Durant la soirée de nombreux sujets furent abordés : les actualités du moment, les placements banquiers, le journalisme, les jouets en bois, la peinture avec notamment les tableaux et croquis d'Ariel qui allaient bientôt être exposés, la littérature avec le prochain livre à paraître d'un certain Cole Sorière, le dernier film en date de Mael Prynse dont la popularité n'avait fait qu'augmenter ces dernières années si bien bien que même Dan qui n'avait ni le temps de regarder la télé ou d'aller au ciné avait entendu parler de lui.
Cependant, il était globalement largué. Il n'avait pas ouvert un livre ou un journal depuis près de dix ans, se contentant d'écouter à la radio les flashs infos et ses connaissances sur la peinture étaient encore bien timides. Quant aux histoires de gros sous, elles ne le passionnaient pas.
Les regards que Ariel et Jim d'un côté, et Vic et Dillon de l'autre, s'échangeaient n'aidaient pas.
En conséquence, la soirée parut fort longue à Dan. Que Jim ait toujours le mot pour rire et que Vic ne soit pas en reste ne la sauvait pas.
Une fois de retour dans le luxueux appartement de Clowis, Dan sut qu'il devait arrêter de tergiverser. S'il ne faisait rien, rien ne changerait entre eux jusqu'à ce que Clowis ne se déniche quelqu'un d'autre qui danserait mieux que lui.
— Passons dans la chambre à coucher, déclara Clowis d'un ton neutre, préambule à un brûlant corps à corps au lit qui serait ponctué par une généreuse enveloppe de billets.
— Non.
Clowis ne cilla pas devant ce refus clair et net.
— Tu es trop fatigué ? demanda-t-il d'une voix calme et posée.
— Ce n'est pas le problème. Je ne veux plus continuer comme ça.
— Ce que je te donne ne te suffit plus ? Combien alors ?
La résolution de Dan d'avouer ses sentiments s'effondra. C'était inutile. Clowis le considérait comme un type vénal. Ce n'était pas le cas. Il s'était prostitué pour son frère, enfin, pas complètement, parce qu'il aurait pu persévérer à tirer le diable par la queue. En un sens, il méritait que Clowis ne le pense qu'intéressé. Lui répondre qu'il voulait son cœur ne ferait que les embarrasser tout les deux.
— Tu crois vraiment que tout peut se résoudre avec de l'argent ? répliqua-t-il à la place avec un soupçon d'amertume
— Je suis bien placé pour savoir que non déclara Clowis en touchant sa jambe mutilée, mais il facilite les choses.
C'était vrai. Cela ne permettait pas que son frère endormi depuis trop longtemps ne sorte de son coma, mais qu'il reste branché avec une chance de se réveiller un jour.
— Allons dans la chambre, soupira Dan.
— Tu ne m'as pas dit, combien tu...
Dan plaqua sa bouche sur celle de Clowis pour l'empêcher de finir. Tant pis cela lui déplaisait... Ce serait la dernière fois aujourd'hui qu'il coucherait avec lui et la première qu'il ne prendrait pas l'argent après. Si Clowis ne comprenait pas, c'était son problème.
Cependant, il était globalement largué. Il n'avait pas ouvert un livre ou un journal depuis près de dix ans, se contentant d'écouter à la radio les flashs infos et ses connaissances sur la peinture étaient encore bien timides. Quant aux histoires de gros sous, elles ne le passionnaient pas.
Les regards que Ariel et Jim d'un côté, et Vic et Dillon de l'autre, s'échangeaient n'aidaient pas.
En conséquence, la soirée parut fort longue à Dan. Que Jim ait toujours le mot pour rire et que Vic ne soit pas en reste ne la sauvait pas.
Une fois de retour dans le luxueux appartement de Clowis, Dan sut qu'il devait arrêter de tergiverser. S'il ne faisait rien, rien ne changerait entre eux jusqu'à ce que Clowis ne se déniche quelqu'un d'autre qui danserait mieux que lui.
— Passons dans la chambre à coucher, déclara Clowis d'un ton neutre, préambule à un brûlant corps à corps au lit qui serait ponctué par une généreuse enveloppe de billets.
— Non.
Clowis ne cilla pas devant ce refus clair et net.
— Tu es trop fatigué ? demanda-t-il d'une voix calme et posée.
— Ce n'est pas le problème. Je ne veux plus continuer comme ça.
— Ce que je te donne ne te suffit plus ? Combien alors ?
La résolution de Dan d'avouer ses sentiments s'effondra. C'était inutile. Clowis le considérait comme un type vénal. Ce n'était pas le cas. Il s'était prostitué pour son frère, enfin, pas complètement, parce qu'il aurait pu persévérer à tirer le diable par la queue. En un sens, il méritait que Clowis ne le pense qu'intéressé. Lui répondre qu'il voulait son cœur ne ferait que les embarrasser tout les deux.
— Tu crois vraiment que tout peut se résoudre avec de l'argent ? répliqua-t-il à la place avec un soupçon d'amertume
— Je suis bien placé pour savoir que non déclara Clowis en touchant sa jambe mutilée, mais il facilite les choses.
C'était vrai. Cela ne permettait pas que son frère endormi depuis trop longtemps ne sorte de son coma, mais qu'il reste branché avec une chance de se réveiller un jour.
— Allons dans la chambre, soupira Dan.
— Tu ne m'as pas dit, combien tu...
Dan plaqua sa bouche sur celle de Clowis pour l'empêcher de finir. Tant pis cela lui déplaisait... Ce serait la dernière fois aujourd'hui qu'il coucherait avec lui et la première qu'il ne prendrait pas l'argent après. Si Clowis ne comprenait pas, c'était son problème.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour ^^
Cela fais du bien de lire autre chose que toutes ces atrocités du week-end, un peu d'amour dans ce monde de brute :)
J'espère que Dan aura su toucher le coeur de Clowis ^^
vivement la suite
Clowis a intérêt de comprendre le message >.<
Enregistrer un commentaire