Folebiol lui passa ses notes de cours. Waltharan travailla à ses côtés à la bibliothèque. Le corbeau d'Antenhyo déposa une lettre où le sorcier mal peigné exprimait ses regrets de ne pas avoir pu profiter mieux de sa présence à Daroilak et communiquait tout son enthousiasme pour la démonstration de talents de Zibulinion. L'un dans l'autre la journée fut bonne.
En début de soirée, Zibulinion prit son courage à deux mains et le cœur battant alla toquer à la porte de Relhnad.
Le professeur de sorts lui ouvrit immédiatement. Ses cheveux resplendissaient, et la robe bleue brillante qu'il portait se mariait à la perfection avec ses yeux.
– Qu'est-ce qui t'amène ? demanda-t-il avec un sourire à faire fondre un iceberg.
Zibulinion avait préparé avec soin sa réponse et il la débita d'une traite. Relhnad pour la première fois l'invita à entrer.
Sa chambre était peinte en bleu ciel du sol au plafond. En guise de lit, un moelleux nuage blanc flottait dans les airs. Trois piles de livres étaient disposés en dessous. A côté, un étroit placard argenté se dressait. Autrement, c'était vide.
– Commence par activer ton illusion habituelle. Je vais t'aider à la transformer par petites touches.
C'était exactement ce qu'avait suggéré la directrice, chose que l'adolescent s'était bien gardé de rapporter.
Zibulinion obtempéra. Dans sa poitrine, son cœur s'affolait et une petite voix répétait en lui : « il est là, je le vois, je l'entends, je le sens, je pourrais presque le toucher. »
Relhnad matérialisa sa baguette et un miroir ovale surgit du néant, reflétant l'illusion de la fée adolescente aux yeux noisettes. Comparée au professeur de sorts, elle était d'une beauté insignifiante.
Relhnad approcha la pointe de sa baguette qui se terminait par une lune du visage de l'adolescent.
Quand elle lui effleura les lèvres, un frémissement parcourut Zibulinion et les joues de la fée blonde rosirent, trahissant son propre rougissement. C'était d'ailleurs là une des difficultés de l'illusion : la faire accompagner les mouvements du corps et exprimer les sentiments.
Relhnad ne parut pas remarquer. Il continua. Sur le passage de la lune, le nez de l'illusion diminua, la courbe de la joue s'affina, le blond des cheveux s'éclaircit, les ailes se teintèrent.
Sous la pointe de cette baguette caressante qui se promenait sur lui, Zibulinion sentit la morsure du désir. Son pénis se durcit et s'érigea. Son illusion féminine le protégeait... mais pour combien de temps ?
Relhnad s'arrêta, mettant fin à la délicieuse torture. Zibulinion s'efforça de recouvrer son calme. Impossible. Il paniqua à l'idée que Relhnad lui demande de dissiper l'illusion.
– Et te voilà avec une apparence différente sans avoir à retravailler complètement toute l'image.
– Oui, je comprends. Merci beaucoup. Désolé de vous avoir dérangé. Je vais aller mettre au point tout cela. Bonne nuit, bredouilla Zibulinion.
Il se précipita vers la porte et se réfugia dans sa chambre, le souffle court et le visage brûlant. Il se débarrassa de l'illusion, défaisant du même coup la magie de Relhnad. Il remonta sa robe, écarta le tissu de son slip, libéra son sexe tendu et se toucha, les yeux clos, se souvenant de la caresse de la baguette du professeur de sorts sur son visage et ses ailes. Il ne tarda pas à jouir.
Le professeur de sorts n'avait pas dû comprendre sa hâte à partir. Zibulinion avait été impoli... Mais mieux valait ça plutôt que Relhnad ne découvre sa coupable excitation.
En début de soirée, Zibulinion prit son courage à deux mains et le cœur battant alla toquer à la porte de Relhnad.
Le professeur de sorts lui ouvrit immédiatement. Ses cheveux resplendissaient, et la robe bleue brillante qu'il portait se mariait à la perfection avec ses yeux.
– Qu'est-ce qui t'amène ? demanda-t-il avec un sourire à faire fondre un iceberg.
Zibulinion avait préparé avec soin sa réponse et il la débita d'une traite. Relhnad pour la première fois l'invita à entrer.
Sa chambre était peinte en bleu ciel du sol au plafond. En guise de lit, un moelleux nuage blanc flottait dans les airs. Trois piles de livres étaient disposés en dessous. A côté, un étroit placard argenté se dressait. Autrement, c'était vide.
– Commence par activer ton illusion habituelle. Je vais t'aider à la transformer par petites touches.
C'était exactement ce qu'avait suggéré la directrice, chose que l'adolescent s'était bien gardé de rapporter.
Zibulinion obtempéra. Dans sa poitrine, son cœur s'affolait et une petite voix répétait en lui : « il est là, je le vois, je l'entends, je le sens, je pourrais presque le toucher. »
Relhnad matérialisa sa baguette et un miroir ovale surgit du néant, reflétant l'illusion de la fée adolescente aux yeux noisettes. Comparée au professeur de sorts, elle était d'une beauté insignifiante.
Relhnad approcha la pointe de sa baguette qui se terminait par une lune du visage de l'adolescent.
Quand elle lui effleura les lèvres, un frémissement parcourut Zibulinion et les joues de la fée blonde rosirent, trahissant son propre rougissement. C'était d'ailleurs là une des difficultés de l'illusion : la faire accompagner les mouvements du corps et exprimer les sentiments.
Relhnad ne parut pas remarquer. Il continua. Sur le passage de la lune, le nez de l'illusion diminua, la courbe de la joue s'affina, le blond des cheveux s'éclaircit, les ailes se teintèrent.
Sous la pointe de cette baguette caressante qui se promenait sur lui, Zibulinion sentit la morsure du désir. Son pénis se durcit et s'érigea. Son illusion féminine le protégeait... mais pour combien de temps ?
Relhnad s'arrêta, mettant fin à la délicieuse torture. Zibulinion s'efforça de recouvrer son calme. Impossible. Il paniqua à l'idée que Relhnad lui demande de dissiper l'illusion.
– Et te voilà avec une apparence différente sans avoir à retravailler complètement toute l'image.
– Oui, je comprends. Merci beaucoup. Désolé de vous avoir dérangé. Je vais aller mettre au point tout cela. Bonne nuit, bredouilla Zibulinion.
Il se précipita vers la porte et se réfugia dans sa chambre, le souffle court et le visage brûlant. Il se débarrassa de l'illusion, défaisant du même coup la magie de Relhnad. Il remonta sa robe, écarta le tissu de son slip, libéra son sexe tendu et se toucha, les yeux clos, se souvenant de la caresse de la baguette du professeur de sorts sur son visage et ses ailes. Il ne tarda pas à jouir.
Le professeur de sorts n'avait pas dû comprendre sa hâte à partir. Zibulinion avait été impoli... Mais mieux valait ça plutôt que Relhnad ne découvre sa coupable excitation.
Il ne le revit pas avant le cours de sorts. Relhnad fut égal à lui-même, toujours beau et aimable. Zibulinion eut pour sa part un instant de trouble quand le professeur de sorts agita sa baguette pour montrer comment on pouvait économiser de l'énergie magique avec des mouvements précis et ajustés.
1 commentaire:
Whaou quel épisode, il commence tout en douceur pour monter en chaleur avant de refroidir d'un coup lol ^^
Merci pour cet épisode, décidément Zibu est trop mignon quand il est face à Relhnad ^o^
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserve encore de beau pour la suite de l'histoire XD
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