Un quart d'heure plus tard, ils quittèrent la chaleur de l'abri. Dans la neige fraîche, avancer était difficile et chaque pas coûtait à Carmin dont le corps était endolori de partout. Il ne se plaignit toutefois pas, se contentant de grimacer puisque Lou était devant pour montrer le chemin ne pouvait pas le voir. Il trébucha à plus d'une reprise sans jamais tomber et puis Lou déclara finalement qu'ils étaient arrivés.
Carmin, perplexe, regarda autour de lui : tout était blanc à l'horizon et rien n'indiquait la présence d'une quelconque habitation.
Lou se mit alors à creuser à la neige à la main et le haut d'une porte rouge apparut.
Une fois à l'intérieur, il s'activa aussitôt pour allumer un feu dans un petit foyer de pierres. Carmin en profita pour contempler les lieux. Les parois rocheuses semblaient indiquer qu'ils étaient dans une grotte. Il n'y avait pas un seul meuble. Le couchage était constitué d'un amas de fourrures à côté duquel était posé un énorme sac à dos sur lequel reposait un recueil de poésie : Les Fleurs du Mal de Baudelaire. Dans un coin, des bûches, des bonbonnes d'eau minérale, des boîtes de conserve et des cagettes de pommes étaient empilées. Au-dessus, des saucissons étaient accrochés sur une barre soutenue par deux poteaux. A l'opposé, était étendu sur un fil quelques vêtements noirs, avec en dessous, une grande bassine remplie d'eau. C'était pour le moins rustique, davantage même que l'abri qu'ils venaient de quitter. De tout cela, on pouvait déduire que Lou n'était pas du genre à s'encombrer et appréciait la poésie et plus spécifiquement Baudelaire. Il était difficile de dire si le sac contenait d'autres livres.
— Comme tu peux le constater, je ne possède pas grand chose, déclara Lou en se redressant, le feu crépitant à présent joyeusement.
Carmin acquiesça. Cela avait un côté camping qui ne lui déplaisait pas.
— Et toi, comment est-ce chez toi ?
Carmin n'aimait pas particulièrement l'endroit où il vivait. Il était fonctionnel et c'était tout.
— Rien de spécial. C'est un banal appartement semblable à un cube avec des murs blancs de la cuisine à la salle de bains en passant par la chambre qui fait aussi salon. J'ai quelques cousins si besoin, pour transformer le lit en canapé.
Ils n'avaient pas servi jusqu'à présent, car il n'avait pas eu l'occasion de recevoir quiconque chez lui. Il fréquentait des gens, mais toutes les sorties avaient lieu à l'extérieur dans des bars ou des restaurants où il n'était pas rare qu'il se retrouve à payer pour les autres.
— Tu vis en ville, bien sûr ?
Carmin précisa dans laquelle et alla même jusqu'à lui dire son adresse complète, un détail inutile puisqu'il était impensable que Lou vienne un jour lui rendre visite. C'était le genre de truc qui poussait les gens à le voir comme un idiot.
Lou ne releva cependant pas et lui offrit de manger quelque chose.
Carmin, perplexe, regarda autour de lui : tout était blanc à l'horizon et rien n'indiquait la présence d'une quelconque habitation.
Lou se mit alors à creuser à la neige à la main et le haut d'une porte rouge apparut.
Une fois à l'intérieur, il s'activa aussitôt pour allumer un feu dans un petit foyer de pierres. Carmin en profita pour contempler les lieux. Les parois rocheuses semblaient indiquer qu'ils étaient dans une grotte. Il n'y avait pas un seul meuble. Le couchage était constitué d'un amas de fourrures à côté duquel était posé un énorme sac à dos sur lequel reposait un recueil de poésie : Les Fleurs du Mal de Baudelaire. Dans un coin, des bûches, des bonbonnes d'eau minérale, des boîtes de conserve et des cagettes de pommes étaient empilées. Au-dessus, des saucissons étaient accrochés sur une barre soutenue par deux poteaux. A l'opposé, était étendu sur un fil quelques vêtements noirs, avec en dessous, une grande bassine remplie d'eau. C'était pour le moins rustique, davantage même que l'abri qu'ils venaient de quitter. De tout cela, on pouvait déduire que Lou n'était pas du genre à s'encombrer et appréciait la poésie et plus spécifiquement Baudelaire. Il était difficile de dire si le sac contenait d'autres livres.
— Comme tu peux le constater, je ne possède pas grand chose, déclara Lou en se redressant, le feu crépitant à présent joyeusement.
Carmin acquiesça. Cela avait un côté camping qui ne lui déplaisait pas.
— Et toi, comment est-ce chez toi ?
Carmin n'aimait pas particulièrement l'endroit où il vivait. Il était fonctionnel et c'était tout.
— Rien de spécial. C'est un banal appartement semblable à un cube avec des murs blancs de la cuisine à la salle de bains en passant par la chambre qui fait aussi salon. J'ai quelques cousins si besoin, pour transformer le lit en canapé.
Ils n'avaient pas servi jusqu'à présent, car il n'avait pas eu l'occasion de recevoir quiconque chez lui. Il fréquentait des gens, mais toutes les sorties avaient lieu à l'extérieur dans des bars ou des restaurants où il n'était pas rare qu'il se retrouve à payer pour les autres.
— Tu vis en ville, bien sûr ?
Carmin précisa dans laquelle et alla même jusqu'à lui dire son adresse complète, un détail inutile puisqu'il était impensable que Lou vienne un jour lui rendre visite. C'était le genre de truc qui poussait les gens à le voir comme un idiot.
Lou ne releva cependant pas et lui offrit de manger quelque chose.
3 commentaires:
Merci pour ce nouveau chapitre. on en apprend un peu plus sur la vie solitaire de Lou qui finalement lui correspond bien.
Merci pour l'épisode du jour, c'est toujours un plaisir d'en apprendre plus sur les perso et là je suis comblée avec la visite de chez Lou ^^ je m'imaginais exactement ça lol comme une grotte
Vivement la suite tiens XD
Normal pour un Lou de vivre dans une tanière ;p
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