Il s'assit dans un fauteuil et goûta au whisky de son hôte. Il était en train de savourer le liquide ambré, se disant que même si le duc se révélait ennuyeux, son alcool valait le détour, quand Antoine déclara :
– Vous et moi, nous nous sommes déjà rencontrés dans une autre vie.
Claude avala d'un coup la gorgée qu'il avait en bouche.
– Oh, vraiment ?
– Nous avons été amants à plusieurs reprises à travers les siècles.
Cette seconde affirmation, comme la première d'ailleurs, prêtait à rire. Claude esquissa un sourire narquois et répliqua :
– Nous avons dû être mutilés, brûlés vifs et condamnés à plus d'une reprise, alors.
– Nous n'étions pas toujours deux hommes, comme aujourd'hui, précisa le duc.
Il était si sérieux que c'en était drôle. Claude fit comme s'il le croyait.
– Comment étais-je, en femme ?
– Au début du siècle, tu étais blanchisseuse et tu avais la main leste. Je t'ai embrassé dès que je t'ai vu et tu m'as giflé... J'ai tout de même fini par conquérir ton coeur.
L'idée qu'il ait pu être une fille du peuple tenait de la folie pure. Qu'il ait été sodomite était plus vraisemblable ! Depuis ses dix-sept ans, il avait l'habitude de fréquenter les bordels et si grâce aux prostitués, les plaisirs de la chair n'avaient plus de secret pour lui, il s'était demandé à plus d'une reprise ce que cela pouvait faire d'être avec un homme. Rien que l'aspect interdit de la chose était excitant.
– Vous comptez faire la même chose dans cette vie-ci ? demanda Claude avant de siffler son whisky.
Antoine de Martigni, même s'il semblait décontenancé par le calme avec lequel Claude prenait toute l'affaire, répondit par l'affirmative.
– Allez-y, embrassez-moi, le provoqua Claude.
Il n'eut pas besoin de répéter son invitation. Les lèvres du duc s'emparèrent des siennes sans douceur. L'expérience était plaisante, même si cela ne changeait guère d'un baiser de femme, décida le jeune homme alors que le duc se redressait, se détachant comme à regret.
– Vous vous arrêtez là ?
Le duc fit non de la tête. Il ôta le verre des mains de Claude et le posa sur la petite table d'acajou attenante au fauteuil avant de faire lever le jeune homme, l'attirant dans ses bras. Il le pressa contre lui, et captura sa bouche à nouveau. Claude commença à sentir les différences entre un partenaire masculin et un féminin. Antoine avait la même taille que lui, son corps était ferme sans moelleux ni rondeur, et sa virilité palpitait au niveau de son entrejambe.
– Vous et moi, nous nous sommes déjà rencontrés dans une autre vie.
Claude avala d'un coup la gorgée qu'il avait en bouche.
– Oh, vraiment ?
– Nous avons été amants à plusieurs reprises à travers les siècles.
Cette seconde affirmation, comme la première d'ailleurs, prêtait à rire. Claude esquissa un sourire narquois et répliqua :
– Nous avons dû être mutilés, brûlés vifs et condamnés à plus d'une reprise, alors.
– Nous n'étions pas toujours deux hommes, comme aujourd'hui, précisa le duc.
Il était si sérieux que c'en était drôle. Claude fit comme s'il le croyait.
– Comment étais-je, en femme ?
– Au début du siècle, tu étais blanchisseuse et tu avais la main leste. Je t'ai embrassé dès que je t'ai vu et tu m'as giflé... J'ai tout de même fini par conquérir ton coeur.
L'idée qu'il ait pu être une fille du peuple tenait de la folie pure. Qu'il ait été sodomite était plus vraisemblable ! Depuis ses dix-sept ans, il avait l'habitude de fréquenter les bordels et si grâce aux prostitués, les plaisirs de la chair n'avaient plus de secret pour lui, il s'était demandé à plus d'une reprise ce que cela pouvait faire d'être avec un homme. Rien que l'aspect interdit de la chose était excitant.
– Vous comptez faire la même chose dans cette vie-ci ? demanda Claude avant de siffler son whisky.
Antoine de Martigni, même s'il semblait décontenancé par le calme avec lequel Claude prenait toute l'affaire, répondit par l'affirmative.
– Allez-y, embrassez-moi, le provoqua Claude.
Il n'eut pas besoin de répéter son invitation. Les lèvres du duc s'emparèrent des siennes sans douceur. L'expérience était plaisante, même si cela ne changeait guère d'un baiser de femme, décida le jeune homme alors que le duc se redressait, se détachant comme à regret.
– Vous vous arrêtez là ?
Le duc fit non de la tête. Il ôta le verre des mains de Claude et le posa sur la petite table d'acajou attenante au fauteuil avant de faire lever le jeune homme, l'attirant dans ses bras. Il le pressa contre lui, et captura sa bouche à nouveau. Claude commença à sentir les différences entre un partenaire masculin et un féminin. Antoine avait la même taille que lui, son corps était ferme sans moelleux ni rondeur, et sa virilité palpitait au niveau de son entrejambe.
2 commentaires:
Un épisode où la chaleur monte petit à petit entre nos deux héros ^o^
Merci pour cet épisode, tu te donne tellement de mal pour nous fans de tes histoires ^____^
Vivement la suite :D
Bah dit donc, les choses se passent plutôt très vite cette fois! J'adore le caractère de Claude, je crois que c'est l'un des personnages que je préfère (pour l'instant) et même si il semble accepter le coté physique de leur rencontre ,j'ai l'impression que la question des sentiments sera beaucoup plus compliquée...la suite nous le dira et merci encore!
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