Zibulinion avait lu des choses au sujet du Comité.
– C'est l'organisme qui veille à ce que les fées restent des créatures de contes pour la grande majorité des humains ?
– Il ne gère pas que ça. Il est aussi en charge des relations avec les sorcières et autres individus doués de magie.
– De toute façon, peu importe le pourquoi... Je n'arriverai pas à garder une fausse apparence des semaines entières.
– Si.
– Mais j'étais vidé au bout d'une semaine à peine quand je suis parti à Daroilak !
– Je t'ai examiné en douce, comme tu sais, et tu avais encore de l'énergie magique à revendre. Ton épuisement était situé au niveau mental. Tu n'en pouvais plus parce que tu avais envie de te retrouver.
– Je ne suis pas une fille.
– En effet, tu es un adorable garçon aux pouvoirs incroyables, ce qui t'entraîne dans des situations pour le moins inconfortables.
Cela rimait. Relhnad le trouvait-il vraiment adorable avec ses yeux de chouettes, son nez courbé, sa rondeur ?
– Il n'y aucune d'échappatoire ?
– Tu es mineur et ta mère a donné les pleins pouvoirs à la directrice de Valeaige qui est une personne influente. Je crains que tu ne doives te résigner à devenir Aurobika et d'essayer de voir le côté positif : une année scolaire en moins. Mieux, concentre-toi sur le présent.
Relhnad dans sa chambre, debout à côté de son lit, au milieu de la nuit...
Le professeur de sorts continua :
– Les examens sont terminés et il ne reste plus qu'à fêter la fin de l'année scolaire avec le bal.
Cela ne réjouissait nullement Zibulinion. En dessous de son nom, aucune fille ne s'était inscrite, pas même une illusion féminine de Relhnad.
– Vous ne danserez pas avec moi, cette année ?
Dans sa fatigue, la question lui avait échappé, alors même s'il faisait tout pour ne pas se montrer exigeant avec son professeur.
– Non. Je n'aurais pas dû le faire l'année dernière. C'est risqué et stupide. Cela me coûte de l'avouer, mais mes illusions sont moins opaques que les tiennes.
Lui ? Plus doué en magie que Relhnad ? Cela fit pouffer Zibulinion.
– La bonne humeur revient ? Tant mieux ! Tu vas réussir à t'endormir ?
– Je ne sais pas.
L'abandon de sa mère. L'illusion d'Aurobika. Les menaces de la directrice. L'amour de Relhnad auquel il n'osait croire. Tout cela tournait dans sa tête.
– Que dirais-tu d'une berceuse ?
Zibulinion acquiesça. L'offre était curieuse, il n'était plus un gamin, mais il n'allait pas rater cette occasion unique d'entendre Relhnad chanter.
La voix du professeur s'éleva, pure et envoûtante : Les soucis s'évadent, la nuit te prend...Les rêves t'emportent tout comme le vent... Dors d'un sommeil d'or...
La dernière pensée de Zibulinion avant de sombrer fut qu'il y avait de la magie là-dedans.
– C'est l'organisme qui veille à ce que les fées restent des créatures de contes pour la grande majorité des humains ?
– Il ne gère pas que ça. Il est aussi en charge des relations avec les sorcières et autres individus doués de magie.
– De toute façon, peu importe le pourquoi... Je n'arriverai pas à garder une fausse apparence des semaines entières.
– Si.
– Mais j'étais vidé au bout d'une semaine à peine quand je suis parti à Daroilak !
– Je t'ai examiné en douce, comme tu sais, et tu avais encore de l'énergie magique à revendre. Ton épuisement était situé au niveau mental. Tu n'en pouvais plus parce que tu avais envie de te retrouver.
– Je ne suis pas une fille.
– En effet, tu es un adorable garçon aux pouvoirs incroyables, ce qui t'entraîne dans des situations pour le moins inconfortables.
Cela rimait. Relhnad le trouvait-il vraiment adorable avec ses yeux de chouettes, son nez courbé, sa rondeur ?
– Il n'y aucune d'échappatoire ?
– Tu es mineur et ta mère a donné les pleins pouvoirs à la directrice de Valeaige qui est une personne influente. Je crains que tu ne doives te résigner à devenir Aurobika et d'essayer de voir le côté positif : une année scolaire en moins. Mieux, concentre-toi sur le présent.
Relhnad dans sa chambre, debout à côté de son lit, au milieu de la nuit...
Le professeur de sorts continua :
– Les examens sont terminés et il ne reste plus qu'à fêter la fin de l'année scolaire avec le bal.
Cela ne réjouissait nullement Zibulinion. En dessous de son nom, aucune fille ne s'était inscrite, pas même une illusion féminine de Relhnad.
– Vous ne danserez pas avec moi, cette année ?
Dans sa fatigue, la question lui avait échappé, alors même s'il faisait tout pour ne pas se montrer exigeant avec son professeur.
– Non. Je n'aurais pas dû le faire l'année dernière. C'est risqué et stupide. Cela me coûte de l'avouer, mais mes illusions sont moins opaques que les tiennes.
Lui ? Plus doué en magie que Relhnad ? Cela fit pouffer Zibulinion.
– La bonne humeur revient ? Tant mieux ! Tu vas réussir à t'endormir ?
– Je ne sais pas.
L'abandon de sa mère. L'illusion d'Aurobika. Les menaces de la directrice. L'amour de Relhnad auquel il n'osait croire. Tout cela tournait dans sa tête.
– Que dirais-tu d'une berceuse ?
Zibulinion acquiesça. L'offre était curieuse, il n'était plus un gamin, mais il n'allait pas rater cette occasion unique d'entendre Relhnad chanter.
La voix du professeur s'éleva, pure et envoûtante : Les soucis s'évadent, la nuit te prend...Les rêves t'emportent tout comme le vent... Dors d'un sommeil d'or...
La dernière pensée de Zibulinion avant de sombrer fut qu'il y avait de la magie là-dedans.
2 commentaires:
Hé bien quel épisode, merci ^__^
Relhnad a su plus ou moins rassuré Zibu et le coup de la berceuse j'ai adoré ^^
Que nous réserves-tu encore comme rebondissement pour la suite lol, je suis curieuse de voir ça, vivement la suite XD
Tout ce que je peux dire, niveau rebondissements, c'est que je suis en train de boucler la 2ème année scolaire de Zibulinion...
Contente que la berceuse t'ait plu.:)
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