La douleur lancinante à son aile empêcha Zibulinion de bien dormir et il se réveilla épuisé. Une fée de douzième année lui dit tout le mal qu'elle pensait d'« elle » et la journée commença.
La popularité de la fée blonde aux yeux noisettes était désormais aussi mauvaise que la sienne propre. Zibulinion se résigna à cet état de fait. Il était bien forcé d'assumer les conséquences de son choix de faire plaisir aux sorcières plutôt qu'aux fées avec son numéro. Cependant, son aile en souffrance lui faisait appréhender les représailles de la directrice de Valeiage.
Le matin, les élèves de Daroilak s'affrontèrent dans le ciel, perchés sur leur balai, puis en concoctant des potions, sans bien sûr qu'aucune fée ne participe.
L'après-midi, en revanche, pour l'épreuve de natation, la majorité des fées s'inscrivit. Zibulinion, entre son illusion, son aile douloureuse et le manque de sommeil n'était pas en forme et il resta sur le bord de la piscine qui, pour le coup, ne différait pas de celles des humains : même petits carreaux au sol, même eau. Cependant, quand on se penchait au-dessus du bassin, il était impossible d'en voir le fond.
La vue des filles en maillots de bains - noirs ou violets pour les sorcières, majoritairement roses ou blancs pour les fées - laissa Zibulinion indifférent. En revanche, il fut troublé par celle des garçons fées qui lui fit regretter que Relhnad ne donne pas des cours de piscine...
Waltharan plongea, vêtu d'un maillot de bain vert pomme et Zibulinion admira la grâce avec laquelle le fée des plantes se mouvait, ses bras fendant l'eau pour atteindre le plus vite possible le bord opposé.
Il l'emporta avec plusieurs longueurs d'avance sur ses adversaires et Zibulinion l'applaudit énergiquement.
Les yeux bleu-vert de Waltharan croisèrent le siens et le fée des plantes lui adressa un léger sourire. Zibulinion le lui retourna avec timidité, pas sûr de comprendre ce que cela signifiait après toutes les critiques qu'il avait essuyé de sa part.
Le soir, après la dégustation d'un horrible et délicieux machin orangeâtre, Waltharan l'aborda et lui proposa de discuter ensemble avant de se rendre au dortoir.
Dans un couloir désert - si on exceptait une grosse araignée - le fée des plantes résolut le mystère du sourire dont il avait gratifié Zibulinion.
– Je m'excuse d'avoir été aussi sévère à ton égard. Grâce à Neyenje, j'ai réalisé que j'avais été injuste en refusant de croire que tu avais pu participer au festival de magie et au séjour à Daroilak sous cette apparence sans que la directrice ne le cautionne. J'ai aussi compris quand j'ai gagné tout à l'heure que tu étais sincèrement content pour moi et que si Noinilubiza est illusoire, toi qui est dessous ne l'est pas. A ma décharge, ce n'est pas facile d'accepter que la seule fille que j'ai jamais aimé n'en soit pas vraiment une. Quand je la vois faire la belle devant les autres, je suis jaloux. Mais tu es un garçon. Et moi, je suis attiré par le sexe opposé. Je t'apprécie énormément. Mais je ne peux pas t'aimer, car tu n'as ni vraiment de voix charmante ni cou de cygne...
Waltharan leva la main vers le visage illusoire de la fée blonde adolescente, puis avec un soupir la laissa retomber.
La popularité de la fée blonde aux yeux noisettes était désormais aussi mauvaise que la sienne propre. Zibulinion se résigna à cet état de fait. Il était bien forcé d'assumer les conséquences de son choix de faire plaisir aux sorcières plutôt qu'aux fées avec son numéro. Cependant, son aile en souffrance lui faisait appréhender les représailles de la directrice de Valeiage.
Le matin, les élèves de Daroilak s'affrontèrent dans le ciel, perchés sur leur balai, puis en concoctant des potions, sans bien sûr qu'aucune fée ne participe.
L'après-midi, en revanche, pour l'épreuve de natation, la majorité des fées s'inscrivit. Zibulinion, entre son illusion, son aile douloureuse et le manque de sommeil n'était pas en forme et il resta sur le bord de la piscine qui, pour le coup, ne différait pas de celles des humains : même petits carreaux au sol, même eau. Cependant, quand on se penchait au-dessus du bassin, il était impossible d'en voir le fond.
La vue des filles en maillots de bains - noirs ou violets pour les sorcières, majoritairement roses ou blancs pour les fées - laissa Zibulinion indifférent. En revanche, il fut troublé par celle des garçons fées qui lui fit regretter que Relhnad ne donne pas des cours de piscine...
Waltharan plongea, vêtu d'un maillot de bain vert pomme et Zibulinion admira la grâce avec laquelle le fée des plantes se mouvait, ses bras fendant l'eau pour atteindre le plus vite possible le bord opposé.
Il l'emporta avec plusieurs longueurs d'avance sur ses adversaires et Zibulinion l'applaudit énergiquement.
Les yeux bleu-vert de Waltharan croisèrent le siens et le fée des plantes lui adressa un léger sourire. Zibulinion le lui retourna avec timidité, pas sûr de comprendre ce que cela signifiait après toutes les critiques qu'il avait essuyé de sa part.
Le soir, après la dégustation d'un horrible et délicieux machin orangeâtre, Waltharan l'aborda et lui proposa de discuter ensemble avant de se rendre au dortoir.
Dans un couloir désert - si on exceptait une grosse araignée - le fée des plantes résolut le mystère du sourire dont il avait gratifié Zibulinion.
– Je m'excuse d'avoir été aussi sévère à ton égard. Grâce à Neyenje, j'ai réalisé que j'avais été injuste en refusant de croire que tu avais pu participer au festival de magie et au séjour à Daroilak sous cette apparence sans que la directrice ne le cautionne. J'ai aussi compris quand j'ai gagné tout à l'heure que tu étais sincèrement content pour moi et que si Noinilubiza est illusoire, toi qui est dessous ne l'est pas. A ma décharge, ce n'est pas facile d'accepter que la seule fille que j'ai jamais aimé n'en soit pas vraiment une. Quand je la vois faire la belle devant les autres, je suis jaloux. Mais tu es un garçon. Et moi, je suis attiré par le sexe opposé. Je t'apprécie énormément. Mais je ne peux pas t'aimer, car tu n'as ni vraiment de voix charmante ni cou de cygne...
Waltharan leva la main vers le visage illusoire de la fée blonde adolescente, puis avec un soupir la laissa retomber.
4 commentaires:
Quel épisode triste, entre Zibu qui souffre de son aile et des mots des autres fées, Waltharan et ses confidences et le fait qu'il lui dise qu'il n'a ni voix charmante ni cou de cygne T_T
Merci pour l'épisode d'aujourd'hui malgré tout ça cela permet à l'histoire d'avancer ^o^
Vivement la suite :)
*bave en imaginant Relhnad en maillot de bain* lol
J'aurais peut-être dû couper à un autre endroit... surtout que l'épisode de demain commence par une note positive...
Zibulinion bave avec toi pour Relhnad en maillot de bain. :op
Merci pour ce nouvel épisode
Il y a quand même du posotif je trouve, Zibu s'est réconcilié d'abord avec Neyenje puis avec Waltharan.
C'est plutôt une bonne évolution, même si ce dernier n'aime pas les hommes, de tout façon Zibu n'a dieu que pour Relhnad.
J'ai hâte de découvrir cette fameuse "note positive" :)
La note positive, c'est juste la confirmation pleine et entière de la réconciliation de Zibulinion avec Waltharan (et Neyenje.)
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