Claude ne regagna son logis que tard en fin de matinée. Les cahots du coche l'avaient achevé, le duc l'ayant pénétré avec ardeur. C'est d'un pas chancelant qu'il partit s'allonger dans sa chambre, renvoyant le valet qui voulait l'aider à se dévêtir. Tout ce qu'il souhaitait, c'était de ne plus bouger jusqu'au soir.
Le jeune homme sommeilla quelques heures, se fit apporter une collation rapide en fin d'après-midi et après quelques hésitations, se rendit au bal auquel il avait été invité. Il savait que le duc n'y serait pas, Antoine de Martigni ayant cherché à savoir à quelles soirées ils seraient susceptibles de se croiser. Claude était décidé à en apprendre plus sur le mystérieux duc qui avait de drôles de considérations pour ses serviteurs et qui affirmait qu'ils s'aimaient à travers les siècles.
Glaner des informations sur le duc fut aisé. Nombreux nobles le jugeaient infréquentable. Le duc de Martigni s'abaissait à marchander des œuvres d'art. Il tenait des propos peu charitables sur le roi. Mais toutes ses extravagances ne l'empêchait pas d'être fortuné et ce détail qui n'en était pas un, lui ouvrait des portes.
Une fois qu'il eut délié les langues au sujet du duc, Claude joua aux cartes, perdit lamentablement et rentra chez lui. La famille de Chessac toute noble qu'elle soit ne roulait pas sur l'or, hélas. Il ne pouvait se permettre de dilapider trop d'argent au jeu.
Il s'ennuya tout le lendemain, ne s'animant qu'à la nuit tombée à la pensée qu'il allait revoir le duc. Antoine de Martigni, cependant, n'apparut que tard dans la soirée. Claude qui avait bu plus que de raison pour passer le temps, l'aborda cavalièrement, sans se soucier des autres personnes présentes :
– Ah, enfin ! Antoine, dis-moi, comment étais-je avant notre siècle ?
Un ami de Claude le tira par la dentelle de sa manche.
– Tu connais le duc ? murmura-t-il, surpris par le manque de manières du jeune homme.
– Intimement ! affirma Claude, en levant haut son verre.
Le double sens du terme n'échappa pas au duc qui ne parut pas goûter le trait d'esprit.
– Je pense que vous avez trop bu. Je vais vous raccompagner.
Claude protesta, mais son ami qui était de l'avis du duc, l'encouragea à regagner son logis. Antoine de Martigni qui venait pourtant à peine d'arriver, entraîna Claude dehors, héla un coche auquel il donna l'adresse de sa propre maison et non celle des Chessac. Bien que ce choix plaise à Claude, il s'en plaignit pour la forme. Le duc n'en fut d'ailleurs pas dupe.
A leur arrivée, il le conduisit dans la même chambre que la dernière fois, le déshabilla, l'embrassa, le caressa et le posséda jusqu'à ce que Claude perde conscience.
Le jeune homme sommeilla quelques heures, se fit apporter une collation rapide en fin d'après-midi et après quelques hésitations, se rendit au bal auquel il avait été invité. Il savait que le duc n'y serait pas, Antoine de Martigni ayant cherché à savoir à quelles soirées ils seraient susceptibles de se croiser. Claude était décidé à en apprendre plus sur le mystérieux duc qui avait de drôles de considérations pour ses serviteurs et qui affirmait qu'ils s'aimaient à travers les siècles.
Glaner des informations sur le duc fut aisé. Nombreux nobles le jugeaient infréquentable. Le duc de Martigni s'abaissait à marchander des œuvres d'art. Il tenait des propos peu charitables sur le roi. Mais toutes ses extravagances ne l'empêchait pas d'être fortuné et ce détail qui n'en était pas un, lui ouvrait des portes.
Une fois qu'il eut délié les langues au sujet du duc, Claude joua aux cartes, perdit lamentablement et rentra chez lui. La famille de Chessac toute noble qu'elle soit ne roulait pas sur l'or, hélas. Il ne pouvait se permettre de dilapider trop d'argent au jeu.
Il s'ennuya tout le lendemain, ne s'animant qu'à la nuit tombée à la pensée qu'il allait revoir le duc. Antoine de Martigni, cependant, n'apparut que tard dans la soirée. Claude qui avait bu plus que de raison pour passer le temps, l'aborda cavalièrement, sans se soucier des autres personnes présentes :
– Ah, enfin ! Antoine, dis-moi, comment étais-je avant notre siècle ?
Un ami de Claude le tira par la dentelle de sa manche.
– Tu connais le duc ? murmura-t-il, surpris par le manque de manières du jeune homme.
– Intimement ! affirma Claude, en levant haut son verre.
Le double sens du terme n'échappa pas au duc qui ne parut pas goûter le trait d'esprit.
– Je pense que vous avez trop bu. Je vais vous raccompagner.
Claude protesta, mais son ami qui était de l'avis du duc, l'encouragea à regagner son logis. Antoine de Martigni qui venait pourtant à peine d'arriver, entraîna Claude dehors, héla un coche auquel il donna l'adresse de sa propre maison et non celle des Chessac. Bien que ce choix plaise à Claude, il s'en plaignit pour la forme. Le duc n'en fut d'ailleurs pas dupe.
A leur arrivée, il le conduisit dans la même chambre que la dernière fois, le déshabilla, l'embrassa, le caressa et le posséda jusqu'à ce que Claude perde conscience.
2 commentaires:
Trop bien cet épisode, merci ^^
J'aime bien la personnalité de Claude, j'ai hâte de voir comment il va céder face à Antoine lol
Vivement le prochain épisode pour en savoir plus :D
Décidément, j'aime de plus en plus la caractère de Claude. Je me demande comment il va finir par tomber amoureux d'Antoine quand même. En tout cas, même si il n'y a pas encore de sentiments, leurs corps semblent bien s'accorder et ils en profite bien!
Je ne vais pas pouvoir suivre ton histoire pendant les 2 semaines qui arrivent, ça va me manquer, snif...Mais quand je reviendrai j'aurai plein de nouveaux chapitres à découvrir!
Alors merci encore et à dans 2 semaines :)
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