convaincre Clowis qui avec une rigueur toute militaire lui intimerait de faire un effort. Il se résigna donc à prendre sur lui.
4 commentaires:
Cool je ne m'attendais pas à voir un épisode aujourd'hui vu que c'est férié ^^
Merci à toi, c'est une bonne chose que Dan est pris conscience de ses sentiments pour Clowis maintenant il ne reste plus qu'à les lui faire comprendre :)
coucou ! le pauvre Dan, il est completement perdu avec ses sentiments... il ne sait pas quoi en faire pour ne pas le perdre ! ah l'amour c'est compliqué lol
merci pour le chapitre aujourd'hui
C'est parce que c'est simplement compliqué, que c'est intéressant... :)
Pauvre pauvre Dan, j'espère qu'il ne va pas rester trop longtemps dans ce tourment émotionnel !!
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