Les trois jours qui suivirent, Carmin fut incapable de bouger ou presque. A chaque mouvement, son corps lui faisait mal. Lou s'occupait de tout, lui apportant les repas au lit, allant même jusqu'à porter la nourriture à la bouche de Carmin, celui-ci ayant tendance à en mettre partout autrement.
Carmin passa beaucoup de temps à remercier et s'excuser. Lou l'embrassa à chaque fois, le coupant dans ses remerciements et excuses et lui assura à plus d'une reprise qu'ayant sa part de responsabilité, ce n'était que justice.
Quand Carmin put enfin se lever sans être soutenu, la première chose que fit Lou fut de sortir se promener. Arpenter la montagne était sa principale occupation. Entre travail et loisir, il n'y avait pas de différence pour lui.
Le cinquième jour, comme Carmin avait retrouvé la forme, Lou voulut le ramener dans la vallée, mais Carmin insista pour rester encore.
— Je sais que je m'impose, mais...
Lou l'empêcha d'achever d'un baiser, puis déclara :
— Ce n'est pas le problème, bébé, je me plais en ta compagnie, ce qui m'embête, c'est que personne ne sache où tu es.
— Cela n'a pas d'importance, réitéra Carmin.
— Tu devrais t'aimer un peu plus, mon chou. D'accord, tu n'es peut-être pas aussi extraordinaire que le disaient tes parents, mais tu n'es pas non plus le nul fini que tu t'imagines. C'est vrai que tu es maladroit, mais tu es toujours prêt à faire de ton mieux.
Carmin comprit alors que ce n'était pas à cause des petits noms doux, des baisers ou même des caresses qu'il ne voulait pas quitter Lou, c'était parce qu'il l'aimait. Il n'avait jamais été amoureux de sa vie auparavant, mais il était sûr que c'était ça qu'il ressentait pour le montagnard.
Avec autant d'audace que de maladresse, il posa ses lèvres sur celles de Lou. C'était la première fois qu'il prenait l'initiative.
Lou eut tôt fait de reprendre le contrôle du baiser, sa langue aspirant celle de Carmin. Ses grandes mains commencèrent à le dévêtir. Il lui mordilla le cou, puis les tétons. La douleur était légère, l'excitation grande. Il le caressait d'une manière délicieuse et Carmin qui aurait voulu lui donner le même plaisir, mais n'avait pas la plus petite idée de comment procéder, lui demanda ce qu'il pouvait faire.
Lou parut surpris, mais cela ne l'empêcha pas de répondre :
— Je suis sensible des oreilles, trésor.
Carmin en suivit les contours d'un doigt mal assuré.
Lou émit un petit rire.
— Comme ça, chéri... dit-il avant de lui lécher successivement les lobes, les suçant, puis les mordillant.
Sans laisser Carmin de marbre, cela ne lui fit pas trop d'effet.
Mais quand il tenta d'imiter Lou, la réaction de ce dernier fut tout autre.
— Tu vas me rendre fou, mon chou, grogna-t-il comme la bouche de Carmin s'activait avec ardeur.
Tout s'accéléra. Lou le prépara en hâte à être pénétré et s'enfonça en lui pour une étreinte sauvage.
Carmin passa beaucoup de temps à remercier et s'excuser. Lou l'embrassa à chaque fois, le coupant dans ses remerciements et excuses et lui assura à plus d'une reprise qu'ayant sa part de responsabilité, ce n'était que justice.
Quand Carmin put enfin se lever sans être soutenu, la première chose que fit Lou fut de sortir se promener. Arpenter la montagne était sa principale occupation. Entre travail et loisir, il n'y avait pas de différence pour lui.
Le cinquième jour, comme Carmin avait retrouvé la forme, Lou voulut le ramener dans la vallée, mais Carmin insista pour rester encore.
— Je sais que je m'impose, mais...
Lou l'empêcha d'achever d'un baiser, puis déclara :
— Ce n'est pas le problème, bébé, je me plais en ta compagnie, ce qui m'embête, c'est que personne ne sache où tu es.
— Cela n'a pas d'importance, réitéra Carmin.
— Tu devrais t'aimer un peu plus, mon chou. D'accord, tu n'es peut-être pas aussi extraordinaire que le disaient tes parents, mais tu n'es pas non plus le nul fini que tu t'imagines. C'est vrai que tu es maladroit, mais tu es toujours prêt à faire de ton mieux.
Carmin comprit alors que ce n'était pas à cause des petits noms doux, des baisers ou même des caresses qu'il ne voulait pas quitter Lou, c'était parce qu'il l'aimait. Il n'avait jamais été amoureux de sa vie auparavant, mais il était sûr que c'était ça qu'il ressentait pour le montagnard.
Avec autant d'audace que de maladresse, il posa ses lèvres sur celles de Lou. C'était la première fois qu'il prenait l'initiative.
Lou eut tôt fait de reprendre le contrôle du baiser, sa langue aspirant celle de Carmin. Ses grandes mains commencèrent à le dévêtir. Il lui mordilla le cou, puis les tétons. La douleur était légère, l'excitation grande. Il le caressait d'une manière délicieuse et Carmin qui aurait voulu lui donner le même plaisir, mais n'avait pas la plus petite idée de comment procéder, lui demanda ce qu'il pouvait faire.
Lou parut surpris, mais cela ne l'empêcha pas de répondre :
— Je suis sensible des oreilles, trésor.
Carmin en suivit les contours d'un doigt mal assuré.
Lou émit un petit rire.
— Comme ça, chéri... dit-il avant de lui lécher successivement les lobes, les suçant, puis les mordillant.
Sans laisser Carmin de marbre, cela ne lui fit pas trop d'effet.
Mais quand il tenta d'imiter Lou, la réaction de ce dernier fut tout autre.
— Tu vas me rendre fou, mon chou, grogna-t-il comme la bouche de Carmin s'activait avec ardeur.
Tout s'accéléra. Lou le prépara en hâte à être pénétré et s'enfonça en lui pour une étreinte sauvage.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode de ce début de semaine ^^
Lou me fais vraiment penser à un Loup avec sa sensibilité des oreilles lol
Carmin est trop mimi dans ses réactions et je suis impatiente de lire la suite XD
Le coup des oreilles, c'est fait pour, bien sûr ! :)
Bah tu m'étonnes que Carmin tombe amoureux, Lou est vraiment parfait avec lui !
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