Durant la semaine, il eut enfin un entretien où il étrenna son costume, mais ce fut un échec, non pas à cause de la tenue, mais parce qu'il bafouilla et s'emmêla les pinceaux. Travailler ne lui faisait pas peur, mais se vendre, ça, il ne savait pas.
Finalement, ce fut le soir de la fête qui avait lieu au domicile de Vic Sanders. Ce n'était toutefois pas une petite soirée intime, confinée dans un luxueux appartement. Tout l'immeuble semblait appartenir à Vic Sanders. C'est un employé qui les introduisit, mais Vic ne tarda pas à apparaître, se faufilant dans la foule avec aisance, adressant au passage un mot aux gens.
Violetta, Virginia et Vivianne le saluèrent dans un bel ensemble, le remerciant pour son invitation. Dillon, lui, resta muet, dévorant des yeux Vic qui portait un costume noir et une chemise blanche au col déboutonné.
— Merci à vous d'être venus, déclara Vic. Dillon, je suis content de te revoir. Suis-moi, j'aimerai te présenter à quelqu'un, ajouta-t-il.
Il l'attrapa d'autorité par l'épaule.
— Peut-être pourrions... commença Vivianne, désireuse à ne pas en douter de s'incruster.
— Le buffet est là-bas, coupa Vic en pointant du doigt une masse de gens derrière lesquels on apercevait une longue table. A plus tard, assura-t-il.
Dillon n'eut que le temps de voir trois visages désappointés avant que Vic ne l'entraîne. Ils slalomèrent entre les invités jusqu'à un homme d'une quarantaine d'années aux cheveux poivre-sel qui ressemblait beaucoup à Vic : même nez aristocratique, même yeux bleus brillants, même forme de visage.
— Mon oncle Jim Sanders, voici Dillon, annonça Vic.
Jim Sanders puisque c'était son nom leva le verre qu'il tenait à la main en guise de salut.
Vic ne put aller plus loin dans les présentations, un beau jeune homme basané en jeans et t-shirt noir le sollicita. Vic s'éloigna, abandonnant Dillon auprès de son oncle.
— Tu es Dillon, donc, reprit Jim.
— Oui...
— Ta belle-mère t'avait mis à la rue à cause de ton homosexualité, et Vic a réussi à la convaincre de te reprendre, c'est ça ?
— Oui, confirma Dillon avec gêne, se demandant ce que Vic avait au juste raconté à son oncle.
— Après ou avant qu'il ait montré sa carte de visite ?
— Après, souffla Dillon.
— Mon neveu est naïf parfois.
Jim Sanders avait-il deviné que Vivianne ne s'était laissée attendrir que par intérêt ? Dillon, mal à l'aise, ne sut quoi répondre.
Jim reprit :
— Si elle te claque à nouveau la porte au nez, tu es le bienvenu chez moi, mais comme je n'ai rien d'un bon Samaritain, seulement si tu réchauffes mon lit.
Vic revint vers eux à ce moment-là et sans doute avait-il entendu la dernière partie de la phrase, car il protesta, le regard sombre :
— Mais qu'est-ce que tu racontes, oncle Jim ?
— Je fais des propositions indécentes à ton invité, répliqua Jim tranquillement.
— Je ne te l'ai pas présenté pour cela, objecta Vic.
— Dommage, rétorqua Jim.
Dillon ne savait où se mettre. Personne ne l'avait jamais approché ainsi. C'était flatteur, mais surtout dérangeant dans la mesure où l'oncle de Vic avait présenté cela comme un marché.
— Trouve-toi quelqu'un d'autre, déclara Vic. Viens Dillon, j'ai quelque chose à te montrer. A bientôt, oncle Jim.
— Amuse-toi bien, répondit Jim avant de boire une gorgée de son verre.
Finalement, ce fut le soir de la fête qui avait lieu au domicile de Vic Sanders. Ce n'était toutefois pas une petite soirée intime, confinée dans un luxueux appartement. Tout l'immeuble semblait appartenir à Vic Sanders. C'est un employé qui les introduisit, mais Vic ne tarda pas à apparaître, se faufilant dans la foule avec aisance, adressant au passage un mot aux gens.
Violetta, Virginia et Vivianne le saluèrent dans un bel ensemble, le remerciant pour son invitation. Dillon, lui, resta muet, dévorant des yeux Vic qui portait un costume noir et une chemise blanche au col déboutonné.
— Merci à vous d'être venus, déclara Vic. Dillon, je suis content de te revoir. Suis-moi, j'aimerai te présenter à quelqu'un, ajouta-t-il.
Il l'attrapa d'autorité par l'épaule.
— Peut-être pourrions... commença Vivianne, désireuse à ne pas en douter de s'incruster.
— Le buffet est là-bas, coupa Vic en pointant du doigt une masse de gens derrière lesquels on apercevait une longue table. A plus tard, assura-t-il.
Dillon n'eut que le temps de voir trois visages désappointés avant que Vic ne l'entraîne. Ils slalomèrent entre les invités jusqu'à un homme d'une quarantaine d'années aux cheveux poivre-sel qui ressemblait beaucoup à Vic : même nez aristocratique, même yeux bleus brillants, même forme de visage.
— Mon oncle Jim Sanders, voici Dillon, annonça Vic.
Jim Sanders puisque c'était son nom leva le verre qu'il tenait à la main en guise de salut.
Vic ne put aller plus loin dans les présentations, un beau jeune homme basané en jeans et t-shirt noir le sollicita. Vic s'éloigna, abandonnant Dillon auprès de son oncle.
— Tu es Dillon, donc, reprit Jim.
— Oui...
— Ta belle-mère t'avait mis à la rue à cause de ton homosexualité, et Vic a réussi à la convaincre de te reprendre, c'est ça ?
— Oui, confirma Dillon avec gêne, se demandant ce que Vic avait au juste raconté à son oncle.
— Après ou avant qu'il ait montré sa carte de visite ?
— Après, souffla Dillon.
— Mon neveu est naïf parfois.
Jim Sanders avait-il deviné que Vivianne ne s'était laissée attendrir que par intérêt ? Dillon, mal à l'aise, ne sut quoi répondre.
Jim reprit :
— Si elle te claque à nouveau la porte au nez, tu es le bienvenu chez moi, mais comme je n'ai rien d'un bon Samaritain, seulement si tu réchauffes mon lit.
Vic revint vers eux à ce moment-là et sans doute avait-il entendu la dernière partie de la phrase, car il protesta, le regard sombre :
— Mais qu'est-ce que tu racontes, oncle Jim ?
— Je fais des propositions indécentes à ton invité, répliqua Jim tranquillement.
— Je ne te l'ai pas présenté pour cela, objecta Vic.
— Dommage, rétorqua Jim.
Dillon ne savait où se mettre. Personne ne l'avait jamais approché ainsi. C'était flatteur, mais surtout dérangeant dans la mesure où l'oncle de Vic avait présenté cela comme un marché.
— Trouve-toi quelqu'un d'autre, déclara Vic. Viens Dillon, j'ai quelque chose à te montrer. A bientôt, oncle Jim.
— Amuse-toi bien, répondit Jim avant de boire une gorgée de son verre.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode ^^
Voilà mon imagination rentre en ébullition, Dillon qui trouve un emploi en tant qu'escort-boy voir prostitué (oh mon dieu je suis barjo lol)
Hâte de lire la suite XD
Je l'aime bien l'oncle, il est marrant.
Enfin la fête et donc enfin on voit le prince. Hâte de lire le prochain chapitre ? Heureusement qu'on est pas vendredi ^^
Jeckyll -> cela aurait pu être une piste intéressante à suivre...
cielou -> je ne pense pas trop spoiler en t'informant que l'oncle aura le droit à son conte.
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