— Tu as trop bu ?
Dan n'avait pas dû boire plus de trois verres en tout et pour tout, mais cela ne le dérangeait pas que Clowis mette son comportement sur le compte de l'alcool.
Il croyait le connaître, mais il se trompait. Dan n'avait aucun goût pour l'argent et n'était en réalité ni docile ni discipliné. Sa passion, c'était la danse, mais il avait dû arrêter de poursuivre dans cette voie pour payer les factures d'hôpital d'Aurélien.
Une fois au lit, il se montra plus entreprenant que d'habitude, écoutant ses envies plutôt que les directives de Clowis. Il couvrit de baisers son moignon, lécha l'intérieur de sa cuisse, déconcertant visiblement l'impassible Clowis. C'était terriblement excitant de le voir comme ça. Dan se doigta lui-même pour pouvoir plus vite sentir en lui le pénis brûlant et palpitant de Clowis. Il bougea au-dessus de lui à un rythme endiablé jusqu'à qu'il jouisse, son orgasme entraînant celui de Clowis.
Il se laissa ensuite retomber sur lui, essoufflé et l'embrassa au niveau de son cœur avant de se détacher de lui et de se lever, les jambes faibles. Il commença à s'habiller.
Clowis l'interpella :
— Où vas-tu ?
— Je rentre chez moi.
— Ce n'est pas raisonnable. Dors ici.
— Non.
Dan n'avait plus à obéir. Il était libre puisqu'il avait décidé que c'était fini. Il lui était impossible toutefois de vraiment s'en réjouir, car cela signifiait également qu'il ne le verrait plus.
Sur un pied, n'ayant pas eu le temps de remettre sa jambe artificielle, Clowis se mit debout à son tour non sans quelques difficultés.
— Prends un taxi. Et n'oublie pas ton enveloppe.
— Garde-là. Considère ça comme un cadeau d'adieu.
Le dernier mot lui écorcha la bouche. Il se détourna prêt à partir.
— Attends ! Que veux-tu dire par là ?
Clowis avec son unique jambe eût été plus que facile à distancer. Cependant, Dan crut déceler une pointe d'angoisse dans sa voix qui le retint. Il pivota sur lui-même pour lui faire face. Clowis, malgré son masque impénétrable avait un côté vulnérable, perché sur pied, sans sa jambe artificielle.
— Cela signifie que je ne coucherai plus avec toi, de jour comme de nuit.
— Tu t'es trouvé un autre protecteur ?
— Quand donc ? riposta Dan.
Il était exact qu'il avait rencontré tout un tas de gens fortunés en accompagnant Clowis, mais ce dernier ne le quittait guère des yeux et Dan était resté à ses côtés sans chercher à créer des liens avec tout ce beau monde.
Clowis dut réaliser de lui-même que sa théorie ne reposait sur aucun fondement, car il demanda :
— Pourquoi ?
— En quoi cela t'importe ? Les types qui sont prêt à vendre leur corps, cela court les rues.
— Je peux te payer plus.
Il prenait vraiment son portefeuille pour une baguette magique, songea Dan avec emportement.
— Tu me proposerais toute fortune que je ne coucherai plus avec toi ! s'écria-t-il.
Il lui tourna le dos, cela ne servait à rien de continuer à lui parler.
— Je ne comprends pas, mais ne quitte pas.
Dan vit à nouveau volte-face. Clowis donnait toujours des ordres. Aux autres de s'exécuter. Pas de supplique, pas de détresse. Alors, pourquoi tenait-il tant à ce qu'il reste ? Une affaire d'orgueil ? Non, ce n'était pas son genre...
Dan n'avait pas dû boire plus de trois verres en tout et pour tout, mais cela ne le dérangeait pas que Clowis mette son comportement sur le compte de l'alcool.
Il croyait le connaître, mais il se trompait. Dan n'avait aucun goût pour l'argent et n'était en réalité ni docile ni discipliné. Sa passion, c'était la danse, mais il avait dû arrêter de poursuivre dans cette voie pour payer les factures d'hôpital d'Aurélien.
Une fois au lit, il se montra plus entreprenant que d'habitude, écoutant ses envies plutôt que les directives de Clowis. Il couvrit de baisers son moignon, lécha l'intérieur de sa cuisse, déconcertant visiblement l'impassible Clowis. C'était terriblement excitant de le voir comme ça. Dan se doigta lui-même pour pouvoir plus vite sentir en lui le pénis brûlant et palpitant de Clowis. Il bougea au-dessus de lui à un rythme endiablé jusqu'à qu'il jouisse, son orgasme entraînant celui de Clowis.
Il se laissa ensuite retomber sur lui, essoufflé et l'embrassa au niveau de son cœur avant de se détacher de lui et de se lever, les jambes faibles. Il commença à s'habiller.
Clowis l'interpella :
— Où vas-tu ?
— Je rentre chez moi.
— Ce n'est pas raisonnable. Dors ici.
— Non.
Dan n'avait plus à obéir. Il était libre puisqu'il avait décidé que c'était fini. Il lui était impossible toutefois de vraiment s'en réjouir, car cela signifiait également qu'il ne le verrait plus.
Sur un pied, n'ayant pas eu le temps de remettre sa jambe artificielle, Clowis se mit debout à son tour non sans quelques difficultés.
— Prends un taxi. Et n'oublie pas ton enveloppe.
— Garde-là. Considère ça comme un cadeau d'adieu.
Le dernier mot lui écorcha la bouche. Il se détourna prêt à partir.
— Attends ! Que veux-tu dire par là ?
Clowis avec son unique jambe eût été plus que facile à distancer. Cependant, Dan crut déceler une pointe d'angoisse dans sa voix qui le retint. Il pivota sur lui-même pour lui faire face. Clowis, malgré son masque impénétrable avait un côté vulnérable, perché sur pied, sans sa jambe artificielle.
— Cela signifie que je ne coucherai plus avec toi, de jour comme de nuit.
— Tu t'es trouvé un autre protecteur ?
— Quand donc ? riposta Dan.
Il était exact qu'il avait rencontré tout un tas de gens fortunés en accompagnant Clowis, mais ce dernier ne le quittait guère des yeux et Dan était resté à ses côtés sans chercher à créer des liens avec tout ce beau monde.
Clowis dut réaliser de lui-même que sa théorie ne reposait sur aucun fondement, car il demanda :
— Pourquoi ?
— En quoi cela t'importe ? Les types qui sont prêt à vendre leur corps, cela court les rues.
— Je peux te payer plus.
Il prenait vraiment son portefeuille pour une baguette magique, songea Dan avec emportement.
— Tu me proposerais toute fortune que je ne coucherai plus avec toi ! s'écria-t-il.
Il lui tourna le dos, cela ne servait à rien de continuer à lui parler.
— Je ne comprends pas, mais ne quitte pas.
Dan vit à nouveau volte-face. Clowis donnait toujours des ordres. Aux autres de s'exécuter. Pas de supplique, pas de détresse. Alors, pourquoi tenait-il tant à ce qu'il reste ? Une affaire d'orgueil ? Non, ce n'était pas son genre...
3 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour ^_^
Clowis est trop mignon dans ses réactions quand au possible départ de Dan ^^
Ces deux là forment un couple formidable et j'ai hâte de voir comment Clowis va faire pour garder Dan près de lui :) Vivement la suite
Je n'ai que rarement fait des personnages aussi peu doués que Clowis pour exprimer ce qu'ils ressentent, mais j'avoue que je retenterai bien à l'occasion. :)
Alala dans le genre relation avec communication zéro ils font fort eux aussi !!
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