Quand il reprit conscience, il était trop faible pour ouvrir les yeux, mais il sut de suite qu'il n'était plus dehors. Au lieu de sentir sous lui et sur lui le moelleux humide de la neige, c'était dur et sec. Tout son corps était douloureux comme s'il était passé au rouleau compresseur, mais il n'était plus aussi glacé. Ses vêtements gelés semblaient avoir disparus. Une masse brûlante était collée contre lui, l'enveloppant d'une chaleur bienfaisante.
Il finit par comprendre que c'était quelqu'un et non quelque chose. Il voulut s'écarter, embarrassé, mais ne le put vraiment. Il était à priori dans un sac de couchage. Les bras qui l'enlaçaient le ramenèrent plus près. La personne qui le maintenait contre elle était nue elle aussi, réalisa Carmin avec gêne. Jamais il n'avait partagé une telle intimité avec quelqu'un. Il se demanda si c'était Cole Sorière qui l'avait retrouvé par chance à quelques mètres de son chalet. Il voulut parler, remercier, dire que cela allait mieux, qu'ils étaient inutiles qu'ils restent collés ainsi, à présent qu'il était réchauffé, mais il n'émit qu'une plainte indistincte. Son corps ne lui obéissait pas, pas plus ses paupières que ses cordes vocales. Cole Sorière, si c'était lui, se mit à lui frotter la peau. Ses mains étaient rugueuses et il bouchonnait vigoureusement plus qu'il ne le caressait et pourtant le pénis de Carmin s'érigea à sa grande honte. Personne ne l'avait jamais touché comme ça.
Les mains étrangères qui frictionnaient ses cuisses, finirent par entrer en contact avec son sexe. Carmin aurait voulu se justifier, mais ne put émettre qu'un gargouillis.
— Ça t'excite d'être étrillé ? Tant mieux, tu ne t'en réchaufferas que plus vite.
La voix grave à son oreille, fit frémir Carmin. Les doigts de l'homme se refermèrent sur son pénis, le caressant de haut en bas, effectuant de délicieux petits cercles sur son gland. Carmin crut mourir. L'autre main s'empara de ses bourses, les faisant rouler délicatement. Carmin éjacula. Il aurait voulu mourir.
Quelque chose de dur lui rentrait dans la fesse droite : le pénis de celui qui venait de le faire jouir. Carmin éprouva l'envie de le toucher en retour et une vérité qu'il avait toujours voulu éviter de voir en face se fit jour en lui : il était désespérément gay. S'il avait tenté sa chance auprès des femmes, c'était à la recherche de la normalité. Il n'avait pas besoin d'être plus différent qu'il ne l'était déjà et il avait préféré faire comme si. Quelques larmes perlèrent à ses cils. Il remua pour mieux sentir le membre brûlant de celui qui l'avait arraché au linceul de neige.
— Quel enthousiasme, mon chou !
Carmin arrêta de se tortiller. Il avait perdu la tête à se comporter ainsi avec un parfait inconnu qui ne l'avait caressé que pour l'aider à se dégeler. Il n'empêche qu'être appelé « mon chou » c'était infiniment plus doux que tous les sobriquets dont on l'avait affublé au cours de sa vie.
Il finit par comprendre que c'était quelqu'un et non quelque chose. Il voulut s'écarter, embarrassé, mais ne le put vraiment. Il était à priori dans un sac de couchage. Les bras qui l'enlaçaient le ramenèrent plus près. La personne qui le maintenait contre elle était nue elle aussi, réalisa Carmin avec gêne. Jamais il n'avait partagé une telle intimité avec quelqu'un. Il se demanda si c'était Cole Sorière qui l'avait retrouvé par chance à quelques mètres de son chalet. Il voulut parler, remercier, dire que cela allait mieux, qu'ils étaient inutiles qu'ils restent collés ainsi, à présent qu'il était réchauffé, mais il n'émit qu'une plainte indistincte. Son corps ne lui obéissait pas, pas plus ses paupières que ses cordes vocales. Cole Sorière, si c'était lui, se mit à lui frotter la peau. Ses mains étaient rugueuses et il bouchonnait vigoureusement plus qu'il ne le caressait et pourtant le pénis de Carmin s'érigea à sa grande honte. Personne ne l'avait jamais touché comme ça.
Les mains étrangères qui frictionnaient ses cuisses, finirent par entrer en contact avec son sexe. Carmin aurait voulu se justifier, mais ne put émettre qu'un gargouillis.
— Ça t'excite d'être étrillé ? Tant mieux, tu ne t'en réchaufferas que plus vite.
La voix grave à son oreille, fit frémir Carmin. Les doigts de l'homme se refermèrent sur son pénis, le caressant de haut en bas, effectuant de délicieux petits cercles sur son gland. Carmin crut mourir. L'autre main s'empara de ses bourses, les faisant rouler délicatement. Carmin éjacula. Il aurait voulu mourir.
Quelque chose de dur lui rentrait dans la fesse droite : le pénis de celui qui venait de le faire jouir. Carmin éprouva l'envie de le toucher en retour et une vérité qu'il avait toujours voulu éviter de voir en face se fit jour en lui : il était désespérément gay. S'il avait tenté sa chance auprès des femmes, c'était à la recherche de la normalité. Il n'avait pas besoin d'être plus différent qu'il ne l'était déjà et il avait préféré faire comme si. Quelques larmes perlèrent à ses cils. Il remua pour mieux sentir le membre brûlant de celui qui l'avait arraché au linceul de neige.
— Quel enthousiasme, mon chou !
Carmin arrêta de se tortiller. Il avait perdu la tête à se comporter ainsi avec un parfait inconnu qui ne l'avait caressé que pour l'aider à se dégeler. Il n'empêche qu'être appelé « mon chou » c'était infiniment plus doux que tous les sobriquets dont on l'avait affublé au cours de sa vie.
2 commentaires:
Rien de tel pour entamer la semaine qu'un épisode chaud comme celui là lol
Merci c'est trop cool de lire enfin le conte qui concerne Carmin ^^
Hâte de voir qui est la personne mystère XD
Hey beh, ça perd pas de temps pour fricoter dans cette histoire !
J'aime ça :D
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