Le jeune homme se réveilla avec une gueule de bois dans un lit vide aux draps froissés. La servante à la poitrine généreuse de la dernière fois débarqua soudainement pour déposer un plateau de petit déjeuner et repartit aussi sec après l'avoir prévenu qu'un bain allait lui être apporté. Claude se leva et alla tapoter le mur qui avait pivoté la dernière fois, mais le duc ne se manifesta pas et nul passage secret ne s'ouvrit.
Une fois que le bain eut été amené, le jeune homme se lava seul et quitta la chambre à la recherche de son hôte. Un valet lui précisa que monsieur le duc était dans son bureau et qu'il était occupé, mais cela Claude n'en avait que cure.
Antoine ne parut plus dérangé que par l'arrivée de Claude.
– Assois-toi, l'invita-t-il.
Le jeune homme vint poser sans façon ses fesses sur un coin du bureau devant lequel le duc était installé.
– Je crois que j'avais trop bu hier, déclara Claude comme Antoine ne disait rien, et s'était replongé dans les feuilles disposées devant lui.
– J'avais remarqué et si je puis me permettre, c'est imprudent de ta part. Nous avons un secret qu'il est préférable de garder.
La remontrance agaça Claude et tout en sachant que le duc parlait de leur pratique sodomite, il lança avec l'intention de blesser le duc :
– Même si je racontais que nous sommes des amoureux qui nous croisons, vie après vie, tout le monde penserait que c'est l'alcool qui me fait dire n'importe quoi.
– Ils auraient tort, répliqua laconiquement Antoine, sans lever les yeux de ses papiers.
– La prochaine fois que nous remettons ça, pourrons-nous inverser les rôles ? demanda Claude autant parce qu'il avait effectivement envie de tenter l'expérience que par désir d'obtenir l'attention du duc.
Antoine de Martigni daigna enfin le regarder.
– Oui, si tu veux. Je suis content de voir que tu veux poursuivre notre relation, même si tu n'y crois pas.
– Je parle de coucher, rien de plus, souligna Claude.
– Oui, j'avais compris, il est inutile de le préciser à chaque fois.
Le jeune homme fut presque déçu de l'impassibilité d'Antoine, puis se morigéna. Un partenaire sexuel, c'était tout ce qu'il voulait, il n'avait point besoin de déclarations enfiévrées et de mots mielleux.
Une fois que le bain eut été amené, le jeune homme se lava seul et quitta la chambre à la recherche de son hôte. Un valet lui précisa que monsieur le duc était dans son bureau et qu'il était occupé, mais cela Claude n'en avait que cure.
Antoine ne parut plus dérangé que par l'arrivée de Claude.
– Assois-toi, l'invita-t-il.
Le jeune homme vint poser sans façon ses fesses sur un coin du bureau devant lequel le duc était installé.
– Je crois que j'avais trop bu hier, déclara Claude comme Antoine ne disait rien, et s'était replongé dans les feuilles disposées devant lui.
– J'avais remarqué et si je puis me permettre, c'est imprudent de ta part. Nous avons un secret qu'il est préférable de garder.
La remontrance agaça Claude et tout en sachant que le duc parlait de leur pratique sodomite, il lança avec l'intention de blesser le duc :
– Même si je racontais que nous sommes des amoureux qui nous croisons, vie après vie, tout le monde penserait que c'est l'alcool qui me fait dire n'importe quoi.
– Ils auraient tort, répliqua laconiquement Antoine, sans lever les yeux de ses papiers.
– La prochaine fois que nous remettons ça, pourrons-nous inverser les rôles ? demanda Claude autant parce qu'il avait effectivement envie de tenter l'expérience que par désir d'obtenir l'attention du duc.
Antoine de Martigni daigna enfin le regarder.
– Oui, si tu veux. Je suis content de voir que tu veux poursuivre notre relation, même si tu n'y crois pas.
– Je parle de coucher, rien de plus, souligna Claude.
– Oui, j'avais compris, il est inutile de le préciser à chaque fois.
Le jeune homme fut presque déçu de l'impassibilité d'Antoine, puis se morigéna. Un partenaire sexuel, c'était tout ce qu'il voulait, il n'avait point besoin de déclarations enfiévrées et de mots mielleux.
Ils se revirent le soir même. Le duc arriva tôt et Claude lui demanda de lui raconter une histoire de leur prétendu passé commun afin d'égayer la fête qui était ennuyeuse à mourir. Antoine se fit prier, puis finit par céder.
Ils partirent ensemble et dans la maison du duc, dans la chambre de ce dernier, autrement plus belle que celle destinée aux invités, Claude le lécha, le caressa et pénétra. C'était si bon et si serré qu'il faillit jouir immédiatement. Il ressortit, s'enfonça encore, faisant gémir le duc.
Ils partirent ensemble et dans la maison du duc, dans la chambre de ce dernier, autrement plus belle que celle destinée aux invités, Claude le lécha, le caressa et pénétra. C'était si bon et si serré qu'il faillit jouir immédiatement. Il ressortit, s'enfonça encore, faisant gémir le duc.
3 commentaires:
Claude dans le rôle du dominant en voilà une super idée \^o^/
Merci pour cet épisode, Claude ne voit Antoine que comme partenaire sexuel et je suis curieuse de voir si ses sentiments vont évoluer.
Cette histoire c'est de la bombe ^___^
Bon début de semaine et rdv pour la suite :D
Finalement je vais pouvoir continuer de suivre tes histoires quotidiennement, je suis trop contente!
C'est qu'il a les nerfs solides Antoine, il ne s’énerve même pas après les provocations de Claude! J’espère que le récit de leurs vies antérieurs fera changer d'avis Claude sur le type de relation qu'ils entretiennent.
Merci pour l’épisode et j’attends la suite avec impatience :)
Jeckyll -> Ton enthousiasme me fait vraiment plaisir.
Marie Antunez -> Tant mieux que tu puisses continuer à lire au jour le jour ! :)
Enregistrer un commentaire