Son inspiration s'étant envolée, comme Hans, Cole resta devant la page blanche, mangeant bonbon sur bonbon, mais rien ne vint. Les mots l'avaient déserté et ses personnages demeuraient muets.
Les heures s'écoulèrent lentement jusqu'au soir. Cole alla finalement se coucher tôt sans avoir rien écrit. Cela irait mieux le lendemain, se rassura-t-il, alors qu'il se tournait et retournait dans son lit, le sommeil le fuyant.
Il se trompait. Après plusieurs semaines passées à prendre son petit déjeuner avec Hans, la cuisine lui parut sinistre. Il grignota une biscotte sans appétit et se mit au travail.
Sa muse l'avait quittée. La seule image qui lui venait, c'était celle de Hans, des larmes accrochées à ses cils. Qu'avait-il eu besoin de se montrer si féroce et de le blesser ? Ils auraient pu se quitter en bons termes... excepté que cela avait été impossible. Il avait été féroce pour ne pas céder.
Hans lui manquait atrocement. Il avait comme un trou à la place du cœur. Néanmoins, huit ans plus tôt, il s'était remis de son départ et il n'avait plus qu'à faire la même chose. S'il était parvenu à écrire, cela aurait été assurément plus facile.
Cole regarda les minutes s'égrainer, de plus en plus désespéré. Il ne suça que quelques bonbons, n'ayant pas la moindre envie de manger. Il ne se lava pas non plus.
Il se traîna pendant plusieurs jours ainsi, incapable d'avancer dans son roman en cours. Sa vie lui semblait finie. Peut-être Elisa avait eu raison de dire que c'est parce qu'il n'osait pas vivre pour de vrai qu'il imaginait des existences et aventures loin de sa réalité. Il s'inquiétait pour Hans. Avait-il réussi à se trouver un travail ? Mangeait-il à sa faim ? Il n'avait aucun moyen de s'en assurer, aucun moyen de le revoir. Il ne connaissait même pas son nom de famille. La seule façon de savoir comment il allait, c'était de lancer un détective privée sur ses traces. C'était tentant. S'il avait eu le téléphone ou internet, craquer eût été facile. Il n'allait cependant tout de même pas le faire surveiller de loin. Cela aurait été une atteinte à sa vie privée. Il avait décidé de libérer Hans et il devait s'y tenir. Cependant, au fond de lui, tout ce qu'il espérait, c'était que Hans revienne bien qu'il l'ait rejeté. C'était un désir fou et insensé.
Cole finit par se secouer. Il se força à écrire n'importe quoi pour désamorcer son blocage et à se sustenter un minimum.
Quand il fit l'effort de reprendre une douche, il contempla longuement la bouteille de savon liquide au coco avant de l'utiliser à la place de son habituel. Le parfum lui chatouilla doucement les narines. Il ferma les yeux et passa le savon sur son corps. C'était comme être enveloppé dans les bras de Hans. Son pénis s'érigea. Il le caressa doucement d'abord, puis énergiquement, jusqu'à jouir en soufflant le prénom du jeune homme.
Les heures s'écoulèrent lentement jusqu'au soir. Cole alla finalement se coucher tôt sans avoir rien écrit. Cela irait mieux le lendemain, se rassura-t-il, alors qu'il se tournait et retournait dans son lit, le sommeil le fuyant.
Il se trompait. Après plusieurs semaines passées à prendre son petit déjeuner avec Hans, la cuisine lui parut sinistre. Il grignota une biscotte sans appétit et se mit au travail.
Sa muse l'avait quittée. La seule image qui lui venait, c'était celle de Hans, des larmes accrochées à ses cils. Qu'avait-il eu besoin de se montrer si féroce et de le blesser ? Ils auraient pu se quitter en bons termes... excepté que cela avait été impossible. Il avait été féroce pour ne pas céder.
Hans lui manquait atrocement. Il avait comme un trou à la place du cœur. Néanmoins, huit ans plus tôt, il s'était remis de son départ et il n'avait plus qu'à faire la même chose. S'il était parvenu à écrire, cela aurait été assurément plus facile.
Cole regarda les minutes s'égrainer, de plus en plus désespéré. Il ne suça que quelques bonbons, n'ayant pas la moindre envie de manger. Il ne se lava pas non plus.
Il se traîna pendant plusieurs jours ainsi, incapable d'avancer dans son roman en cours. Sa vie lui semblait finie. Peut-être Elisa avait eu raison de dire que c'est parce qu'il n'osait pas vivre pour de vrai qu'il imaginait des existences et aventures loin de sa réalité. Il s'inquiétait pour Hans. Avait-il réussi à se trouver un travail ? Mangeait-il à sa faim ? Il n'avait aucun moyen de s'en assurer, aucun moyen de le revoir. Il ne connaissait même pas son nom de famille. La seule façon de savoir comment il allait, c'était de lancer un détective privée sur ses traces. C'était tentant. S'il avait eu le téléphone ou internet, craquer eût été facile. Il n'allait cependant tout de même pas le faire surveiller de loin. Cela aurait été une atteinte à sa vie privée. Il avait décidé de libérer Hans et il devait s'y tenir. Cependant, au fond de lui, tout ce qu'il espérait, c'était que Hans revienne bien qu'il l'ait rejeté. C'était un désir fou et insensé.
Cole finit par se secouer. Il se força à écrire n'importe quoi pour désamorcer son blocage et à se sustenter un minimum.
Quand il fit l'effort de reprendre une douche, il contempla longuement la bouteille de savon liquide au coco avant de l'utiliser à la place de son habituel. Le parfum lui chatouilla doucement les narines. Il ferma les yeux et passa le savon sur son corps. C'était comme être enveloppé dans les bras de Hans. Son pénis s'érigea. Il le caressa doucement d'abord, puis énergiquement, jusqu'à jouir en soufflant le prénom du jeune homme.
1 commentaire:
Whaou quel épisode merci O__O
J'en reste bouche bée après ça,on ressent bien que Cole est en manque de Hans lol
Du coup je suis encore plus impatiente de lire la suite pour savoir comment ils vont se rencontrer de nouveau XD
Enregistrer un commentaire