Dehors, sur le balcon, le vent d'octobre soufflait fort. Dillon serra les bras contre son torse tandis que Vic s'excusait de ne pas avoir pensé à ce détail.
— Le paysage en vaut la peine, déclara Dillon en toute sincérité.
La ville s'étendait en effet sous leurs yeux, scintillant de centaines de petites lumières.
— Tu veux que j'aille nous chercher des manteaux ?
Dillon secoua la tête. Pas question de déranger son hôte.
— J'ai froid aussi, précisa Vic.
Et, se mettant dans le dos du jeune homme, il l'enveloppa de ses bras.
Personne n''avait plus étreint Dillon ainsi depuis la mort de sa mère. Cette chaleur l'émut et sa vue se brouilla. Il ferma les paupières et abandonna sa tête en arrière sur l'épaule de Vic. Une bouche exigeante recouvrit alors la sienne. Dillon, en dépit de sa surprise, entrouvrit spontanément les lèvres et la langue de Vic s'insinua en lui.
C'était donc ça un baiser.
Le jeune homme poussa un léger soupir quand Vic le relâcha et rouvrit les yeux. Vic le regardait. Dillon sourit. Vic ne le trouvait pas répugnant, il l'avait embrassé. Qu'il l'aime, comme lui, n'était bien sûr pas envisageable...
— Rentrons, dit Vic avec brusquerie.
Ils repassèrent devant le lit. S'imaginant quel effet cela lui ferait d'y être caressé, Dillon marqua un temps d'arrêt devant qui n'échappa pas à Vic.
— Je ne t'ai pas fait monter pour coucher avec toi... Je reconnais toutefois que j'avais bien l'intention de te séduire. Après, si tu en as envie, c'est différent. Cependant, pas de fellations ou rapports non protégés sans que tu aies fait des tests de dépistage pour les MST.
Dillon resta interdit. Vic ne s'était-il donc pas rendu compte qu'il était totalement sous son charme ? Pas besoin de le séduire, c'était déjà fait, presque depuis le moment où il l'avait aidé à enfiler sa chaussure. Par ailleurs, la notion de séduction avait un côté romantique qui contrastait étrangement avec le pragmatisme des propos. Vic pouvait bien taxer son oncle de franchise, il était bâti sur le même modèle.
Vic se rapprocha et l'embrassa à nouveau. Sous l'effet de sa bouche qui goûtait à la sienne, Dillon se sentit à l'étroit dans son pantalon.
— Personne ne va s'étonner si ton absence se prolonge ? demanda-t-il d'une voix altérée.
Il avait envie que Vic le touche davantage. Sa peau le brûlait. Et, puisque Vic voulait miraculeusement bien de lui, il se moquait du reste. C'était maintenant ou jamais. La vie était pleine d'imprévus, tout pouvait basculer, il le savait depuis la mort de sa mère, le débarquement de Vivianne et ses filles le lui avait confirmé et son passage dans la rue le lui avait rappelé à la dure.
— Cela a beau être mon anniversaire, beaucoup de gens ne sont là que pour le buffet et se faire voir. Enfin, il y en a aussi qui sont venus pour me faire plaisir. Cependant, la fête devrait durer jusqu'au petit matin, donc, non, ce n'est pas un problème.
Dillon, lui, n'était pas supposé dépasser minuit selon les exigences de Vivianne. Il avait toutefois encore deux heures devant lui... Il s'essaya à donner un baiser.
— Le paysage en vaut la peine, déclara Dillon en toute sincérité.
La ville s'étendait en effet sous leurs yeux, scintillant de centaines de petites lumières.
— Tu veux que j'aille nous chercher des manteaux ?
Dillon secoua la tête. Pas question de déranger son hôte.
— J'ai froid aussi, précisa Vic.
Et, se mettant dans le dos du jeune homme, il l'enveloppa de ses bras.
Personne n''avait plus étreint Dillon ainsi depuis la mort de sa mère. Cette chaleur l'émut et sa vue se brouilla. Il ferma les paupières et abandonna sa tête en arrière sur l'épaule de Vic. Une bouche exigeante recouvrit alors la sienne. Dillon, en dépit de sa surprise, entrouvrit spontanément les lèvres et la langue de Vic s'insinua en lui.
C'était donc ça un baiser.
Le jeune homme poussa un léger soupir quand Vic le relâcha et rouvrit les yeux. Vic le regardait. Dillon sourit. Vic ne le trouvait pas répugnant, il l'avait embrassé. Qu'il l'aime, comme lui, n'était bien sûr pas envisageable...
— Rentrons, dit Vic avec brusquerie.
Ils repassèrent devant le lit. S'imaginant quel effet cela lui ferait d'y être caressé, Dillon marqua un temps d'arrêt devant qui n'échappa pas à Vic.
— Je ne t'ai pas fait monter pour coucher avec toi... Je reconnais toutefois que j'avais bien l'intention de te séduire. Après, si tu en as envie, c'est différent. Cependant, pas de fellations ou rapports non protégés sans que tu aies fait des tests de dépistage pour les MST.
Dillon resta interdit. Vic ne s'était-il donc pas rendu compte qu'il était totalement sous son charme ? Pas besoin de le séduire, c'était déjà fait, presque depuis le moment où il l'avait aidé à enfiler sa chaussure. Par ailleurs, la notion de séduction avait un côté romantique qui contrastait étrangement avec le pragmatisme des propos. Vic pouvait bien taxer son oncle de franchise, il était bâti sur le même modèle.
Vic se rapprocha et l'embrassa à nouveau. Sous l'effet de sa bouche qui goûtait à la sienne, Dillon se sentit à l'étroit dans son pantalon.
— Personne ne va s'étonner si ton absence se prolonge ? demanda-t-il d'une voix altérée.
Il avait envie que Vic le touche davantage. Sa peau le brûlait. Et, puisque Vic voulait miraculeusement bien de lui, il se moquait du reste. C'était maintenant ou jamais. La vie était pleine d'imprévus, tout pouvait basculer, il le savait depuis la mort de sa mère, le débarquement de Vivianne et ses filles le lui avait confirmé et son passage dans la rue le lui avait rappelé à la dure.
— Cela a beau être mon anniversaire, beaucoup de gens ne sont là que pour le buffet et se faire voir. Enfin, il y en a aussi qui sont venus pour me faire plaisir. Cependant, la fête devrait durer jusqu'au petit matin, donc, non, ce n'est pas un problème.
Dillon, lui, n'était pas supposé dépasser minuit selon les exigences de Vivianne. Il avait toutefois encore deux heures devant lui... Il s'essaya à donner un baiser.
5 commentaires:
Whaou trop trop bien l'épisode merci à toi ^^
La franchise de Vic et l'innocence de Dillon font vraiment bon ménage lol
En attendant la suite passe un bon week-end ^^ J'ai trop hâte de lire la suite XD
Non sérieux j'ai de plus en plus peur pour Dilllon que Vic de moque de lui aussi.sniff.j'ai des doutes...et vais devoir attendre la semaine prochaine 😊.merci beaucoup pour ton travail.bon weekend.
A la question est-ce que j'aime vous tenir en haleine ? La réponse est oui et non.
En fait, je suis obligée de couper quelque part (d'ailleurs, dès fois, c'est un vrai casse-tête) parce que si je ne garde pas un minimum d'avance, c'est la fin des épisodes réguliers.
Preuve que je ne suis pas sadique, l'épisode de lundi sera un peu plus long que d'habitude afin que ça coupe à un bon moment.
C'est romantique le coup des mst, il a raison évidemment mais il aurait puis le lui dire autrement.
Si non super chapitre, hâte de lire la suite
Moooow son premier baiser <3
Et j'ai été ému quand Vic le prend dans ses bras et que Dillon est tout chamboulé car personne ne l'a fait depuis la mort de sa mère
Cassie.
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