Claude fut réveillé le lendemain matin par une servante qui lui apportait un plateau avec des brioches, de la confiture, un bol et une théière. Elle ouvrit les rideaux, posa à droite du jeune homme sur le lit son petit déjeuner, l'informa qu'un bain allait lui être monté comme le maître des lieux l'avait ordonné, puis s'en fut. Claude s'attaqua de bel appétit aux mets disposés devant lui. Cependant, tandis qu'il dégustait une délicieuse brioche fourrée à l'abricot, le rêve qu'il avait fait durant la nuit, lui revint et le fit grimacer. Il avait lavé du linge, lui, Claude de Chessac, un véritable cauchemar ! Il maudit son hôte à mi-voix. C'était lui avec ses fariboles qui lui avait mis ça dans la tête ! En même temps, quand il repensait au plaisir qu'il avait ressenti entre ses bras, il ne pouvait resté fâché contre lui. Il éprouvait même un soupçon de culpabilité à lui avoir causé du chagrin en lui avouant qu'il ne croyait pas un traître mot de ses histoires de réincarnation...
La porte se rouvrit sur trois valets portant un bac et une servante chargée d'un paquet de linge. Ils déposèrent chacun leur fardeau, puis voulurent repartir. Claude retint la servante à l'opulente poitrine pour l'aider à se laver. Chez lui, il procédait toujours ainsi. Se faire savonner par une femme était plaisant et pouvait amener à une partie de jambes à l'air encore plus savoureuse. La femme qui n'était déjà plus de première jeunesse, mais encore avenante avec ses seins généreux qui tendaient le tissu de son corsage, céda à sa requête sans enthousiasme. Claude se leva avec un peu de peine, encore endolori par l'expérience de la veille, et entra dans la bassine pleine d'eau chaude.
– Frotte bien ma jolie, déclara-t-il, et, attrapant la main de la servante, la gratifia d'un baise-main.
Les gens du peuple étaient sensibles à ce genre d'hommage. La femme parut se renfrogner. Claude opta pour une approche moins raffinée, en donnant à la servante une tape légère sur son postérieur alors qu'elle se penchait pour prendre le savon. La femme poussa un cri outragé, comme si elle avait été une grande dame, et s'exclama :
– Si monsieur le prend sur ce ton, qu'il se débrouille seul. Les mains qui traînent, j'en ai soupé avant d'arriver chez monsieur le duc, mais maintenant, c'est fini !
– Un simple refus aurait suffi, je ne force jamais personne, bougonna Claude, étonné par l'éclat.
– Parce que vous croyez que toutes les femmes qui servent chez vous se laissent peloter de grand cœur ? Elles ont peur que vous les jetiez dehors, voilà tout ! Monsieur le duc, heureusement, n'est pas de cette espèce. Il a même renvoyé son majorme quand il a découvert qu'il s'en prenait aux servantes. D'ailleurs, d'habitude, il choisit mieux ses amis !
Claude, suffoqué par les insinuations de l'insolente, ne trouva rien à répliquer avant qu'elle ne s'en aille. Après le départ de cette dernière, un pan du mur de la chambre pivota soudainement et le duc apparut vêtu d'un simple peignoir. Sa bouche avait un pli amer.
– Je n'aurais pas cru que tu sois du genre à te permettre des privautés avec le personnel, surtout après ce que nous avons partagé la veille. Toujours est-il que je suis prêt à te laver, moi et tu peux me toucher à ta guise.
Le duc avait assisté à sa déconvenue, comprit Claude avec embarras. Il contre-attaqua en lui reprochant d'espionner ses invités dans leur bain. Antoine le fit taire d'un baiser, puis commença à le caresser, lui faisant tout oublier...
La porte se rouvrit sur trois valets portant un bac et une servante chargée d'un paquet de linge. Ils déposèrent chacun leur fardeau, puis voulurent repartir. Claude retint la servante à l'opulente poitrine pour l'aider à se laver. Chez lui, il procédait toujours ainsi. Se faire savonner par une femme était plaisant et pouvait amener à une partie de jambes à l'air encore plus savoureuse. La femme qui n'était déjà plus de première jeunesse, mais encore avenante avec ses seins généreux qui tendaient le tissu de son corsage, céda à sa requête sans enthousiasme. Claude se leva avec un peu de peine, encore endolori par l'expérience de la veille, et entra dans la bassine pleine d'eau chaude.
– Frotte bien ma jolie, déclara-t-il, et, attrapant la main de la servante, la gratifia d'un baise-main.
Les gens du peuple étaient sensibles à ce genre d'hommage. La femme parut se renfrogner. Claude opta pour une approche moins raffinée, en donnant à la servante une tape légère sur son postérieur alors qu'elle se penchait pour prendre le savon. La femme poussa un cri outragé, comme si elle avait été une grande dame, et s'exclama :
– Si monsieur le prend sur ce ton, qu'il se débrouille seul. Les mains qui traînent, j'en ai soupé avant d'arriver chez monsieur le duc, mais maintenant, c'est fini !
– Un simple refus aurait suffi, je ne force jamais personne, bougonna Claude, étonné par l'éclat.
– Parce que vous croyez que toutes les femmes qui servent chez vous se laissent peloter de grand cœur ? Elles ont peur que vous les jetiez dehors, voilà tout ! Monsieur le duc, heureusement, n'est pas de cette espèce. Il a même renvoyé son majorme quand il a découvert qu'il s'en prenait aux servantes. D'ailleurs, d'habitude, il choisit mieux ses amis !
Claude, suffoqué par les insinuations de l'insolente, ne trouva rien à répliquer avant qu'elle ne s'en aille. Après le départ de cette dernière, un pan du mur de la chambre pivota soudainement et le duc apparut vêtu d'un simple peignoir. Sa bouche avait un pli amer.
– Je n'aurais pas cru que tu sois du genre à te permettre des privautés avec le personnel, surtout après ce que nous avons partagé la veille. Toujours est-il que je suis prêt à te laver, moi et tu peux me toucher à ta guise.
Le duc avait assisté à sa déconvenue, comprit Claude avec embarras. Il contre-attaqua en lui reprochant d'espionner ses invités dans leur bain. Antoine le fit taire d'un baiser, puis commença à le caresser, lui faisant tout oublier...
3 commentaires:
Un épisode toujours aussi plaisant à lire, merci à toi du mal que tu te donnes :D
Décidément Claude me surprends de plus en plus, avide de nouvelles expériences il s'est laissé tenté par Antoine mais au final va t-il s'énamourer de lui lol
Vivement la suite ^o^
La question n'est pas tant si Claude va s'amouracher d'Antoine, que le comment, je pense. Héhé ;)
Mdr comment tu penses?!
Ahaha hâte de savoir ce qu'il va se passer parce que c'est vrai que pour le moment Claude passe clairement pour un gougeât!
Merci pour l'épisode!!! ^^
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