Cela faisait trois mois que Loïc les avait rejoint - et un mois pour Bruno - quand un ami de Loïc vint à la librairie. Il portait des habits déchirés pour faire style, avait les cheveux décolorés et arborait une expression maussade.
– Salut Dorian ! Quel bon vent t'amène ?
– Je suis venu voir où tu bossais. T'as pas pu te dégotter mieux comme job ? s'exclama le dénommé Dorian après avoir jeté un coup d'oeil méprisant sur les rayonnages.
Son regard croisa alors celui d'Amélien qui détourna immédiatement les yeux.
– Et en plus, tu bosses avec une tapette qui se promène avec des barrettes dans les cheveux ! ajouta-t-il.
Amélien ne releva pas. L'expérience lui avait appris que réagir à ce genre de remarques ne faisait qu'empirer les choses.
Dorian délaissa son ami et s'approcha de lui.
– Alors, la pédale, t'es bouché ou quoi ? Enfin, à mon avis, c'est surtout que t'as pas les couilles pour répliquer !
Amélien espéra que Loïc intervienne, mais ce dernier regardait la scène avec un intérêt malsain, clairement curieux de voir comment les choses allaient tourner. Bruno était encore parti Dieu sait où en pause... Quant aux autres clients de la librairie, ils étaient en train de prendre la porte, n'ayant pas envie d'être mêlés à l'affaire. Amélien ne pouvait les blâmer. S'il avait été à leur place, il n'aurait pas agi différemment. Il n'avait qu'à se débrouiller seul.
– J'ai très bien entendu, mais je ne pensais pas qu'une réponse était attendue. Désolé.
Amélien se serait baffé pour avoir ajouté le dernier mot, mais le visage mauvais de Dorian le rendait nerveux.
– Faudrait songer apprendre à t'excuser mieux que ça, le travelo ! Baise-moi les pompes où je te fous une râclée !
Amélien serra les dents. La moutarde lui montait au nez.
– Cher client, je vous prierai de bien vouloir quitter la librairie puisque visiblement vous n'avez pas l'intention d'acheter quoique ce soit, déclara-t-il en désignant la sortie.
Dorian l'empoigna brutalement par le bras. Amélien voulut se dégager et allait y réussir quand un cutter apparut dans la main de Dorian.
– Je vais t'apprendre à me parler sur un autre ton... Hey, où sont les toilettes ?
Loïc lui indiqua de suite le chemin. La situation dérapait complètement. Amélien se demanda si Dorian oserait vraiment se servir de son cutter. C'était dur à dire. Et que penser du sourire narquois de Loïc ? Avait-il prévu le coup avec son ami ? Ils ne pouvaient tout de même pas espérer s'en tirer impunément !
– Vous allez avoir des ennuis, affirma Amélien, en tentant à nouveau de se libérer.
Dorian agita le cutter sous son nez.
– C'est toi qui va en avoir, si tu continues à faire le mariole !
– Salut Dorian ! Quel bon vent t'amène ?
– Je suis venu voir où tu bossais. T'as pas pu te dégotter mieux comme job ? s'exclama le dénommé Dorian après avoir jeté un coup d'oeil méprisant sur les rayonnages.
Son regard croisa alors celui d'Amélien qui détourna immédiatement les yeux.
– Et en plus, tu bosses avec une tapette qui se promène avec des barrettes dans les cheveux ! ajouta-t-il.
Amélien ne releva pas. L'expérience lui avait appris que réagir à ce genre de remarques ne faisait qu'empirer les choses.
Dorian délaissa son ami et s'approcha de lui.
– Alors, la pédale, t'es bouché ou quoi ? Enfin, à mon avis, c'est surtout que t'as pas les couilles pour répliquer !
Amélien espéra que Loïc intervienne, mais ce dernier regardait la scène avec un intérêt malsain, clairement curieux de voir comment les choses allaient tourner. Bruno était encore parti Dieu sait où en pause... Quant aux autres clients de la librairie, ils étaient en train de prendre la porte, n'ayant pas envie d'être mêlés à l'affaire. Amélien ne pouvait les blâmer. S'il avait été à leur place, il n'aurait pas agi différemment. Il n'avait qu'à se débrouiller seul.
– J'ai très bien entendu, mais je ne pensais pas qu'une réponse était attendue. Désolé.
Amélien se serait baffé pour avoir ajouté le dernier mot, mais le visage mauvais de Dorian le rendait nerveux.
– Faudrait songer apprendre à t'excuser mieux que ça, le travelo ! Baise-moi les pompes où je te fous une râclée !
Amélien serra les dents. La moutarde lui montait au nez.
– Cher client, je vous prierai de bien vouloir quitter la librairie puisque visiblement vous n'avez pas l'intention d'acheter quoique ce soit, déclara-t-il en désignant la sortie.
Dorian l'empoigna brutalement par le bras. Amélien voulut se dégager et allait y réussir quand un cutter apparut dans la main de Dorian.
– Je vais t'apprendre à me parler sur un autre ton... Hey, où sont les toilettes ?
Loïc lui indiqua de suite le chemin. La situation dérapait complètement. Amélien se demanda si Dorian oserait vraiment se servir de son cutter. C'était dur à dire. Et que penser du sourire narquois de Loïc ? Avait-il prévu le coup avec son ami ? Ils ne pouvaient tout de même pas espérer s'en tirer impunément !
– Vous allez avoir des ennuis, affirma Amélien, en tentant à nouveau de se libérer.
Dorian agita le cutter sous son nez.
– C'est toi qui va en avoir, si tu continues à faire le mariole !
3 commentaires:
j'en ai mal au ventre pour lui ! c'est fou que personne n'intervienne ( faut dire je connais j'ai deja eu des soucis a me meler du meme genre d'histoire !) en tout cas cette fic est vachement prenante juste en quelques lignes!
bon courage
Marine
Merci pour cet épisode plein d'action, comment Amélien va t-il s'en sortir ^^
Vivement la suite :D
Wow c'est dur! ça commence mal pour Amélien! :/ Je pense que Bruno va rappliquer rapidement...du moins j'espère!
Hâte de lire la suite en tout cas!^_^
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