Mais, juste au moment où Grognon se penchait sur l'inconnu, Paresseux, Heureux, Farouche, Muet, Docteur et Valétudinaire déboulèrent bruyamment dans la pièce, réveillant le dormeur.
– Des nains ! Tout s'explique ! Je me disais aussi qu'il était étrange que des enfants vivent seuls au cœur de la forêt ! s'exclama le jeune prince.
– Que fais-tu chez nous ? aboya Grognon, l'air méchant.
Blanc-Neige s'empressa de s'excuser et raconta sa triste histoire.
– Ce n'est pas une raison pour s'incruster chez les gens... commença Grognon, mais ses camarades le firent taire.
– Si tu t'occupes de la maison, tu es le bienvenu ici, déclara Docteur.
Le jeune prince s'empressa d'accepter la proposition :
– Je ferais tout ce que vous voulez. La vaisselle, la cuisine, le ménage, la couture... Je ne suis pas très expérimenté dans toutes ses tâches, mais ma défunte nourrice m'a tout appris, car selon elle, il n'y a pas de raison que seules les femmes fassent tout cela.
Alors que les nains se réjouissaient de ne plus avoir de corvées ménagères à accomplir, Grognon intervint à nouveau pour râler
– C'est bien joli tout cela, mais où dormira-t-il ? Farouche et moi, nous n'allons pas nous priver de lits pour lui !
Docteur qui avait réponse à tout, répliqua :
– Nous lui en fabriquerons un dès demain et pour cette nuit, et bien, nous nous arrangerons.
– Et pendant que nous nous occuperons de confectionner un lit, qui ira à la mine ? grommela Grognon.
– Je peux dormir par terre, glissa Blanc-Neige.
– Mais non, il ne faut pas écouter ce grincheux personnage, notre mine peut bien attendre une journée, dit Heureux avec un bon sourire.
– Si la reine apprend d'une façon ou d'une autre que son beau-fils est chez nous, nous aurons des ennuis, ronchonna Grognon, et sur cette sinistre prévision, il quitta la pièce.
– Il a sûrement raison, s'inquiéta Blanc-Neige.
– Ah ! Tout cela me donne des palpitations d'estomac, soupira soudain Valétudinaire.
– C'est sûrement parce que tu as faim, répondit Docteur, provoquant l'hilarité d'Heureux.
Blanc-Neige se leva promptement du lit de Grognon où il était encore assis.
– Si vous êtes vraiment certains que je peux rester, je vais aller de suite vous préparer le dîner.
Docteur fit voter Farouche, Muet, Heureux, Valétudinaire et Paresseux à main levée et l'unanimité fut générale, le seul opposant apparent ayant déjà quitté la place.
– Des nains ! Tout s'explique ! Je me disais aussi qu'il était étrange que des enfants vivent seuls au cœur de la forêt ! s'exclama le jeune prince.
– Que fais-tu chez nous ? aboya Grognon, l'air méchant.
Blanc-Neige s'empressa de s'excuser et raconta sa triste histoire.
– Ce n'est pas une raison pour s'incruster chez les gens... commença Grognon, mais ses camarades le firent taire.
– Si tu t'occupes de la maison, tu es le bienvenu ici, déclara Docteur.
Le jeune prince s'empressa d'accepter la proposition :
– Je ferais tout ce que vous voulez. La vaisselle, la cuisine, le ménage, la couture... Je ne suis pas très expérimenté dans toutes ses tâches, mais ma défunte nourrice m'a tout appris, car selon elle, il n'y a pas de raison que seules les femmes fassent tout cela.
Alors que les nains se réjouissaient de ne plus avoir de corvées ménagères à accomplir, Grognon intervint à nouveau pour râler
– C'est bien joli tout cela, mais où dormira-t-il ? Farouche et moi, nous n'allons pas nous priver de lits pour lui !
Docteur qui avait réponse à tout, répliqua :
– Nous lui en fabriquerons un dès demain et pour cette nuit, et bien, nous nous arrangerons.
– Et pendant que nous nous occuperons de confectionner un lit, qui ira à la mine ? grommela Grognon.
– Je peux dormir par terre, glissa Blanc-Neige.
– Mais non, il ne faut pas écouter ce grincheux personnage, notre mine peut bien attendre une journée, dit Heureux avec un bon sourire.
– Si la reine apprend d'une façon ou d'une autre que son beau-fils est chez nous, nous aurons des ennuis, ronchonna Grognon, et sur cette sinistre prévision, il quitta la pièce.
– Il a sûrement raison, s'inquiéta Blanc-Neige.
– Ah ! Tout cela me donne des palpitations d'estomac, soupira soudain Valétudinaire.
– C'est sûrement parce que tu as faim, répondit Docteur, provoquant l'hilarité d'Heureux.
Blanc-Neige se leva promptement du lit de Grognon où il était encore assis.
– Si vous êtes vraiment certains que je peux rester, je vais aller de suite vous préparer le dîner.
Docteur fit voter Farouche, Muet, Heureux, Valétudinaire et Paresseux à main levée et l'unanimité fut générale, le seul opposant apparent ayant déjà quitté la place.
Des jours tranquilles s'écoulèrent dans la chaumière. Pendant que les nains travaillaient à la mine, Blanc-Neige accomplissait toutes les corvées ménagères consciencieusement. Il était plein de reconnaissance pour les sept nains qui l'avaient accueilli avec générosité et faisait tout pour leur plaire. D'ailleurs, tous les nains, à l'exception de Grognon, étaient d'avis que leur vie était plus bien agréable depuis que Blanc-Neige avait débarqué sans prévenir chez eux.
Cependant, au château, la reine était lassée de l'atmosphère sinistre de la cour. Le nom de Blanc-Neige restait sur toutes les lèvres et une rumeur persistante flottait : peut-être que le jeune prince n'était pas mort, peut-être avait-il survécu à la féroce bête qui l'avait entraîné dans la forêt... Malgré elle, la reine s'était mise à douter et le fait que le chasseur ait disparu peu de temps après avoir exécuté ses ordres, avait renforcé ses soupçons. Finalement, agacée d'avoir l'impression que son propre reflet se moquait d'elle dans le miroir, elle paya des hommes pour qu'ils retrouvent le pauvre chasseur. Elle voulait lui arracher la vérité et, au besoin, l'obliger à faire ce qu'il avait originellement accepté : la débarrasser définitivement de Blanc-Neige.
Cependant, au château, la reine était lassée de l'atmosphère sinistre de la cour. Le nom de Blanc-Neige restait sur toutes les lèvres et une rumeur persistante flottait : peut-être que le jeune prince n'était pas mort, peut-être avait-il survécu à la féroce bête qui l'avait entraîné dans la forêt... Malgré elle, la reine s'était mise à douter et le fait que le chasseur ait disparu peu de temps après avoir exécuté ses ordres, avait renforcé ses soupçons. Finalement, agacée d'avoir l'impression que son propre reflet se moquait d'elle dans le miroir, elle paya des hommes pour qu'ils retrouvent le pauvre chasseur. Elle voulait lui arracher la vérité et, au besoin, l'obliger à faire ce qu'il avait originellement accepté : la débarrasser définitivement de Blanc-Neige.
2 commentaires:
Trop bien merci pour l'épisode ^^
Bonne semaine à toi :)
dommage que blanc neige soit si court mais bon j'ai hate de lire la prochaine histoire =P
Merci pourl'episode ^^
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