Six longues années passèrent et Cendrillon devint un beau jeune homme. Doux et brave, il n'éprouvait pas de rancœur ni ressentiment à l'égard des mauvais traitements qu'il subissait, mais parfois il ne pouvait s'empêcher d'être affreusement triste. Seules les visites de la vieille Lili le rendaient heureux. Avec elle, il pouvait parler de sa défunte mère. Hélas souvent, les cris perçants de Javotte ou de Jubilée interrompaient leurs échanges. Il semblait parfois que la vie allait continuer ainsi indéfiniment...
Cependant, un jour, un avis royal vint bouleverser le train train quotidien de la maisonnée. Une grande fête était organisée au château et la rumeur voulait que le roi ait intimé au prince Laurent de prendre épouse afin qu'il cesse de traîner sans but au château. Les jeunes filles du royaume étaient d'ailleurs plus spécialement conviées. La comtesse, Javotte et Jubilée demandèrent au père de Cendrillon de leur ramener de la ville bijoux et robes de satin.
– Pourrai-je également me rendre à la fête ? demanda Cendrillon à sa belle-mère.
La comtesse sourit ironiquement.
– Et avec quel habit, je te prie ? Et puis, de toute façon, cette fête n'est là que pour que le prince puisse se trouver une épouse... Je ne vois pas ce que tu y ferais.
Cendrillon baissa la tête. Il songea un instant à demander la chose à son père, mais il renonça. L'indifférence de ce dernier était trop cruelle...
Le jour du bal fut infernal. Javotte et Jubilée ne cessaient de réclamer le pauvre Cendrillon qui dut leur monter plus de seaux d'eau chaude que jamais. Il dut les aider à serrer leurs corsets, faire briller leurs bijoux et préparer leur carrosse. Et quand enfin, son père, la comtesse et ses deux filles furent parties, Cendrillon dut s'atteler au rangement de la maison. Sans compter qu'il devait également trier les lentilles pour le repas du lendemain. La nuit serait à peine suffisante pour venir à bout de tout ce qu'il y avait faire. En soupirant, regrettant de ne pouvoir aller au bal, il se mit à ranger dans les armoires les jupons et les rubans de Javotte. La voix de la vieille Lili résonna alors dans l'entrée.
– Tu es là ?
– Je suis en haut ! cria-t-il.
Bientôt la brave Lili débarqua dans la pièce.
– Misère ! Quel bazar ! s'exclama-t-elle en voyant les chaussures étalées sur le sol et les dentelles et soieries entassées sur le lit.
– Oui. J'aurais bien aimé me rendre au château, moi aussi, plutôt que de devoir m'occuper de ça...
– Qu'est-ce qui t'en empêche ?
Cendrillon regarda ses sabots, son pantalon déchiré et sa chemise crasseuse reprisée au coude.
– Ma tenue.
– Taratata ! Il y a tout ce qu'il faut ici !
– Comment ça ? Je ne pourrai rentrer dans un costume de père... Il est beaucoup plus petit que moi. Et plus large aussi.
– Je pensais plutôt à une robe !
– Mais je suis un garçon ! Et puis, Javotte et Jubilée reconnaîtraient leurs robes.
– Taratata ! Dans le grenier, il y a une malle avec les habits de ta mère. Je suis sûre que tu rentreras dans l'une d'elle. Tu es mince.
Cendrillon ne tenait pas à se travestir, mais il mourrait d'envie de voir l'intérieur du château et de mettre un peu de fantaisie dans sa morne vie.
Cependant, un jour, un avis royal vint bouleverser le train train quotidien de la maisonnée. Une grande fête était organisée au château et la rumeur voulait que le roi ait intimé au prince Laurent de prendre épouse afin qu'il cesse de traîner sans but au château. Les jeunes filles du royaume étaient d'ailleurs plus spécialement conviées. La comtesse, Javotte et Jubilée demandèrent au père de Cendrillon de leur ramener de la ville bijoux et robes de satin.
– Pourrai-je également me rendre à la fête ? demanda Cendrillon à sa belle-mère.
La comtesse sourit ironiquement.
– Et avec quel habit, je te prie ? Et puis, de toute façon, cette fête n'est là que pour que le prince puisse se trouver une épouse... Je ne vois pas ce que tu y ferais.
Cendrillon baissa la tête. Il songea un instant à demander la chose à son père, mais il renonça. L'indifférence de ce dernier était trop cruelle...
Le jour du bal fut infernal. Javotte et Jubilée ne cessaient de réclamer le pauvre Cendrillon qui dut leur monter plus de seaux d'eau chaude que jamais. Il dut les aider à serrer leurs corsets, faire briller leurs bijoux et préparer leur carrosse. Et quand enfin, son père, la comtesse et ses deux filles furent parties, Cendrillon dut s'atteler au rangement de la maison. Sans compter qu'il devait également trier les lentilles pour le repas du lendemain. La nuit serait à peine suffisante pour venir à bout de tout ce qu'il y avait faire. En soupirant, regrettant de ne pouvoir aller au bal, il se mit à ranger dans les armoires les jupons et les rubans de Javotte. La voix de la vieille Lili résonna alors dans l'entrée.
– Tu es là ?
– Je suis en haut ! cria-t-il.
Bientôt la brave Lili débarqua dans la pièce.
– Misère ! Quel bazar ! s'exclama-t-elle en voyant les chaussures étalées sur le sol et les dentelles et soieries entassées sur le lit.
– Oui. J'aurais bien aimé me rendre au château, moi aussi, plutôt que de devoir m'occuper de ça...
– Qu'est-ce qui t'en empêche ?
Cendrillon regarda ses sabots, son pantalon déchiré et sa chemise crasseuse reprisée au coude.
– Ma tenue.
– Taratata ! Il y a tout ce qu'il faut ici !
– Comment ça ? Je ne pourrai rentrer dans un costume de père... Il est beaucoup plus petit que moi. Et plus large aussi.
– Je pensais plutôt à une robe !
– Mais je suis un garçon ! Et puis, Javotte et Jubilée reconnaîtraient leurs robes.
– Taratata ! Dans le grenier, il y a une malle avec les habits de ta mère. Je suis sûre que tu rentreras dans l'une d'elle. Tu es mince.
Cendrillon ne tenait pas à se travestir, mais il mourrait d'envie de voir l'intérieur du château et de mettre un peu de fantaisie dans sa morne vie.
2 commentaires:
Trop cool cet épisode merci \^____^/
Cendrillon en robe fallait y penser lol vivement la suite :)
Bonne semaine à toi ^__^
oulala il va faire craquer tout les hommes XD
Merci pour l'episode ^^
J'ai trop hate de lire le suite =P
Bon debut de semaine a vous 2 =)
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