Le jour de son rendez-vous avec Waltharan, Zibulinion était sur les nerfs. Comme c'était la première fois qu'il voyait le fée des plantes à l'extérieur, il eut du mal à le reconnaître sans ses ailes, avec son banal jeans et sa veste.
Waltharan avait choisi comme lieu de rendez-vous un fleuriste. Plutôt qu'ils fassent un tour dans la boutique, Zibulinion suggéra qu'ils déambulent sans but.
Dès qu'il se fut assuré qu'il n'y avait personne autour d'eux, il trouva en lui le courage d'aborder le sujet d'Aurobika.
– L'année prochaine, je serais à Valeaige sans y être...
– Ce qui veut dire...?
– Je serais sous une illusion en permanence.
– Ordre de la directrice ? Comme à Daroilak ?
Zibulinion hocha la tête et ajouta :
– Normalement, je ne devrais pas t'en parler.
– Le contraire eût été étonnant. C'est mystérieux quand même qu'elle t'oblige à tout ça. Et ta mère, elle en pense quoi ?
– Elle n'en sait rien.
– Même si Validocielle est directrice d'école et membre du Comité, je me demande si elle a le droit... A moins que tu ne sois volontaire ?
– Mais non ! Noinilubiza m'a servi de leçon.
Waltharan eut une moue dubitative. Il n'avait pas l'air de lui avoir complètement pardonné cette tromperie, mais au moins il ne l'avait pas jugé de suite coupable de ce qui lui arrivait.
– Je serais ton ami qu'elle que soit ton apparence.
Zibulinion se sentit respirer plus librement à cette affirmation. Peu importe les griefs qui restaient à Waltharan s'ils ne remettaient pas en cause leur amitié.
– Merci.
– Entre les problèmes que tu as et ceux que tu vas chercher, tu es toujours jusqu'au cou dans les ennuis... Enfin, du moment que tu ne me fais pas de cachotteries, tout me va.
L'air manqua à nouveau à Zibulinion. Des secrets pour le fée des plantes, il en avait encore des tas : sa correspondance avec Antenhyo, son expérience avec la sorcellerie, sa triple spécialité, la vérité sur Dalynaida, son amour pour Relhnad...
Tout révéler, c'était risquer de le perdre, mais tout garder pour lui signait de toute façon à terme la destruction de leur amitié. Son manque d'honnêteté avait déjà bien failli tout détruire entre eux.
– J'ai le droit à un jardin secret, non ? demanda Zibulinion, espérant pouvoir ainsi s'en sortir.
Waltharan lui jeta un drôle de regard et s'exclama :
– Je savais bien que tu n'avais pas vidé tout ton sac ! Tu peux me faire confiance pourtant !
Zibulinion choisit de commencer par le moins compromettant : le fait qu'il était des bois, des plantes et des rêves.
Waltharan y réagit bien et le crut sans mal. Il avait déjà constaté son affinité avec les plantes, le savait inscrit dans les bois et cela collait avec l'intérêt que portait la directrice à l'adolescent.
Zibulinion enchaîna avec sa correspondance avec Antenhyo. Waltharan étant déjà au courant de sa bonne relation avec le sorcier mal peigné, il ne prit pas mal la chose.
– J'espère pour toi que personne ne tombera sur le corbeau messager.
Zibulinion hésita à poursuivre ses révélations et tâta le terrain avant de se lancer :
– Tu as déjà remarqué à quel point féérie et sorcellerie sont proches ?
– Les sorcières et les fées sont aussi différentes que la nuit et le jour.
– Je nie pas, mais les principes qui régissent nos magies sont similaires.
– Où veux-tu en venir ?
– J'ai métamorphosé une chouette en crapaud avec un sortilège que m'a appris Antenhyo.
Voilà, il l'avait dit.
Waltharan l'attrapa par le bras et s'immobilisa sur le trottoir, obligeant Zibulinion à faire de même.
Waltharan avait choisi comme lieu de rendez-vous un fleuriste. Plutôt qu'ils fassent un tour dans la boutique, Zibulinion suggéra qu'ils déambulent sans but.
Dès qu'il se fut assuré qu'il n'y avait personne autour d'eux, il trouva en lui le courage d'aborder le sujet d'Aurobika.
– L'année prochaine, je serais à Valeaige sans y être...
– Ce qui veut dire...?
– Je serais sous une illusion en permanence.
– Ordre de la directrice ? Comme à Daroilak ?
Zibulinion hocha la tête et ajouta :
– Normalement, je ne devrais pas t'en parler.
– Le contraire eût été étonnant. C'est mystérieux quand même qu'elle t'oblige à tout ça. Et ta mère, elle en pense quoi ?
– Elle n'en sait rien.
– Même si Validocielle est directrice d'école et membre du Comité, je me demande si elle a le droit... A moins que tu ne sois volontaire ?
– Mais non ! Noinilubiza m'a servi de leçon.
Waltharan eut une moue dubitative. Il n'avait pas l'air de lui avoir complètement pardonné cette tromperie, mais au moins il ne l'avait pas jugé de suite coupable de ce qui lui arrivait.
– Je serais ton ami qu'elle que soit ton apparence.
Zibulinion se sentit respirer plus librement à cette affirmation. Peu importe les griefs qui restaient à Waltharan s'ils ne remettaient pas en cause leur amitié.
– Merci.
– Entre les problèmes que tu as et ceux que tu vas chercher, tu es toujours jusqu'au cou dans les ennuis... Enfin, du moment que tu ne me fais pas de cachotteries, tout me va.
L'air manqua à nouveau à Zibulinion. Des secrets pour le fée des plantes, il en avait encore des tas : sa correspondance avec Antenhyo, son expérience avec la sorcellerie, sa triple spécialité, la vérité sur Dalynaida, son amour pour Relhnad...
Tout révéler, c'était risquer de le perdre, mais tout garder pour lui signait de toute façon à terme la destruction de leur amitié. Son manque d'honnêteté avait déjà bien failli tout détruire entre eux.
– J'ai le droit à un jardin secret, non ? demanda Zibulinion, espérant pouvoir ainsi s'en sortir.
Waltharan lui jeta un drôle de regard et s'exclama :
– Je savais bien que tu n'avais pas vidé tout ton sac ! Tu peux me faire confiance pourtant !
Zibulinion choisit de commencer par le moins compromettant : le fait qu'il était des bois, des plantes et des rêves.
Waltharan y réagit bien et le crut sans mal. Il avait déjà constaté son affinité avec les plantes, le savait inscrit dans les bois et cela collait avec l'intérêt que portait la directrice à l'adolescent.
Zibulinion enchaîna avec sa correspondance avec Antenhyo. Waltharan étant déjà au courant de sa bonne relation avec le sorcier mal peigné, il ne prit pas mal la chose.
– J'espère pour toi que personne ne tombera sur le corbeau messager.
Zibulinion hésita à poursuivre ses révélations et tâta le terrain avant de se lancer :
– Tu as déjà remarqué à quel point féérie et sorcellerie sont proches ?
– Les sorcières et les fées sont aussi différentes que la nuit et le jour.
– Je nie pas, mais les principes qui régissent nos magies sont similaires.
– Où veux-tu en venir ?
– J'ai métamorphosé une chouette en crapaud avec un sortilège que m'a appris Antenhyo.
Voilà, il l'avait dit.
Waltharan l'attrapa par le bras et s'immobilisa sur le trottoir, obligeant Zibulinion à faire de même.
2 commentaires:
Hé bien je sens que Zibu va se faire sermonner par Waltharan ^^"
Merci pour l'épisode, c'est cool que Zibu vide son sac et avoue certaines choses mais sa relation avec Relhnad va rester secrète pour l'instant je pense ^^
Passe un bon week-end et rdv pour le prochain épisode, j'ai hâte de voir ce que tu nous réserve de beau XD
Bon vendredi, bon week-end, et rdv lundi pour la réaction de Waltharan ! :)
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