Durant le
cours de sorts, Zibulinion scruta le visage de Relhnad, mais
rien dans l'attitude de ce dernier ne laissa supposer qu'il se
souvenait du rêve.
Zibulinion se décida donc à infiltrer les songes du professeur de sorts une seconde fois : le tunnel de brume, le visage endormi de Relhnad, fabuleusement beau et enfin, l'univers cotonneux.
Zibulinion s'étonna de se retrouver exactement dans le même décor. Il s'y mouva en silence jusqu'à ce qu'il repère Relhnad. Le professeur était à nouveau en compagnie du sosie de Zibulinion. Ils étaient nus tous les deux. Le sosie de Zibulinion était à quatre pattes, fesses en l'air. Relhnad, derrière, allait et venait, une main sur le pénis du sosie, l'autre jouant avec l'un des tétons.
Zibulinion dut s'y reprendre à deux fois pour sortir du rêve et se retrouva en sueur dans son lit, sa chemise de nuit mouillée de sperme.
Il venait de se nettoyer magiquement quand Relhnad se matérialisa dans sa chambre, le visage furieux, son peignoir bleu nuit non noué, ne cachant pas grand chose de la splendeur de son corps.
– Il est interdit de se promener dans les songes d'autrui sans leur consentement !
Zibulinion sentit le sang monter à son visage et il se recroquevilla sur son lit.
– Pardon, pardon. Je ne sais pas comment j'ai fait ça, je regrette d'avoir projeté mes désirs dans vos rêves...
Sans se défaire tout à fait de son énervement, Relhnad manifesta de la surprise :
– Mais qu'est-ce que tu racontes ? C'est ma magie qui était à l'œuvre, pas la tienne...
Zibulinion se demanda s'il avait bien entendu. Il tenta de justifier son intrusion en évoquant Dalynaida, mais il n'eut pas l'impression que ses propos faisaient sens.
Relhnad inspira profondément et vint s'asseoir sur le lit de Zibulinion où il réajusta son peignoir.
– Je te dois des explications et des excuses aussi... C'est moi qui manipule ma manière onirique pour te faire l'amour.
Zibulinion devait rêver. Il avait dû s'endormir. Son professeur ne pouvait avoir prononcé ces mots.
Mais Relhnad continua :
– Je sais qu'en tant qu'enseignant, je ne devrais pas m'autoriser, même en songe, à faire ça avec un de mes élèves, mais je ne suis qu'un fée, loin d'être parfait, même si les autres sont prompts à me mettre sur un piédestal... J'avoue. Dalynaida, c'était moi. J'étais jaloux. Je voulais savoir qui avait eu la chance de t'initier au plaisir des sens.
Zibulinion fut horrifié que Relhnad soit au courant. Par quel sort avait-il su ?
– Comment... ? souffla-t-il.
– Quand tu es venu te doucher. Je l'ai déduit à ta démarche de canard conjointe à ton embarras. Je m'étais persuadé que tu en étais venu à avoir des sentiments pour moi et la chute a été rude. J'ai crée Dalynaida dans le but d'apprendre qui était le chanceux parmi les fées de Valeaige. Je me suis d'autant plus piqué au jeu que c'était plaisant d'être avec toi sur un pied d'égalité. J'ai été heureux d'entendre que c'est moi qui occupais la première place dans ton cœur...
– Dalynaida... Enfin, vous vous êtes indigné.
– Une part de moi l'est, mais l'amour ne se raisonne pas, ce qui n'empêche pas, qu'entre nous, c'est impossible. Je suis ton professeur, tu es mon élève et nous avons dix neuf ans d'écart.
Zibulinion se décida donc à infiltrer les songes du professeur de sorts une seconde fois : le tunnel de brume, le visage endormi de Relhnad, fabuleusement beau et enfin, l'univers cotonneux.
Zibulinion s'étonna de se retrouver exactement dans le même décor. Il s'y mouva en silence jusqu'à ce qu'il repère Relhnad. Le professeur était à nouveau en compagnie du sosie de Zibulinion. Ils étaient nus tous les deux. Le sosie de Zibulinion était à quatre pattes, fesses en l'air. Relhnad, derrière, allait et venait, une main sur le pénis du sosie, l'autre jouant avec l'un des tétons.
Zibulinion dut s'y reprendre à deux fois pour sortir du rêve et se retrouva en sueur dans son lit, sa chemise de nuit mouillée de sperme.
Il venait de se nettoyer magiquement quand Relhnad se matérialisa dans sa chambre, le visage furieux, son peignoir bleu nuit non noué, ne cachant pas grand chose de la splendeur de son corps.
– Il est interdit de se promener dans les songes d'autrui sans leur consentement !
Zibulinion sentit le sang monter à son visage et il se recroquevilla sur son lit.
– Pardon, pardon. Je ne sais pas comment j'ai fait ça, je regrette d'avoir projeté mes désirs dans vos rêves...
Sans se défaire tout à fait de son énervement, Relhnad manifesta de la surprise :
– Mais qu'est-ce que tu racontes ? C'est ma magie qui était à l'œuvre, pas la tienne...
Zibulinion se demanda s'il avait bien entendu. Il tenta de justifier son intrusion en évoquant Dalynaida, mais il n'eut pas l'impression que ses propos faisaient sens.
Relhnad inspira profondément et vint s'asseoir sur le lit de Zibulinion où il réajusta son peignoir.
– Je te dois des explications et des excuses aussi... C'est moi qui manipule ma manière onirique pour te faire l'amour.
Zibulinion devait rêver. Il avait dû s'endormir. Son professeur ne pouvait avoir prononcé ces mots.
Mais Relhnad continua :
– Je sais qu'en tant qu'enseignant, je ne devrais pas m'autoriser, même en songe, à faire ça avec un de mes élèves, mais je ne suis qu'un fée, loin d'être parfait, même si les autres sont prompts à me mettre sur un piédestal... J'avoue. Dalynaida, c'était moi. J'étais jaloux. Je voulais savoir qui avait eu la chance de t'initier au plaisir des sens.
Zibulinion fut horrifié que Relhnad soit au courant. Par quel sort avait-il su ?
– Comment... ? souffla-t-il.
– Quand tu es venu te doucher. Je l'ai déduit à ta démarche de canard conjointe à ton embarras. Je m'étais persuadé que tu en étais venu à avoir des sentiments pour moi et la chute a été rude. J'ai crée Dalynaida dans le but d'apprendre qui était le chanceux parmi les fées de Valeaige. Je me suis d'autant plus piqué au jeu que c'était plaisant d'être avec toi sur un pied d'égalité. J'ai été heureux d'entendre que c'est moi qui occupais la première place dans ton cœur...
– Dalynaida... Enfin, vous vous êtes indigné.
– Une part de moi l'est, mais l'amour ne se raisonne pas, ce qui n'empêche pas, qu'entre nous, c'est impossible. Je suis ton professeur, tu es mon élève et nous avons dix neuf ans d'écart.
3 commentaires:
Merci pour cet épisode, grâce à toi j'ai pleuré comme une madeleine à la fin ^o^
Enfin Relhnad se dévoile à Zibu mais pour au final lui dire qu'ils n'ont aucune chance d'être ensemble c'est trop triste T__T mais bon l'histoire n'est pas finie ^^
Vivement la suite XD
Non, l'histoire n'est pas finie... Et c'est déjà beau, la réciprocité, non ? :)
Bonjour
Que de plaisir a lire cette suite surtout qu'elle prend une tournure a l'avantage de notre héros
Je me doutais bien que la petite fée et le professeur de sorts ne pouvaient être qu'une seule et même personne.
Leur amour est réciproque c'est déjà ça.
Comme quoi y a pas que le physique qui compte.
Au plaisir de lire la suite.
Cordialement soso39100
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