Pendant que la reine, frustrée et inquiète, attendait devant son miroir de mettre la main sur le chasseur, Blanc-Neige, lui, prenait goût à sa nouvelle vie. Chez les nains, il était traité comme un jeune homme normal. Il n'y avait pas de courtisans pour lui lécher les bottes, pas de manigances politiques... Tout était délicieusement simple. Le seul problème était Grognon qui n'arrêtait pas de ronchonner et de trouver à redire à tout ce qu'il faisait. Il râlait même quand Blanc-Neige lui préparait ses plats préférés. C'était trop cuit, pas assez sucré, trop salé, pas assez tendre... Cela peinait Blanc-Neige, mais ne l'empêchait pas d'essayer de satisfaire les exigences du nain. Il appréciait beaucoup Grognon, car il avait remarqué que ce dernier, tout en se plaignant et tout en marmonnant dans sa barbe, l'aidait discrètement dans ses corvées. Il savait que c'était lui qui coupait le bois pour le feu de la cheminée, évitant à Blanc-Neige de le faire. Il l'avait aussi vu débarrasser en douce la table et ramener en cachette des seaux d'eau de la rivière. Les autres nains, eux, se reposaient entièrement sur Blanc-Neige, considérant que tout cela faisait partie de son travail. Toutefois, quand le prince avait cherché à remercier Grognon, celui-ci s'était esquivé et avait arrêté de lui donner des coups de main durant une semaine entière. Blanc-Neige n'avait donc pas réitéré l'expérience, mais s'était efforcé de faire encore plus plaisir à Grognon, glissant systématiquement ses mets favoris dans les casse-croûtes du midi que les nains emportaient à la mine.
Une après-midi, un mois après être arrivé chez les nains, alors que Blanc-Neige étendait la lessive sur une corde accrochée entre deux arbres, il entendit des bruits de pas. Inquiet, se demandant s'il était arrivé quelque chose aux nains et si c'était pour ça qu'ils rentraient si tôt, il scruta la forêt et eut la surprise de voir apparaître le chasseur qui avait cherché à le tuer. Lâchant sa corbeille de linge, Blanc-Neige courut se réfugier dans la maison des nains.
Le chasseur fut arrêté à la porte, mais pas très longtemps. D'un coup d'épaule, il la renversa et se mit à poursuivre le jeune prince dans toute la chaumière.
– Comprends-moi, je n'ai pas envie de tuer. Mais c'est toi ou moi, à présent. Ta belle-mère m'a dit qu'elle ne me pardonnerait que si je ramenais ton cadavre, sinon elle me fera pourchasser sans relâche et me pendra.
Blanc-Neige ne répondit rien à ses piètres excuses du chasseur. Il préférait économiser son souffle plutôt que de lui dire qu'il aurait mieux fait de ne jamais accepter au départ de lui ôter la vie.
Ils jouèrent longuement au jeu du chat et de la souris avant que Blanc-Neige, butant contre une chaise brisée lors d'un précédent passage, ne s'effondre sur le plancher, haletant. Le chasseur se mit à califourchon sur lui et commença à lui serrer le cou. Cependant, comme la première fois, en sentant Blanc-Neige se tortiller sous lui, le désir monta en lui et, il arrêta de l'étrangler. Il n'était plus étonné ni même gêné par l'excitation qu'il ressentait, mais il hésitait sur la marche à suivre, éprouvant l'envie perverse de satisfaire ses besoins physiques avant de mettre fin aux jours du jeune homme.
Le chasseur fut arrêté à la porte, mais pas très longtemps. D'un coup d'épaule, il la renversa et se mit à poursuivre le jeune prince dans toute la chaumière.
– Comprends-moi, je n'ai pas envie de tuer. Mais c'est toi ou moi, à présent. Ta belle-mère m'a dit qu'elle ne me pardonnerait que si je ramenais ton cadavre, sinon elle me fera pourchasser sans relâche et me pendra.
Blanc-Neige ne répondit rien à ses piètres excuses du chasseur. Il préférait économiser son souffle plutôt que de lui dire qu'il aurait mieux fait de ne jamais accepter au départ de lui ôter la vie.
Ils jouèrent longuement au jeu du chat et de la souris avant que Blanc-Neige, butant contre une chaise brisée lors d'un précédent passage, ne s'effondre sur le plancher, haletant. Le chasseur se mit à califourchon sur lui et commença à lui serrer le cou. Cependant, comme la première fois, en sentant Blanc-Neige se tortiller sous lui, le désir monta en lui et, il arrêta de l'étrangler. Il n'était plus étonné ni même gêné par l'excitation qu'il ressentait, mais il hésitait sur la marche à suivre, éprouvant l'envie perverse de satisfaire ses besoins physiques avant de mettre fin aux jours du jeune homme.
3 commentaires:
Whaou pinaise c'est Blanc-Neige version coquine là lol vilain chasseur >_<
Merci pour cet épisode, c'est toujours un plaisir de te lire :)
Aya tu as pas le droit de couper a cette endroit ... trop envie de lire la suite c'est une torture =S j'espere que blanc neige s'en sort =)
Merci pour l'episode ^^
Il faut bien couper quelque part... :)
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