— Merci beaucoup de me recevoir.
— Mais de rien, monsieur Sanders, même si j'avoue ne pas bien comprendre ni le but de votre visite ni votre lien avec Dillon, répondit Vivianne.
— Je viens de le rencontrer ce matin. Sans doute allez-vous trouver que je me mêle ce qui ne me regarde pas, mais nous avons un peu parlé lui et moi et...
Vivianne le coupa :
— Je ne sais pas ce qu'il vous a raconté, mais je ne l'ai mis à la porte sans ressources ! Je suis une bonne chrétienne ! Vous a-t-il seulement dit dans quelle situation je l'ai surpris, en train de se sodomiser avec une carotte au beau milieu du salon ?
Dillon aurait voulu mourir. La honte, ce n'était pas grand chose par rapport au froid et à la faim, mais c'était douloureux aussi. Même si Vic Sanders avait laissé entendre qu'il était gay, cela ne voulait pas dire qu'il allait trouver cela formidable de se masturber avec des légumes, surtout que Vivianne avait présenté les choses de la façon la pire possible. Dillon croisa le regard bleu lumineux de Vic Sanders, plein de reproches lui sembla-t-il, et se plongea aussitôt dans la contemplation de ses chaussures à bordures fourrées trouvées dans les poubelles.
— Il y a de quoi être choqué, en effet, et il ne m'avait pas précisé avoir reçu quoi que ce soit de votre part, répondit Vic Sanders.
La gorge de Dillon se serra. Il n'aurait pas dû le suivre et croire aux miracles. Il recula d'un pas.
Vivianne fit un laïus contre les homosexuels. Vic Sanders l'écouta, puis déclara :
— Tout de même, c'est de votre beau fils dont il s'agit. Vous avez le droit de ne pas apprécier, de refuser qu'il fasse quoi que ce soit de sexuel sous votre toit, mais vous pourriez lui laisser le temps de quitter le nid familial correctement.
Vivianne mentionna à nouveau la carotte et son choc. Dillon se demanda pourquoi il restait là, à subir ça, mais il le savait très bien : Vic Sanders. L'homme le fascinait de plus en plus. Ce n'était pas tant son physique, même s'il avait un sourire séduisant, que sa façon d'être.
— Et si vous l'aviez retrouvé en train de baiser une citrouille, ça aurait été pareil ou mieux ?
Dillon n'en crut pas ses oreilles. Vivianne parut suffoquée et Vic Sanders en profita pour continuer : d'abord, il s'excusa de sa grossièreté, puis cita un passage de la Bible sur le pardon et enfin suggéra à Vivianne d'accueillir à nouveau Dillon sous son toit.
Comme Vivianne gardait le silence, Vic Sanders reprit, après un regard à sa montre :
— Bien sûr, ce n'est pas facile pour vous, mais cela ne l'est pas non plus pour lui. Mais pourquoi ne pas lui donner une autre chance ? Si vous le souhaitez, nous pourrions encore en discuter plus tard, mais il va falloir que j'aille à mon travail... ce qui me fait penser que je ne vous ai pas donné ma carte.
Il la sortit de la poche de sa veste et la tendit à Vivianne qui la prit et se fit soudainement plus aimable :
— Vous savez, je suis contente que vous l'ayez ramené, car je regrettais de m'être laissée guider par mon indignation première.
— Vraiment ? Tout est bien qui finit bien alors.
— Parfaitement, et d'ailleurs monsieur Sanders, pour vous remercier, je souhaiterai vous inviter à dîner le week-end prochain. Seriez-vous libre?
— Ce n'est pas nécessaire...
— J'insiste. Vous nous feriez plaisir, n'est-ce pas Dillon ?
Le jeune homme acquiesça, même si l'attitude mielleuse de Vivianne ne lui disait rien qui vaille. Il voulait revoir Vic.
— Je suis pris la semaine prochaine...
— Dimanche dans quinze jours, alors ?
— C'est entendu. Je dois vous laisser à présent.
— Mais de rien, monsieur Sanders, même si j'avoue ne pas bien comprendre ni le but de votre visite ni votre lien avec Dillon, répondit Vivianne.
— Je viens de le rencontrer ce matin. Sans doute allez-vous trouver que je me mêle ce qui ne me regarde pas, mais nous avons un peu parlé lui et moi et...
Vivianne le coupa :
— Je ne sais pas ce qu'il vous a raconté, mais je ne l'ai mis à la porte sans ressources ! Je suis une bonne chrétienne ! Vous a-t-il seulement dit dans quelle situation je l'ai surpris, en train de se sodomiser avec une carotte au beau milieu du salon ?
Dillon aurait voulu mourir. La honte, ce n'était pas grand chose par rapport au froid et à la faim, mais c'était douloureux aussi. Même si Vic Sanders avait laissé entendre qu'il était gay, cela ne voulait pas dire qu'il allait trouver cela formidable de se masturber avec des légumes, surtout que Vivianne avait présenté les choses de la façon la pire possible. Dillon croisa le regard bleu lumineux de Vic Sanders, plein de reproches lui sembla-t-il, et se plongea aussitôt dans la contemplation de ses chaussures à bordures fourrées trouvées dans les poubelles.
— Il y a de quoi être choqué, en effet, et il ne m'avait pas précisé avoir reçu quoi que ce soit de votre part, répondit Vic Sanders.
La gorge de Dillon se serra. Il n'aurait pas dû le suivre et croire aux miracles. Il recula d'un pas.
Vivianne fit un laïus contre les homosexuels. Vic Sanders l'écouta, puis déclara :
— Tout de même, c'est de votre beau fils dont il s'agit. Vous avez le droit de ne pas apprécier, de refuser qu'il fasse quoi que ce soit de sexuel sous votre toit, mais vous pourriez lui laisser le temps de quitter le nid familial correctement.
Vivianne mentionna à nouveau la carotte et son choc. Dillon se demanda pourquoi il restait là, à subir ça, mais il le savait très bien : Vic Sanders. L'homme le fascinait de plus en plus. Ce n'était pas tant son physique, même s'il avait un sourire séduisant, que sa façon d'être.
— Et si vous l'aviez retrouvé en train de baiser une citrouille, ça aurait été pareil ou mieux ?
Dillon n'en crut pas ses oreilles. Vivianne parut suffoquée et Vic Sanders en profita pour continuer : d'abord, il s'excusa de sa grossièreté, puis cita un passage de la Bible sur le pardon et enfin suggéra à Vivianne d'accueillir à nouveau Dillon sous son toit.
Comme Vivianne gardait le silence, Vic Sanders reprit, après un regard à sa montre :
— Bien sûr, ce n'est pas facile pour vous, mais cela ne l'est pas non plus pour lui. Mais pourquoi ne pas lui donner une autre chance ? Si vous le souhaitez, nous pourrions encore en discuter plus tard, mais il va falloir que j'aille à mon travail... ce qui me fait penser que je ne vous ai pas donné ma carte.
Il la sortit de la poche de sa veste et la tendit à Vivianne qui la prit et se fit soudainement plus aimable :
— Vous savez, je suis contente que vous l'ayez ramené, car je regrettais de m'être laissée guider par mon indignation première.
— Vraiment ? Tout est bien qui finit bien alors.
— Parfaitement, et d'ailleurs monsieur Sanders, pour vous remercier, je souhaiterai vous inviter à dîner le week-end prochain. Seriez-vous libre?
— Ce n'est pas nécessaire...
— J'insiste. Vous nous feriez plaisir, n'est-ce pas Dillon ?
Le jeune homme acquiesça, même si l'attitude mielleuse de Vivianne ne lui disait rien qui vaille. Il voulait revoir Vic.
— Je suis pris la semaine prochaine...
— Dimanche dans quinze jours, alors ?
— C'est entendu. Je dois vous laisser à présent.
4 commentaires:
Hé bien quel épisode lol j'ai rie, j'ai tremblée face à la réaction de Vivianne et je croyais bien que Dillon allait prendre la poudre d'escampette ^^'
Je suis de plus en plus curieuse de voir jusqu'où cette histoire va aller, merci pour l'épisode du jour et vivement la suite bien entendu XD
"baiser une citrouille"!la pour le coup...ha ben non desolé j'arrive pas a imaginer,mais ca m'a fait mourir de rire! pour le coup c'est le retour des legumes maudits. pauvre Dillon. enfin,je me demande quel metier exerce notre prince! euh...pour rire: gyneco?
Gynéco, ça aurait été rigolo... :)
Haaaa nan mais Super Vic là il aurait pas pu lui proposer de l'héberger là plutôt que de le ramener dans cette maison où il va se faite sur-exploiter ??? Bouhou j'ai peur pour la suite !!
Cassie.
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