– Répète-moi ça.
– J'ai fait de la sorcellerie. Juste une fois, murmura Zibulinion.
– Les fées ne peuvent pas faire de la sorcellerie, ce n'est même pas interdit, c'est juste impossible. Du moins, je le croyais. Et tu as réussi ?
– Oui. Je suis parvenu à transformer la chouette dans un sens, puis dans l'autre. La sorcellerie ressemble furieusement à la féerie. Je pense que toutes les fées, si elles le souhaitaient, pourraient en faire.
– Ne compte pas sur moi pour essayer et vérifier ! Trop tabou à mon goût ! En attendant, tu es une énigme à toi tout seul. Tu sembles capable de tout...
– Relhnad aussi dit ça...
– Le professeur de sorts ? C'est lui qui a repéré le premier ta puissance magique, n'est-ce pas ?
C'était aussi lui qui lui avait permis de faire de la magie tout court, de déployer véritablement ses ailes, lui qui avait affirmé que l'adolescent était beau...
Zibulinion acquiesça en rougissant, espérant que le rendez-vous avec Relhnad se passerait bien. A lui, il ne lui avait pas encore avoué son expérience de la sorcellerie... Waltharan, Dame Nature soit louée, n'était pas aussi catastrophé qu'il l'avait imaginé.
– Tu as encore des choses à me révéler ?
Zibulinion hésita. Le fée des plantes ne fut pas dupe.
– Allez, crache le morceau.
– Je suis amoureux de Relhnad.
– Ça, je l'avais plus ou moins deviné. Tu as tendance à t'empourprer quand son nom vient dans la conversation.
Être aussi transparent était terriblement gênant.
– Tu crois que d'autres personnes l'ont remarqué ?
– Tu ne bavardes pas avec des tonnes de gens. Mon pauvre, tu te payes encore un amour à sens unique.
– Peut-être... Mais Dalynaida, c'était lui.
Waltharan secoua la tête.
– Avec tout ce que tu viens me raconter, je suis tenté de croire que tu es devenu fou. Mais admettons. Pourquoi aurait-il fait ça ?
Zibulinion se rappela alors d'une autre chose qu'il avait gardé pour lui : sa première fois avec Neyenje.
– C'est compliqué.
– Ah non ! Maintenant que tu as commencé, tu dois aller jusqu'au bout!
Se décharger de tous ses secrets était effrayant, mais libérateur, aussi, d'une voix extrêmement basse - ils étaient dans la rue quand même - Zibulinion avoua tout.
– Laisse-moi résumer... Tu as couché à la bibliothèque entre deux rayonnages avec Neyenje, coureur de jupons dont la réputation n'est plus à faire, Relhnad a deviné quelque chose, a voulu en savoir plus et a pris une fausse identité pour ça, parce qu'il t'aime lui aussi. C'est du pur délire ! En même temps, ça ne s'invente pas...
– Je n'y pas crois pas non plus, soupira Zibulinion.
Waltharan lui adressa un sourire.
– Tu as encore des révélations à faire ?
– Non, plus aucune.
Le fée des plantes savait les grandes lignes, restait juste les détails qui, eux, faisaient partis des fleurs de son jardin secret.
– J'ai fait de la sorcellerie. Juste une fois, murmura Zibulinion.
– Les fées ne peuvent pas faire de la sorcellerie, ce n'est même pas interdit, c'est juste impossible. Du moins, je le croyais. Et tu as réussi ?
– Oui. Je suis parvenu à transformer la chouette dans un sens, puis dans l'autre. La sorcellerie ressemble furieusement à la féerie. Je pense que toutes les fées, si elles le souhaitaient, pourraient en faire.
– Ne compte pas sur moi pour essayer et vérifier ! Trop tabou à mon goût ! En attendant, tu es une énigme à toi tout seul. Tu sembles capable de tout...
– Relhnad aussi dit ça...
– Le professeur de sorts ? C'est lui qui a repéré le premier ta puissance magique, n'est-ce pas ?
C'était aussi lui qui lui avait permis de faire de la magie tout court, de déployer véritablement ses ailes, lui qui avait affirmé que l'adolescent était beau...
Zibulinion acquiesça en rougissant, espérant que le rendez-vous avec Relhnad se passerait bien. A lui, il ne lui avait pas encore avoué son expérience de la sorcellerie... Waltharan, Dame Nature soit louée, n'était pas aussi catastrophé qu'il l'avait imaginé.
– Tu as encore des choses à me révéler ?
Zibulinion hésita. Le fée des plantes ne fut pas dupe.
– Allez, crache le morceau.
– Je suis amoureux de Relhnad.
– Ça, je l'avais plus ou moins deviné. Tu as tendance à t'empourprer quand son nom vient dans la conversation.
Être aussi transparent était terriblement gênant.
– Tu crois que d'autres personnes l'ont remarqué ?
– Tu ne bavardes pas avec des tonnes de gens. Mon pauvre, tu te payes encore un amour à sens unique.
– Peut-être... Mais Dalynaida, c'était lui.
Waltharan secoua la tête.
– Avec tout ce que tu viens me raconter, je suis tenté de croire que tu es devenu fou. Mais admettons. Pourquoi aurait-il fait ça ?
Zibulinion se rappela alors d'une autre chose qu'il avait gardé pour lui : sa première fois avec Neyenje.
– C'est compliqué.
– Ah non ! Maintenant que tu as commencé, tu dois aller jusqu'au bout!
Se décharger de tous ses secrets était effrayant, mais libérateur, aussi, d'une voix extrêmement basse - ils étaient dans la rue quand même - Zibulinion avoua tout.
– Laisse-moi résumer... Tu as couché à la bibliothèque entre deux rayonnages avec Neyenje, coureur de jupons dont la réputation n'est plus à faire, Relhnad a deviné quelque chose, a voulu en savoir plus et a pris une fausse identité pour ça, parce qu'il t'aime lui aussi. C'est du pur délire ! En même temps, ça ne s'invente pas...
– Je n'y pas crois pas non plus, soupira Zibulinion.
Waltharan lui adressa un sourire.
– Tu as encore des révélations à faire ?
– Non, plus aucune.
Le fée des plantes savait les grandes lignes, restait juste les détails qui, eux, faisaient partis des fleurs de son jardin secret.
4 commentaires:
Hé bien quel épisode lol merci à toi ^^
Zibu a quasi tout dévoilé à Waltharan et comme si bien dit à la fin de l'épisode reste plus que les détails qui resteront dans le jardin secret de Zibu
J'espère qu'après toutes ses révélations cela ne lui porteras pas préjudice avec Relhnad ^__^
Vivement la suite XD
Merci d'attendre toujours la suite qui s'écrit doucement, mais sûrement. :)
Whaltaran est vraiment compréhensif, j'espère qu'il en sera de même avec Relhnad :)
Merci pour ce super épisode comme toujours et à demain pour la suite^^
Je suis ravie d'avoir la suite, mais j'espère qu'il ne va pas regretté ses confidences
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