– Désolé...
– Permets-moi d'en douter ! De toute façon, je sais maintenant pourquoi mes cheveux noirs ne te répugnait pas vu comme tu t'es permis d'attirer à toi cafards, rats, araignées, crapauds et autres dégoûtantes créatures à Daroilak. Ah, ça me fait rager que d'authentiques fées comme moi soit éliminé d'office des sélections tandis que des faux-jetons comme toi sont prises et nous ridiculisent auprès des sorcières !
Charboige ne savait pas à quel point il avait raison, Noinilubiza n'étant qu'une illusion. Entendre le fée brun s'énerver et se montrer méprisant était autrement habituel. Quand il était juste lui-même, c'était le seul visage de Charboige auquel il avait droit. N'ayant rien à répliquer, Zibulinion garda le silence et commença à s'éloigner. Charboige le rattrapa.
– Où tu vas comme ça ? C'est une sale manie chez toi, toujours à filer sans me laisser terminer !
Zibulinion cherchait une répartie bien sentie pour rappeler au fée brun que c'est parce qu'il le poursuivait, insistant lourdement pour qu'il devienne sa petite amie, qu'il le fuyait, mais il ne parvint pas à formuler quoi que ce soit tandis que Charboige déversait son fiel sans discontinuer.
Zibulinion lui aurait bien jeté à la figure sa véritable identité pour le faire taire, mais c'eût été compromettre son amitié avec Neyenje.
L'heure qui avançait et le désir de ne pas rater le couvre-feu amena le fée brun à s'arrêter enfin.
– Tu n'es qu'une répugnante fée sorcière, lança-t-il avant de partir.
Zibulinion, débarrassé de son illusion, regagna sa chambre, ressassant les mots durs de Charboige. Il ne savait que trop bien qu'il n'avait rien d'un véritable fée. Sa mère le lui avait assez reproché.
A son chagrin, se mêla de la colère et il décida de tester la sorcellerie. Ils pensaient tous qu'il n'avait rien d'un fée, alors, cela ne changerait rien...!
Il ouvrit sa fenêtre et à l'aide de la magie féérique, appela un animal. Une chouette ne tarda pas à arriver. Elle se percha sur le montant du lit et le fixa de ses grands yeux ronds si semblables aux siens, attendant de savoir ce qu'il voulait.
Zibulinion pointa sa baguette sur l'oiseau nocturne et prononça distinctement le sortilège qui transformait tout être vivant en crapaud. Cela fonctionna immédiatement, ce qui le surprit. Il s'empressa de lui rendre sa forme d'origine. Après l'avoir croassé, la chouette hulula son mécontentement, et Zibulinion n'eut plus qu'à lui présenter ses excuses pour l'avoir pris comme cobaye.
Il écrivit ensuite à Antenhyo pour lui relater sa première tentative de sorcellerie, sûr que le sorcier se réjouirait qu'« elle » ait franchi le point non retour. Bien qu'il ait brisé un interdit, Zibulinion ne se sentait pas différent pour autant et sa baguette n'avait pas changé.
– Permets-moi d'en douter ! De toute façon, je sais maintenant pourquoi mes cheveux noirs ne te répugnait pas vu comme tu t'es permis d'attirer à toi cafards, rats, araignées, crapauds et autres dégoûtantes créatures à Daroilak. Ah, ça me fait rager que d'authentiques fées comme moi soit éliminé d'office des sélections tandis que des faux-jetons comme toi sont prises et nous ridiculisent auprès des sorcières !
Charboige ne savait pas à quel point il avait raison, Noinilubiza n'étant qu'une illusion. Entendre le fée brun s'énerver et se montrer méprisant était autrement habituel. Quand il était juste lui-même, c'était le seul visage de Charboige auquel il avait droit. N'ayant rien à répliquer, Zibulinion garda le silence et commença à s'éloigner. Charboige le rattrapa.
– Où tu vas comme ça ? C'est une sale manie chez toi, toujours à filer sans me laisser terminer !
Zibulinion cherchait une répartie bien sentie pour rappeler au fée brun que c'est parce qu'il le poursuivait, insistant lourdement pour qu'il devienne sa petite amie, qu'il le fuyait, mais il ne parvint pas à formuler quoi que ce soit tandis que Charboige déversait son fiel sans discontinuer.
Zibulinion lui aurait bien jeté à la figure sa véritable identité pour le faire taire, mais c'eût été compromettre son amitié avec Neyenje.
L'heure qui avançait et le désir de ne pas rater le couvre-feu amena le fée brun à s'arrêter enfin.
– Tu n'es qu'une répugnante fée sorcière, lança-t-il avant de partir.
Zibulinion, débarrassé de son illusion, regagna sa chambre, ressassant les mots durs de Charboige. Il ne savait que trop bien qu'il n'avait rien d'un véritable fée. Sa mère le lui avait assez reproché.
A son chagrin, se mêla de la colère et il décida de tester la sorcellerie. Ils pensaient tous qu'il n'avait rien d'un fée, alors, cela ne changerait rien...!
Il ouvrit sa fenêtre et à l'aide de la magie féérique, appela un animal. Une chouette ne tarda pas à arriver. Elle se percha sur le montant du lit et le fixa de ses grands yeux ronds si semblables aux siens, attendant de savoir ce qu'il voulait.
Zibulinion pointa sa baguette sur l'oiseau nocturne et prononça distinctement le sortilège qui transformait tout être vivant en crapaud. Cela fonctionna immédiatement, ce qui le surprit. Il s'empressa de lui rendre sa forme d'origine. Après l'avoir croassé, la chouette hulula son mécontentement, et Zibulinion n'eut plus qu'à lui présenter ses excuses pour l'avoir pris comme cobaye.
Il écrivit ensuite à Antenhyo pour lui relater sa première tentative de sorcellerie, sûr que le sorcier se réjouirait qu'« elle » ait franchi le point non retour. Bien qu'il ait brisé un interdit, Zibulinion ne se sentait pas différent pour autant et sa baguette n'avait pas changé.
2 commentaires:
Oh oh quel épisode, merci à toi voir Charboige s'en prendre à Zibu me fait toujours autant de peine mais bon peut-être changera t-il d'avis un jour.. ^^
Sinon j'ai adoré Zibu qui teste la sorcellerie ^o^ trop bien j'espère qu'il va continuer et qu'il deviendra et un fée et un sorcier ^^ enfin en tout cas je suis l'histoire avec toujours autant d'attention ^^
Vivement la suite XD
Pour la sorcellerie, Zibulinion a franchi le pas, mais cela ne veut pas dire qu'il va se mettre vraiment à en faire...
En attendant, je plains la chouette... :op
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