Peter se retourna et enfonça son visage dans l'oreiller. Il fallait qu'il dorme. Sinon, demain, au cours de huit heures, il piquerait du nez. En même temps, même en pleine forme, le cours sur Ronsard ne le passionnait pas. Son père quand il avait choisi la voie des lettres modernes à l'université, lui avait sorti que c'était bon pour les filles. Il avait ajouté, très rassurant, tu fonces droit dans le mur. Pourquoi tu ne fais pas des sciences comme ton frère ? Lui, plus tard, il aura un boulot qui rapportera. Peter s'agita encore dans son lit. Les traits de l'homme mystérieux de son rêve s'estompaient, mais le sommeil ne revenait toujours pas...
Quand le réveil fit entendre son beep strident, Peter émergea difficilement. Il avait fini par se rendormir sans s'en rendre compte. Nathan était déjà debout : ignorant son frère, il attrapa ses habits et sortit. Peter soupira de soulagement. Il préférait que Nathan ne s'occupe pas de lui. Quand il daignait s'intéresser à lui, c'était le plus souvent pour se montrer désagréable. L'indifférence lui était moins pénible que la haine. Aussi longtemps qu'il se souvienne, son frère et lui ne s'étaient jamais entendus. Il le regrettait, mais, en même temps, la découverte de son attirance pour le sexe masculin, l'avait bizarrement gêné vis à vis de son frère. Peter s'étira et se rendit dans la cuisine américaine pour petit déjeuner. Il n'était que six heures du matin et des poussières. En étouffant un bâillement, Peter ouvrit le frigo, attrapa une brique de lait et le versa dans son bol bleu favori. Le bord était ébréché à un endroit, mais il s'en moquait. Il versa une pluie des céréales, puis mangea pensivement. Il avait à peine fini son bol que la porte de la salle de bains claqua. Nathan apparut. Peter passa son bol et sa cuillère sous l'eau, fila un rapide coup d'éponge et libéra la place. Pas un mot ne fut échangé. Leurs parents se levaient un peu plus tard, mais ils avaient été réveillés et on les entendait discuter à mi-voix. Peter se rendit dans la salle de bains. Comme d'habitude, il dut étendre la serviette de son frère qui était restée en boule sur le bord du lavabo. Il se glissa ensuite dans la douche. Elle était étroite et peu confortable, mais l'eau était agréablement chaude. Brûlante même. Le sourire de l'amant dont il avait rêvé cette nuit revint à Peter. Son sexe s'allongea légèrement. Il tourna le robinet d'eau froide afin de calmer l'excitation qui montait en lui. Ce n'était qu'un rêve.
Quand tout habillé, il sortit de la salle de bains, Nathan était déjà parti. Son université était un peu plus éloignée que la sienne. Peter embrassa tendrement la joue que lui tendait sa mère, salua son père, récupéra son sac et partit prendre le train. Son ami Tom avait vraiment de la chance d'habiter seul dans un minuscule studio à Paris. Il devait être encore au fond de son lit à cette heure-ci. Les paupières de Peter papillonnèrent. Tom pouvait se masturber tranquille, lui. Mieux valait ne plus penser au rêve. Au pire, il se caresserait dans les toilettes de l'université. Il l'avait déjà fait, car, c'était encore là qu'il avait le moins de risques de se faire surprendre. Le regard de Peter fut attiré par les fesses musclés d'un bel homme blond. Les jeans moulants devraient être interdit. Avait-il envie qu'on lui mette la main aux fesses ? Était-il homosexuel ? L'homme blond descendit du train et Peter se replongea dans la contemplation de ses baskets. S'il avait été courageux, il aurait tenté de trouver chaussure à son pied. Il avait vingt et un ans que diable, pas quinze!
Quand le réveil fit entendre son beep strident, Peter émergea difficilement. Il avait fini par se rendormir sans s'en rendre compte. Nathan était déjà debout : ignorant son frère, il attrapa ses habits et sortit. Peter soupira de soulagement. Il préférait que Nathan ne s'occupe pas de lui. Quand il daignait s'intéresser à lui, c'était le plus souvent pour se montrer désagréable. L'indifférence lui était moins pénible que la haine. Aussi longtemps qu'il se souvienne, son frère et lui ne s'étaient jamais entendus. Il le regrettait, mais, en même temps, la découverte de son attirance pour le sexe masculin, l'avait bizarrement gêné vis à vis de son frère. Peter s'étira et se rendit dans la cuisine américaine pour petit déjeuner. Il n'était que six heures du matin et des poussières. En étouffant un bâillement, Peter ouvrit le frigo, attrapa une brique de lait et le versa dans son bol bleu favori. Le bord était ébréché à un endroit, mais il s'en moquait. Il versa une pluie des céréales, puis mangea pensivement. Il avait à peine fini son bol que la porte de la salle de bains claqua. Nathan apparut. Peter passa son bol et sa cuillère sous l'eau, fila un rapide coup d'éponge et libéra la place. Pas un mot ne fut échangé. Leurs parents se levaient un peu plus tard, mais ils avaient été réveillés et on les entendait discuter à mi-voix. Peter se rendit dans la salle de bains. Comme d'habitude, il dut étendre la serviette de son frère qui était restée en boule sur le bord du lavabo. Il se glissa ensuite dans la douche. Elle était étroite et peu confortable, mais l'eau était agréablement chaude. Brûlante même. Le sourire de l'amant dont il avait rêvé cette nuit revint à Peter. Son sexe s'allongea légèrement. Il tourna le robinet d'eau froide afin de calmer l'excitation qui montait en lui. Ce n'était qu'un rêve.
Quand tout habillé, il sortit de la salle de bains, Nathan était déjà parti. Son université était un peu plus éloignée que la sienne. Peter embrassa tendrement la joue que lui tendait sa mère, salua son père, récupéra son sac et partit prendre le train. Son ami Tom avait vraiment de la chance d'habiter seul dans un minuscule studio à Paris. Il devait être encore au fond de son lit à cette heure-ci. Les paupières de Peter papillonnèrent. Tom pouvait se masturber tranquille, lui. Mieux valait ne plus penser au rêve. Au pire, il se caresserait dans les toilettes de l'université. Il l'avait déjà fait, car, c'était encore là qu'il avait le moins de risques de se faire surprendre. Le regard de Peter fut attiré par les fesses musclés d'un bel homme blond. Les jeans moulants devraient être interdit. Avait-il envie qu'on lui mette la main aux fesses ? Était-il homosexuel ? L'homme blond descendit du train et Peter se replongea dans la contemplation de ses baskets. S'il avait été courageux, il aurait tenté de trouver chaussure à son pied. Il avait vingt et un ans que diable, pas quinze!
2 commentaires:
Pinaise tu as le don pour nous faire languir lol Voilà à peine 2 jours que l'histoire est commençée et je suis déjà accro à notre héros ^____^
Hâte de voir la suite :)
Je suis heureuse que Peter te plaise. J'espère que les autres personnages de l'histoire sauront t'intéresser. :)
Enregistrer un commentaire