Il s'écoula plusieurs jours durant lesquels ils unirent leurs corps encore et encore. Carmin avait toujours envie et osait être l'instigateur de nombre de leurs étreintes. Lou était heureusement tout aussi insatiable que lui.
Ils ne faisaient cependant pas que ça de leurs journées, ils parlaient également de poésie, d'astrologie et de la vie en général. Carmin se sentait bien dans la grotte de Lou, protégé du monde et de ses jugements. Et plus il en apprenait sur Lou, plus son amour pour lui grandissait. Dans ses bras, il s'épanouissait.
Lou ne parlait plus de le conduire au village, mais le nombre de préservatifs diminuait vitesse grand V et le dernier utilisé, Lou revint à la charge, de quoi rappeler à Carmin que si lui, il était tombé amoureux, la réciproque n'était pas vraie. Pour Lou, ce n'était que sexuel. Il était un amant passionné, pas avare en mots gentils, mais cela s'arrêtait là.
— Cela ne me dérange pas de le faire sans, argua Carmin.
Les yeux dorés étincelèrent.
— Moi si, et ça devrait te gêner toi aussi, entre les maladies et le nettoyage du sperme... Mais le problème, c'est surtout que tu as disparu de la circulation depuis des jours et des jours ! J'aurais dû descendre et prévenir les autorités depuis longtemps déjà. Au lieu de cela, tu m'as fait perdre la tête avec ta perverse innocence.
Devant la détermination de Lou à clore la parenthèse enchantée, Carmin se décida à dévoiler les sentiments qu'il avait gardé jusque là pour lui, craignant d'incommoder celui qui l'avait transformé, l'éveillant aux plaisirs charnels et à l'amour.
— Je t'aime.
La réponse ne se fit pas attendre, et tomba, féroce, implacable :
— Ah oui ? Eh bien, pas moi. Ce qu'on fait, c'est baiser. L'amour, c'est des conneries !
Carmin déglutit. Il avait espéré autre chose, croyant qu'au-delà de l'alchimie sexuelle, une connexion plus forte s'était établie entre eux. Il resta muet, incapable de trouver quoi que ce soit à dire devant ce rejet on ne peut plus clair.
— Allez, chéri, rassemble tes affaires à présent, on y va.
La voix de Lou était douce comme une caresse, mais ferme. Rien ne le ferait fléchir. Carmin obéit, la mort dans l'âme.
C'est sans échanger un mot qu'ils descendirent la montagne. Carmin était triste, mais ne pouvait en vouloir à Lou qui ne lui avait jamais rien promis.
Une fois dans la vallée, Lou se rendit directement au poste de police et prétendit que Carmin n'avait pas en état de bouger pendant bien plus longtemps que cela n'avait été le cas. Ils durent remplir de la paperasse, la disparition de Carmin ayant été en effet signalée et des recherches effectuées.
Quand ils furent libérés, Lou lança un « au revoir, mon chou » avant de commencer à s'éloigner, puis il revint sur ses pas et enfonça le bonnet rouge de Carmin de façon à ce qu'il lui couvre bien les oreilles.
— Fais attention à toi, d'accord ? Bonne continuation, ajouta-t-il, et tournant les talons, il s'éloigna à grandes enjambées.
Ils ne faisaient cependant pas que ça de leurs journées, ils parlaient également de poésie, d'astrologie et de la vie en général. Carmin se sentait bien dans la grotte de Lou, protégé du monde et de ses jugements. Et plus il en apprenait sur Lou, plus son amour pour lui grandissait. Dans ses bras, il s'épanouissait.
Lou ne parlait plus de le conduire au village, mais le nombre de préservatifs diminuait vitesse grand V et le dernier utilisé, Lou revint à la charge, de quoi rappeler à Carmin que si lui, il était tombé amoureux, la réciproque n'était pas vraie. Pour Lou, ce n'était que sexuel. Il était un amant passionné, pas avare en mots gentils, mais cela s'arrêtait là.
— Cela ne me dérange pas de le faire sans, argua Carmin.
Les yeux dorés étincelèrent.
— Moi si, et ça devrait te gêner toi aussi, entre les maladies et le nettoyage du sperme... Mais le problème, c'est surtout que tu as disparu de la circulation depuis des jours et des jours ! J'aurais dû descendre et prévenir les autorités depuis longtemps déjà. Au lieu de cela, tu m'as fait perdre la tête avec ta perverse innocence.
Devant la détermination de Lou à clore la parenthèse enchantée, Carmin se décida à dévoiler les sentiments qu'il avait gardé jusque là pour lui, craignant d'incommoder celui qui l'avait transformé, l'éveillant aux plaisirs charnels et à l'amour.
— Je t'aime.
La réponse ne se fit pas attendre, et tomba, féroce, implacable :
— Ah oui ? Eh bien, pas moi. Ce qu'on fait, c'est baiser. L'amour, c'est des conneries !
Carmin déglutit. Il avait espéré autre chose, croyant qu'au-delà de l'alchimie sexuelle, une connexion plus forte s'était établie entre eux. Il resta muet, incapable de trouver quoi que ce soit à dire devant ce rejet on ne peut plus clair.
— Allez, chéri, rassemble tes affaires à présent, on y va.
La voix de Lou était douce comme une caresse, mais ferme. Rien ne le ferait fléchir. Carmin obéit, la mort dans l'âme.
C'est sans échanger un mot qu'ils descendirent la montagne. Carmin était triste, mais ne pouvait en vouloir à Lou qui ne lui avait jamais rien promis.
Une fois dans la vallée, Lou se rendit directement au poste de police et prétendit que Carmin n'avait pas en état de bouger pendant bien plus longtemps que cela n'avait été le cas. Ils durent remplir de la paperasse, la disparition de Carmin ayant été en effet signalée et des recherches effectuées.
Quand ils furent libérés, Lou lança un « au revoir, mon chou » avant de commencer à s'éloigner, puis il revint sur ses pas et enfonça le bonnet rouge de Carmin de façon à ce qu'il lui couvre bien les oreilles.
— Fais attention à toi, d'accord ? Bonne continuation, ajouta-t-il, et tournant les talons, il s'éloigna à grandes enjambées.
2 commentaires:
Oh pinaise quel épisode on passe du chaud au froid polaire là ^o^
Pauvre Carmin ses sentiments ne sont pas partagés (enfin pour l'instant lol)
Vivement la suite ^__^ trop hâte de voir comment Carmin va faire sans son Lou
Mouais bah Lou tu feras moins le malin quand tu vas te retrouver tout seul dans ta grotte et que Carmin te manquera à mort !!
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