— Tu tiens à moi ? avança Dan, espérant ne pas prendre ses désirs pour des réalités.
— Je ne te payerai pas si cher autrement, répliqua Clowis.
Encore l'argent, toujours lui. Et pourtant...
— Tu pourrais m'avoir pour rien, révéla Dan, le cœur battant. Bien sûr, pas comme ça, pas tout le temps, car je vais devoir reprendre un boulot, ajouta-t-il.
— Tu t'ennuies avec moi ?
— Pas du tout. Mais je ne veux plus être ton jouet.
— Je ne te considère pas comme tel.
— Je suis quoi pour toi, alors ?
Clowis resta silencieux, ce qui était en soi une réponse éloquente.
— Au revoir, souffla Dan.
Au moins il aurait essayé. Il claqua la porte, sourd aux appels de Clowis.
Évidemment, à deux heures du matin, il n'y avait plus de transport en commun. Le placard à balai qui lui servait de logement était bien trop loin pour s'y rendre à pieds et bien sûr, il n'avait pas un sou en poche. Avec Clowis qui se baladait toujours avec son vieux portefeuille en cuir bien garni, c'était inutile. Dan se morigéna sur sa bêtise. Quel besoin avait-il eu de tout plaquer en plein milieu de la nuit ? Et qu'avait-il cherché à faire dire à Clowis ? Qu'il était spécial à ses yeux ? Quelle blague ! Dan passa la main dans ses cheveux. Il allait lui manquer.
Il inspira à fond, réfléchit que le bar dans lequel il avait rencontré Clowis était nettement plus près que son studio et qu'y aller était l'occasion de voir s'il y avait toujours une place là-bas pour lui.
Grâce à Clowis, il avait pu mettre de l'argent de côté, mais avec les frais d'hôpitaux, tout aurait tôt fait de disparaître, il avait donc tout intérêt à retrouver rapidement un job.
Dan remonta le col de sa veste et se mit en route, regardant régulièrement les étoiles qui brillaient dans le ciel. Cela lui donnait le courage d'avancer. Qu'il ait fait le bon choix ne l'empêchait pas d'être triste.
Au bar, le patron était occupé derrière le comptoir, mais il lui proposa d'attendre à l'arrière, dans les vestiaires.
Avant de s'y rendre, Dan regarda un moment le gogo dancer sous la douche qui faisait des mouvements lascifs en étalant généreusement du savon blanc crémeux sur son corps musclé. Il bougeait bien et était bien bâti. Il n'éveillait cependant aucun désir chez Dan. Son engin de bonne taille moulé dans l'étroit slip le laissait indifférent. Celui de Clowis au repos comme au garde-à-vous, c'était en revanche une autre histoire... Le plus fatal étant son sourire, si rare, si précieux.
Dan, après avoir salué quelques connaissances s'installa sur une chaise dans les vestiaires, devant les casiers où les employés déposaient leurs affaires.
— Je ne te payerai pas si cher autrement, répliqua Clowis.
Encore l'argent, toujours lui. Et pourtant...
— Tu pourrais m'avoir pour rien, révéla Dan, le cœur battant. Bien sûr, pas comme ça, pas tout le temps, car je vais devoir reprendre un boulot, ajouta-t-il.
— Tu t'ennuies avec moi ?
— Pas du tout. Mais je ne veux plus être ton jouet.
— Je ne te considère pas comme tel.
— Je suis quoi pour toi, alors ?
Clowis resta silencieux, ce qui était en soi une réponse éloquente.
— Au revoir, souffla Dan.
Au moins il aurait essayé. Il claqua la porte, sourd aux appels de Clowis.
Évidemment, à deux heures du matin, il n'y avait plus de transport en commun. Le placard à balai qui lui servait de logement était bien trop loin pour s'y rendre à pieds et bien sûr, il n'avait pas un sou en poche. Avec Clowis qui se baladait toujours avec son vieux portefeuille en cuir bien garni, c'était inutile. Dan se morigéna sur sa bêtise. Quel besoin avait-il eu de tout plaquer en plein milieu de la nuit ? Et qu'avait-il cherché à faire dire à Clowis ? Qu'il était spécial à ses yeux ? Quelle blague ! Dan passa la main dans ses cheveux. Il allait lui manquer.
Il inspira à fond, réfléchit que le bar dans lequel il avait rencontré Clowis était nettement plus près que son studio et qu'y aller était l'occasion de voir s'il y avait toujours une place là-bas pour lui.
Grâce à Clowis, il avait pu mettre de l'argent de côté, mais avec les frais d'hôpitaux, tout aurait tôt fait de disparaître, il avait donc tout intérêt à retrouver rapidement un job.
Dan remonta le col de sa veste et se mit en route, regardant régulièrement les étoiles qui brillaient dans le ciel. Cela lui donnait le courage d'avancer. Qu'il ait fait le bon choix ne l'empêchait pas d'être triste.
Au bar, le patron était occupé derrière le comptoir, mais il lui proposa d'attendre à l'arrière, dans les vestiaires.
Avant de s'y rendre, Dan regarda un moment le gogo dancer sous la douche qui faisait des mouvements lascifs en étalant généreusement du savon blanc crémeux sur son corps musclé. Il bougeait bien et était bien bâti. Il n'éveillait cependant aucun désir chez Dan. Son engin de bonne taille moulé dans l'étroit slip le laissait indifférent. Celui de Clowis au repos comme au garde-à-vous, c'était en revanche une autre histoire... Le plus fatal étant son sourire, si rare, si précieux.
Dan, après avoir salué quelques connaissances s'installa sur une chaise dans les vestiaires, devant les casiers où les employés déposaient leurs affaires.
2 commentaires:
Quel triste épisode avec cette "rupture" entre Dan et Clowis je suis curieuse de voir la réaction de Clowis après tout ce que Dan lui a dit ^^
Merci pour l'épisode t'es la meilleure XD
ça ne va pas être triste longtemps, promis ! Et merci !
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