En quelques enjambées, Laurent la rejoignit, puis s'inclina devant elle, il lui demanda :
– Voulez-vous m'accorder cette danse ?
Cendrillon eut un hoquet de surprise en constatant que le prince l'avait choisi comme partenaire de danse. Il n'était pas habitué à porter des talons et était peu à l'aise dans sa robe, aussi valser semblait tout bonnement impossible ! En même temps, comment refuser une invitation princière ?
– Je dois y aller, balbutia-t-il de la voix la plus douce et la plus féminine qu'il put.
– Mais vous venez à peine d'arriver, protesta le prince, très déçu d'être éconduit.
– Je suis désolé, vraiment.
– Viendrez-vous demain ? La fête se poursuit encore durant deux jours... Je ne vous laisserai pas partir, si vous dîtes non.
– Et bien...
Le prince attrapa la main gantée de blanc de Cendrillon et lui demanda d'un air suppliant :
– Promettez, je vous en prie.
– Je reviendrai demain sans faute, murmura finalement le jeune homme.
Le prince le relâcha alors et Cendrillon s'en fut sans attendre, le cœur battant. Il avait failli se ridiculiser en public et faire honte au prince. Ah ! Dieu qu'il était beau et élégant avec ses cheveux flamboyant comme un coucher de soleil, sa veste de velours vert et son haut de chausse en satin blanc.
Quand il rentra à la maison, Lili était loin d'avoir fini de remettre en place les toilettes des sœurs de Cendrillon. Tout en racontant à la vieille servante les splendeurs du château et la promesse que lui avait arraché le prince, il se mit à l'ouvrage.
– Comment ferais-je demain soir, quand il voudra danser ? demanda-t-il.
– Garde les souliers et avant de partir, entraîne-toi. Je t'aiderai.
Lâchant le châle qu'il était en train de plier, Cendrillon déposa un baiser reconnaissant sur la joue parcheminée de son amie. La bonne vieille bougonna pour cacher son embarras :
– Si tu continues comme ça, elles rentreront avant que nous ayons fini et il vaut mieux éviter que ces trois pestes ne me voient !
Cendrillon acquiesça et se concentra sur sa tâche. Il avait hâte d'être demain soir. Et s'il était honnête avec lui-même, ce n'était pas tant pour les splendeurs de la salle de bal que pour le sourire du prince.
– Voulez-vous m'accorder cette danse ?
Cendrillon eut un hoquet de surprise en constatant que le prince l'avait choisi comme partenaire de danse. Il n'était pas habitué à porter des talons et était peu à l'aise dans sa robe, aussi valser semblait tout bonnement impossible ! En même temps, comment refuser une invitation princière ?
– Je dois y aller, balbutia-t-il de la voix la plus douce et la plus féminine qu'il put.
– Mais vous venez à peine d'arriver, protesta le prince, très déçu d'être éconduit.
– Je suis désolé, vraiment.
– Viendrez-vous demain ? La fête se poursuit encore durant deux jours... Je ne vous laisserai pas partir, si vous dîtes non.
– Et bien...
Le prince attrapa la main gantée de blanc de Cendrillon et lui demanda d'un air suppliant :
– Promettez, je vous en prie.
– Je reviendrai demain sans faute, murmura finalement le jeune homme.
Le prince le relâcha alors et Cendrillon s'en fut sans attendre, le cœur battant. Il avait failli se ridiculiser en public et faire honte au prince. Ah ! Dieu qu'il était beau et élégant avec ses cheveux flamboyant comme un coucher de soleil, sa veste de velours vert et son haut de chausse en satin blanc.
Quand il rentra à la maison, Lili était loin d'avoir fini de remettre en place les toilettes des sœurs de Cendrillon. Tout en racontant à la vieille servante les splendeurs du château et la promesse que lui avait arraché le prince, il se mit à l'ouvrage.
– Comment ferais-je demain soir, quand il voudra danser ? demanda-t-il.
– Garde les souliers et avant de partir, entraîne-toi. Je t'aiderai.
Lâchant le châle qu'il était en train de plier, Cendrillon déposa un baiser reconnaissant sur la joue parcheminée de son amie. La bonne vieille bougonna pour cacher son embarras :
– Si tu continues comme ça, elles rentreront avant que nous ayons fini et il vaut mieux éviter que ces trois pestes ne me voient !
Cendrillon acquiesça et se concentra sur sa tâche. Il avait hâte d'être demain soir. Et s'il était honnête avec lui-même, ce n'était pas tant pour les splendeurs de la salle de bal que pour le sourire du prince.
3 commentaires:
Ah l'amoûr ^_____^
Merci pour cet épisode, je crois que je préfère largement ta version à celle originale lol
Bon courage pour la suite et rdv au prochain épisode :)
l'amour au premier regard c'est beau ^^ moi aussi je préfere ta version a l'original elle est moin gnangnan et bien ecrite =)
Merci pour l'épisode =D
J'ai relu les versions de Cendrillon de Perrault et Grimm avant d'écrire ma version, mais c'était plus pour me rafraîchir la mémoire qu'autre chose
Ce qu'il y a de bien dans les contes, c'est les variantes/variations : on reprend la trame et on transforme comme on a envie :)
Enregistrer un commentaire