Si Relhnad avait délibérément choisi un acte magique qui leur permettait de se toucher - et même un peu plus que ça - il ne se montra pas moins sérieux pour expliquer comment procéder.
Comme ils ne pourraient parler pour lancer le sort, Zibulinion émit des doutes sur ses capacités à réussir par le biais du seul mental, mais Relhnad sut le mettre à l'aise, d'abord en affirmant que l'adolescent y parviendrait, puis en faisant valoir qu'un échec ne prêterait pas à conséquence et que réessayer serait possible.
Dès que Zibulinion eut compris la théorie, ils s'assirent en tailleur l'un en face de l'autre sur le lit. Relhnad tendit son index et Zibulinion l'imita. Cependant, il le replia aussitôt et ramena sa main vers sa poitrine : il avait peur que le goût de sa peau soit mauvais.
Relhnad haussa un sourcil. Zibulinion, pour l'avoir beaucoup observé, savait que c'était chez le professeur de sorts un signe d'agacement.
Muselant sa crainte, Zibulinion présenta à nouveau son doigt.
La bouche chaude de Relhnad se referma sur son index et l'aspira. Zibulinion émit un son étranglé. C'était une vision et une sensation délicieuse. Il prit à son tour le doigt de son professeur. Nul doute que s'il n'avait pas joui il y a peu, le plaisir ressenti l'y aurait conduit.
Relhnad, de sa main libre, lui signala de se tenir prêt. Zibulinion se concentra et visualisa l'échange.
Au début, il ne se passa rien. Il n'y avait que le parfum de vanille dans sa bouche et la langue de Relhnad autour de son doigt, puis quelque chose coula de lui tandis qu'une chose brûlante entrait en lui et fusionnait avec son être. L'énergie magique de Relhnad se mêlait à la sienne dans une union étrange et merveilleuse. Avec lenteur, chacun libéra le doigt de l'autre.
– Cela a fonctionné sans soucis, tu n'avais pas besoin de t'inquiéter.
Zibulinion hocha la tête. Le goût infâme que sa peau pouvait avoir le travaillait toujours.
– Quelque chose te tracasse encore ?
Relhnad lisait en lui comme dans un livre ouvert. Zibulinion se frotta machinalement l'index qu'avait léché Relhnad, hésitant à exprimer ce qui le tourmentait.
Finalement, il répondit à côté, en rougissant :
– J'adore votre peau vanillée.
Cela suffit à Relhnad pour comprendre le problème.
– Je préfère le tien. Ambré. Ton parfum aussi est agréable, semblable à la douceur d'une nuit printanière.
Ces nouveaux compliments troublèrent Zibulinion.
Relhnad promit une nouvelle leçon de magie pour le lendemain soir, embrassa l'adolescent sur le front et s'éclipsa.
Zibulinion était comme en ébullition et ne voyait pas comment il allait pouvoir s'endormir. Pourtant, il n'eut aucun mal.
Il se réveilla heureux et en forme malgré sa courte nuit. Il espéra de ne pas avoir tout rêvé, et comme cette pensée l'effleurait, il sentit en lui l'énergie magique de Relhnad et sut que non.
Toute la journée, il fut souriant et son bonheur visible n'échappa pas à Waltharan. Interrogé, Zibulinion fut dans l'obligation de nier que quelque chose de bien lui soit arrivé. Il faisait confiance à Waltharan, mais était à peu près sûr que Relhnad ne serait pas d'accord pour qu'il révèle quoique ce soit.
Waltharan ne voulut pas le croire, alors Zibulinion opta pour une semi-vérité :
– J'ai appris un sort formidable.
– Toujours aussi studieux...
Zibulinion hocha la tête, regrettant de devoir taire la véritable raison de sa joie.
Comme ils ne pourraient parler pour lancer le sort, Zibulinion émit des doutes sur ses capacités à réussir par le biais du seul mental, mais Relhnad sut le mettre à l'aise, d'abord en affirmant que l'adolescent y parviendrait, puis en faisant valoir qu'un échec ne prêterait pas à conséquence et que réessayer serait possible.
Dès que Zibulinion eut compris la théorie, ils s'assirent en tailleur l'un en face de l'autre sur le lit. Relhnad tendit son index et Zibulinion l'imita. Cependant, il le replia aussitôt et ramena sa main vers sa poitrine : il avait peur que le goût de sa peau soit mauvais.
Relhnad haussa un sourcil. Zibulinion, pour l'avoir beaucoup observé, savait que c'était chez le professeur de sorts un signe d'agacement.
Muselant sa crainte, Zibulinion présenta à nouveau son doigt.
La bouche chaude de Relhnad se referma sur son index et l'aspira. Zibulinion émit un son étranglé. C'était une vision et une sensation délicieuse. Il prit à son tour le doigt de son professeur. Nul doute que s'il n'avait pas joui il y a peu, le plaisir ressenti l'y aurait conduit.
Relhnad, de sa main libre, lui signala de se tenir prêt. Zibulinion se concentra et visualisa l'échange.
Au début, il ne se passa rien. Il n'y avait que le parfum de vanille dans sa bouche et la langue de Relhnad autour de son doigt, puis quelque chose coula de lui tandis qu'une chose brûlante entrait en lui et fusionnait avec son être. L'énergie magique de Relhnad se mêlait à la sienne dans une union étrange et merveilleuse. Avec lenteur, chacun libéra le doigt de l'autre.
– Cela a fonctionné sans soucis, tu n'avais pas besoin de t'inquiéter.
Zibulinion hocha la tête. Le goût infâme que sa peau pouvait avoir le travaillait toujours.
– Quelque chose te tracasse encore ?
Relhnad lisait en lui comme dans un livre ouvert. Zibulinion se frotta machinalement l'index qu'avait léché Relhnad, hésitant à exprimer ce qui le tourmentait.
Finalement, il répondit à côté, en rougissant :
– J'adore votre peau vanillée.
Cela suffit à Relhnad pour comprendre le problème.
– Je préfère le tien. Ambré. Ton parfum aussi est agréable, semblable à la douceur d'une nuit printanière.
Ces nouveaux compliments troublèrent Zibulinion.
Relhnad promit une nouvelle leçon de magie pour le lendemain soir, embrassa l'adolescent sur le front et s'éclipsa.
Zibulinion était comme en ébullition et ne voyait pas comment il allait pouvoir s'endormir. Pourtant, il n'eut aucun mal.
Il se réveilla heureux et en forme malgré sa courte nuit. Il espéra de ne pas avoir tout rêvé, et comme cette pensée l'effleurait, il sentit en lui l'énergie magique de Relhnad et sut que non.
Toute la journée, il fut souriant et son bonheur visible n'échappa pas à Waltharan. Interrogé, Zibulinion fut dans l'obligation de nier que quelque chose de bien lui soit arrivé. Il faisait confiance à Waltharan, mais était à peu près sûr que Relhnad ne serait pas d'accord pour qu'il révèle quoique ce soit.
Waltharan ne voulut pas le croire, alors Zibulinion opta pour une semi-vérité :
– J'ai appris un sort formidable.
– Toujours aussi studieux...
Zibulinion hocha la tête, regrettant de devoir taire la véritable raison de sa joie.
3 commentaires:
Haaa un amour caché rien de tel pour pimenter l'histoire ^__^
Merci pour cet épisode, on a pu ressentir les doutes de Zibu mais aussi une "tension sexuelle" dans le fait d'échanger leur magie ^^
J'ai hâte de voir ce que l'avenir leur réserve XD
Pour le moment Relhnad et Zibulinion ne sont pas encore vraiment ensemble, malgré un amour partagé.
Dans ma boule de cristal, pour leur avenir, je vois des baisers et des obstacles. :)
Ouiiiiiii !!
J'aime comment ils s'avouent leur amour *.*
Mais hey !!! Super prof sexy n'est pas sérieux à propos de se contenter de ne faire que de la magie pendant 2 ans ? C'est de la torture :o
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