— Merci, trésor, déclara-t-il, en se détachant du corps de Carmin.
— C'est moi qui suit votre débiteur.
Les yeux d'or brillèrent d'un éclat dangereux et Lou gronda :
— Ne me dis pas que tu as couché avec moi pour me remercier de t'avoir sauvé la vie. Tu as trop pris ton pied pour cela.
Carmin vira à l'écarlate. C'est vrai qu'il s'était conduit comme un dévergondé. Et ce n'était pas du tout par reconnaissance qu'il avait agi, même si sa formule pouvait le laisser penser. Non, il avait vraiment l'impression que Lou lui avait fait un cadeau en l'enlaçant.
— Ce n'est pas ce que je voulais dire, balbutia-t-il.
Cela parut suffire à Lou.
— Parfait. Que dirais-tu de manger un bout à présent ? Je crois que nous sommes plus que réchauffés et que mon petit feu n'y est presque pour rien.
Carmin était gêné de se servir dans le panier de bonnes choses achetées pour Cole Sorière, mais il n'était pas bête au point de se laisser mourir de faim. Il pourrait toujours racheter des choses.
Lou s'extirpa du sac de couchage. Il était vraiment grand et très poilu. Il vérifia où en était le séchage de leurs vêtements respectifs, s'empara du panier et revint au chaud aux côtés de Carmin qui résista difficilement à l'envie de se pelotonner contre lui.
— J'ai dressé l'inventaire, et ton écrivain, il aime le sucré ou je ne m'y connais pas.
— Oui, c'est un grand amateur de bonbons.
— Moi, je préfère le salé...
— Désolé, s'excusa Carmin, regrettant sincèrement de n'avoir rien pris pouvant plaire à Lou, même s'il n'avait pas prévu de le rencontrer.
— Après avoir baisé, un peu de sucre ne fait de mal à personne, répondit Lou. Ouvre la bouche, mon chou.
Carmin obéit et reçut un biscuit chocolaté. Le montagnard s'empara ensuite d'un morceau de galette qu'il mangea à belles dents.
Après la collation, il lui suggéra de prendre du repos. Carmin protesta. Lou insista. Carmin céda, toutefois persuadé qu'il ne parviendrait pas à dormir, mais il était épuisé et le sommeil le prit aussitôt.
Au réveil, il était seul dans le sac de couchage. Il eut un instant de panique, avant de se tourner et de voir son sauveur habillé d'un pull de laine gris et d'un pantalon noir molletonné, qui remettait du bois dans le feu.
— Assez en forme pour te lever, trésor ?
— Oui, murmura Carmin, en rougissant, de plus en plus sensible aux petits noms doux que Lou utilisait en permanence.
Oh, il savait bien qu'il ne fallait pas qu'il se leurre : le plus probable était que Lou ne se rappelait pas de son nom. Au mieux, ce dernier en dispensait généreusement à tout le monde. Impossible pourtant d'empêcher son cœur de tambouriner plus fort.
— C'est moi qui suit votre débiteur.
Les yeux d'or brillèrent d'un éclat dangereux et Lou gronda :
— Ne me dis pas que tu as couché avec moi pour me remercier de t'avoir sauvé la vie. Tu as trop pris ton pied pour cela.
Carmin vira à l'écarlate. C'est vrai qu'il s'était conduit comme un dévergondé. Et ce n'était pas du tout par reconnaissance qu'il avait agi, même si sa formule pouvait le laisser penser. Non, il avait vraiment l'impression que Lou lui avait fait un cadeau en l'enlaçant.
— Ce n'est pas ce que je voulais dire, balbutia-t-il.
Cela parut suffire à Lou.
— Parfait. Que dirais-tu de manger un bout à présent ? Je crois que nous sommes plus que réchauffés et que mon petit feu n'y est presque pour rien.
Carmin était gêné de se servir dans le panier de bonnes choses achetées pour Cole Sorière, mais il n'était pas bête au point de se laisser mourir de faim. Il pourrait toujours racheter des choses.
Lou s'extirpa du sac de couchage. Il était vraiment grand et très poilu. Il vérifia où en était le séchage de leurs vêtements respectifs, s'empara du panier et revint au chaud aux côtés de Carmin qui résista difficilement à l'envie de se pelotonner contre lui.
— J'ai dressé l'inventaire, et ton écrivain, il aime le sucré ou je ne m'y connais pas.
— Oui, c'est un grand amateur de bonbons.
— Moi, je préfère le salé...
— Désolé, s'excusa Carmin, regrettant sincèrement de n'avoir rien pris pouvant plaire à Lou, même s'il n'avait pas prévu de le rencontrer.
— Après avoir baisé, un peu de sucre ne fait de mal à personne, répondit Lou. Ouvre la bouche, mon chou.
Carmin obéit et reçut un biscuit chocolaté. Le montagnard s'empara ensuite d'un morceau de galette qu'il mangea à belles dents.
Après la collation, il lui suggéra de prendre du repos. Carmin protesta. Lou insista. Carmin céda, toutefois persuadé qu'il ne parviendrait pas à dormir, mais il était épuisé et le sommeil le prit aussitôt.
Au réveil, il était seul dans le sac de couchage. Il eut un instant de panique, avant de se tourner et de voir son sauveur habillé d'un pull de laine gris et d'un pantalon noir molletonné, qui remettait du bois dans le feu.
— Assez en forme pour te lever, trésor ?
— Oui, murmura Carmin, en rougissant, de plus en plus sensible aux petits noms doux que Lou utilisait en permanence.
Oh, il savait bien qu'il ne fallait pas qu'il se leurre : le plus probable était que Lou ne se rappelait pas de son nom. Au mieux, ce dernier en dispensait généreusement à tout le monde. Impossible pourtant d'empêcher son cœur de tambouriner plus fort.
2 commentaires:
Merci pour cet épisode ^^ on ressent la peine de Carmin même s'il veut croire aux mots tendres de Lou
J'aime énormément Lou et son langage cru ponctué de mots doux lol
Plus l'histoire avance et plus je suis curieuse de voir si Lou est sincère avec Carmin ou si c'est juste pour le plaisir XD
Lou est sincère parce qu'il n'a pas prétendu que c'était pour autre chose que pour le plaisir. Clairement, pour les sentiments, c'est une autre histoire. C'est d'ailleurs vrai aussi pour Carmin.
Heureuse que tu apprécies Lou ! :)
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