– Je vous assure que je n'arriverai pas à garder l'apparence d'Aurobika en permanence.
– Vous en avez le potentiel et d'ici la rentrée, vous y parviendrez. Si vous me décevez, vous savez que je peux être sévère.
Elle le menaçait d'un sort punitif à mots couverts. En même temps, ce qu'elle exigeait de lui avait tout d'une torture. L'ennui, c'est qu'elle pouvait lui infliger pire. Une fois encore, il était coincé.
– Et si j'échoue malgré mes efforts ?
– Ce n'est pas dans votre intérêt.
Zibulinion hocha la tête et attendit qu'elle l'autorise à s'en aller, ce qu'elle fit, mais après avoir exigé de lui qu'il tienne sa langue. Nul ne devait savoir, pas même les professeurs, toujours dans son intérêt, bien sûr.
Zibulinion se voyait mal disparaître sous une illusion sans en informer ses amis, mais se demandait s'il ne risquait pas gros s'il le faisait. Peut-être leur causerait-il du tort à eux aussi ? Pour Relhnad, c'était différent. Il avait de toute façon participé à la création d'Aurobika... Cependant, même sans ça, il lui en aurait parlé.
En attendant, cette horrible directrice avait gâché tous ses plans de le voir pendant les vacances.
Sans compter qu'à coup sûr, « Aurobika » devrait loger au dortoir des filles, loin de la chambre de Relhnad, privé de la possibilité de leçons de magie.
Il frappa à la porte du professeur de sorts, mais n'eut pas de réponse. Il gagna sa chambre et se coucha pour la nuit. La journée avait été longue entre les derniers examens et l'entrevue avec la directrice.
Le sommeil le déserta pourtant et les yeux grands ouverts, il contempla l'obscurité tandis que les minutes s'égrainaient. Sa mère avait réussi : elle n'aurait plus à s'occuper de lui. Quant à la directrice, elle lui faisait généreusement sauter une année de cours et choisir sa spécialité, mais elle le contraignait à s'effacer derrière une image illusoire : Aurobika. Zibulinion allait en quelque sorte disparaître.
Aux alentours d'une heure du matin, Zibulinion sentit soudain une présence dans la pièce.
– Relhnad ?
– Oui, c'est moi. Rendors-toi. Je ne voulais pas te réveiller. Je corrigeais des copies et je viens seulement de revenir et j'ai constaté que tu avais toqué tout à l'heure...
– Je ne dormais pas.
– Mais tu étais dans le noir... Qu'est-ce qui se passe ?
La lumière s'alluma. Zibulinion cligna des yeux, s'assit dans son lit et raconta tout ce qui s'était passé dans le bureau de la directrice.
Relhnad écouta jusqu'au bout. Une certaine perplexité se lisait sur son beau visage.
– J'avoue ne pas comprendre ce qui la motive. Je pourrais essayer de lui parler...
– Oh non ! C'est supposé être un secret. Elle se fâcherait contre moi et peut-être aussi contre vous.
– C'est vrai qu'elle n'est pas tendre quand on ne lui obéit pas. Il est vrai également qu'elle est ma supérieure hiérarchique et membre du Comité. Cette extravagante décision vient peut-être de là d'ailleurs...
– Vous en avez le potentiel et d'ici la rentrée, vous y parviendrez. Si vous me décevez, vous savez que je peux être sévère.
Elle le menaçait d'un sort punitif à mots couverts. En même temps, ce qu'elle exigeait de lui avait tout d'une torture. L'ennui, c'est qu'elle pouvait lui infliger pire. Une fois encore, il était coincé.
– Et si j'échoue malgré mes efforts ?
– Ce n'est pas dans votre intérêt.
Zibulinion hocha la tête et attendit qu'elle l'autorise à s'en aller, ce qu'elle fit, mais après avoir exigé de lui qu'il tienne sa langue. Nul ne devait savoir, pas même les professeurs, toujours dans son intérêt, bien sûr.
Zibulinion se voyait mal disparaître sous une illusion sans en informer ses amis, mais se demandait s'il ne risquait pas gros s'il le faisait. Peut-être leur causerait-il du tort à eux aussi ? Pour Relhnad, c'était différent. Il avait de toute façon participé à la création d'Aurobika... Cependant, même sans ça, il lui en aurait parlé.
En attendant, cette horrible directrice avait gâché tous ses plans de le voir pendant les vacances.
Sans compter qu'à coup sûr, « Aurobika » devrait loger au dortoir des filles, loin de la chambre de Relhnad, privé de la possibilité de leçons de magie.
Il frappa à la porte du professeur de sorts, mais n'eut pas de réponse. Il gagna sa chambre et se coucha pour la nuit. La journée avait été longue entre les derniers examens et l'entrevue avec la directrice.
Le sommeil le déserta pourtant et les yeux grands ouverts, il contempla l'obscurité tandis que les minutes s'égrainaient. Sa mère avait réussi : elle n'aurait plus à s'occuper de lui. Quant à la directrice, elle lui faisait généreusement sauter une année de cours et choisir sa spécialité, mais elle le contraignait à s'effacer derrière une image illusoire : Aurobika. Zibulinion allait en quelque sorte disparaître.
Aux alentours d'une heure du matin, Zibulinion sentit soudain une présence dans la pièce.
– Relhnad ?
– Oui, c'est moi. Rendors-toi. Je ne voulais pas te réveiller. Je corrigeais des copies et je viens seulement de revenir et j'ai constaté que tu avais toqué tout à l'heure...
– Je ne dormais pas.
– Mais tu étais dans le noir... Qu'est-ce qui se passe ?
La lumière s'alluma. Zibulinion cligna des yeux, s'assit dans son lit et raconta tout ce qui s'était passé dans le bureau de la directrice.
Relhnad écouta jusqu'au bout. Une certaine perplexité se lisait sur son beau visage.
– J'avoue ne pas comprendre ce qui la motive. Je pourrais essayer de lui parler...
– Oh non ! C'est supposé être un secret. Elle se fâcherait contre moi et peut-être aussi contre vous.
– C'est vrai qu'elle n'est pas tendre quand on ne lui obéit pas. Il est vrai également qu'elle est ma supérieure hiérarchique et membre du Comité. Cette extravagante décision vient peut-être de là d'ailleurs...
1 commentaire:
Merci pour cet épisode, j'étais sûre que Zibu allait en parler avec Relhnad ^^
tu as titillé ma curiosité avec cette histoire de Comité lol
Vivement la suite :)
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