Le prince, chercha à le rattraper, mais avec un temps de retard, et Cendrillon qui courait vite, malgré ses jupons et ses talons, creusa rapidement la distance. Dans sa fuite éperdue, il perdit un des pantoufles de verres, mais il ne s'arrêta pas pour autant.
Laurent, le souffle court, finit par abandonner la course, en maudissant son manque d'endurance. A cause de cela, il ne pourrait peut-être plus jamais revoir la charmante personne qui avait dérobé son cœur. Il était désespéré, quand soudain, le clair de lune fit étinceler dans l'herbe le soulier de verre de Cendrillon. Intrigué, le prince se pencha et le ramassa.
– Elle a de grands pieds ! s'exclama-t-il.
Songeur, il tourna et retourna la chaussure de sa main. Pourquoi la jeune femme s'était-elle enfuie alors qu'elle avait avoué qu'elle l'aimait et qu'il l'avait demandé en mariage ? Pourquoi avait-elle refusé de donner son nom et pourquoi partait-elle toujours peu avant minuit ? Il y avait un mystère là-dessous, mais pour le résoudre, il fallait d'abord la retrouver... et pour cela, il n'avait comme piste que la chaussure. Laurent, sachant que peu de femmes devaient avoir pareille pointure, prit une décision un peu folle : il épouserait celle à qui la pantoufle irait parfaitement !
Fort de cette résolution, le prince, le soulier de verre à la main, retourna dans la salle de bal et fit part de son projet à son père. Celui-ci ne le trouva pas très raisonnable, mais il était désireux de lui faire plaisir.
Ainsi, le lendemain du bal, il fit proclamer un édit disant que toutes les jeunes femmes du royaume étaient dans l'obligation de se présenter au château pour essayer la fameuse chaussure.
En apprenant cela, la belle-mère de Cendrillon se réjouit. L'une de ses filles épouserait le prince. Il suffisait de se débrouiller pour que le pied s'adapte au soulier. Elle paya grassement une jeune villageoise pour que celle-ci évalue la pointure et vienne lui rapporter l'information. Cendrillon assista tristement à toutes ses manigances.
La veille, quand il était rentré, échevelé, sa robe déchirée et boueuse, avec une seule pantoufle de verre, il avait pleuré pour la première fois depuis des années. Lili avait cherché à savoir ce qui le rendait si malheureux et Cendrillon lui avait expliqué qu'il était tombé amoureux du prince, mais qu'il était impossible qu'il se passe quoique ce soit entre eux, car il était aussi un homme. Le prince l'aimait en retour, mais il croyait qu'il était une femme. S'il apprenait la vérité, il serait sûrement horrifié. La vieille servante avait tapoté l'épaule du jeune homme et murmuré « Taratata ! Ce n'est pas si grave que ça. Tu n'as commis aucun crime. »
Laurent, le souffle court, finit par abandonner la course, en maudissant son manque d'endurance. A cause de cela, il ne pourrait peut-être plus jamais revoir la charmante personne qui avait dérobé son cœur. Il était désespéré, quand soudain, le clair de lune fit étinceler dans l'herbe le soulier de verre de Cendrillon. Intrigué, le prince se pencha et le ramassa.
– Elle a de grands pieds ! s'exclama-t-il.
Songeur, il tourna et retourna la chaussure de sa main. Pourquoi la jeune femme s'était-elle enfuie alors qu'elle avait avoué qu'elle l'aimait et qu'il l'avait demandé en mariage ? Pourquoi avait-elle refusé de donner son nom et pourquoi partait-elle toujours peu avant minuit ? Il y avait un mystère là-dessous, mais pour le résoudre, il fallait d'abord la retrouver... et pour cela, il n'avait comme piste que la chaussure. Laurent, sachant que peu de femmes devaient avoir pareille pointure, prit une décision un peu folle : il épouserait celle à qui la pantoufle irait parfaitement !
Fort de cette résolution, le prince, le soulier de verre à la main, retourna dans la salle de bal et fit part de son projet à son père. Celui-ci ne le trouva pas très raisonnable, mais il était désireux de lui faire plaisir.
Ainsi, le lendemain du bal, il fit proclamer un édit disant que toutes les jeunes femmes du royaume étaient dans l'obligation de se présenter au château pour essayer la fameuse chaussure.
En apprenant cela, la belle-mère de Cendrillon se réjouit. L'une de ses filles épouserait le prince. Il suffisait de se débrouiller pour que le pied s'adapte au soulier. Elle paya grassement une jeune villageoise pour que celle-ci évalue la pointure et vienne lui rapporter l'information. Cendrillon assista tristement à toutes ses manigances.
La veille, quand il était rentré, échevelé, sa robe déchirée et boueuse, avec une seule pantoufle de verre, il avait pleuré pour la première fois depuis des années. Lili avait cherché à savoir ce qui le rendait si malheureux et Cendrillon lui avait expliqué qu'il était tombé amoureux du prince, mais qu'il était impossible qu'il se passe quoique ce soit entre eux, car il était aussi un homme. Le prince l'aimait en retour, mais il croyait qu'il était une femme. S'il apprenait la vérité, il serait sûrement horrifié. La vieille servante avait tapoté l'épaule du jeune homme et murmuré « Taratata ! Ce n'est pas si grave que ça. Tu n'as commis aucun crime. »
2 commentaires:
Merci pour cet épisode ^^
J'adore Cendrillon, il est tellement mimi mais quelle sera la réaction du prince quand il apprendra que c'est un homme ^^'
Vivement la suite :)
n'impèche il a vraiment du etre etonné de la taille de la chaussure, j'imagine trop sa tete xD
Merci pour l'episode =)
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