– Qu'est-ce que j'ai encore à subir ?
– Tu préférais te faire frapper, je parie ?
Ne pas savoir la prochaine crosse qui allait lui tomber dessus était inquiétant, mais se faire taper dessus par un type qui fait deux mètres n'avait rien de très emballant. Yuriko arriva. Il avait amené le matériel nécessaire pour une épilation à la cire. Les avant-bras d'Ian furent donc épilés contre son gré.
– J'hésitais entre ça, te raser le crâne et te teindre les cheveux en roses, avoue que tu ne t'en tires pas trop mal, déclara Yuriko.
Quand Matsuka, Roland et Kanato rejoignirent le petit groupe dans le square, Ian demanda :
– Terry couchent avec vous tous et ça ne vous gêne pas?
Roland répondit pour ses frères :
– Ce qui nous dérange, c'est toi.
– Vous en faites une histoire pour un petit baiser et une pauvre caresse...
Kanato fila un coup de poing dans le ventre d'Ian. Matsuka fit de même.
– Sois heureux qu'on ne t'imposes pas, ce que tu as fait à Terry, déclara froidement Roland, puis il tourna les talons, suivi par ses frères. Une grand-mère arrivait clopin-clopant, appuyée sur sa canne. Ian regretta qu'elle ne soit pas venue plus tôt. Quand il eut repris son souffle, il rentra chez Paolo. Au fond, ce qui le vexait dans l'histoire, c'est que Terry ait refusé de lui accorder ce qu'il avait donné à douze hommes. Il utilisa le téléphone de la maison pour appeler Terry. Ce dernier décrocha de suite.
– C'est Ian...
Terry qui était en compagnie d'Hanami, mit le haut parleur.
– Je n'ai plus rien à te dire.
– Tes chéris m'ont cuisiné à leur façon.
L'adolescent jeta un coup d'oeil interrogateur à Hanami qui se contenta d'un sourire satisfait.
– Et... ?
– Pourquoi tu ne veux pas de moi ? Un homme de plus dans ton lit, ça ne te ferait pas plaisir ?
– J'aime la famille Tsukoji.
– Leur père, leur mère, leur oncle, leurs tantes et tous leurs cousins ?
– Les frères Tsukoji. Je connais pas le reste de leur famille. Ce dont j'avais envie, c'est d'un ami, mais...
– Laisse tomber ! Mon intention, c'était de coucher avec toi.
Cela avait le mérite d'être clair, mais c'était blessant.
– Alors, j'espère que tu as été bien « cuisiné » ! Ne m'approche plus et ne me parle plus jusqu'à ton départ.
Terry raccrocha et coupa son téléphone. Hanami le prit tendrement entre ses bras.
– Plus que quelques jours, et il sera parti. Il ne te restera qu'à tourner la page... Pour nous, l'affaire est close.
– Tu préférais te faire frapper, je parie ?
Ne pas savoir la prochaine crosse qui allait lui tomber dessus était inquiétant, mais se faire taper dessus par un type qui fait deux mètres n'avait rien de très emballant. Yuriko arriva. Il avait amené le matériel nécessaire pour une épilation à la cire. Les avant-bras d'Ian furent donc épilés contre son gré.
– J'hésitais entre ça, te raser le crâne et te teindre les cheveux en roses, avoue que tu ne t'en tires pas trop mal, déclara Yuriko.
Quand Matsuka, Roland et Kanato rejoignirent le petit groupe dans le square, Ian demanda :
– Terry couchent avec vous tous et ça ne vous gêne pas?
Roland répondit pour ses frères :
– Ce qui nous dérange, c'est toi.
– Vous en faites une histoire pour un petit baiser et une pauvre caresse...
Kanato fila un coup de poing dans le ventre d'Ian. Matsuka fit de même.
– Sois heureux qu'on ne t'imposes pas, ce que tu as fait à Terry, déclara froidement Roland, puis il tourna les talons, suivi par ses frères. Une grand-mère arrivait clopin-clopant, appuyée sur sa canne. Ian regretta qu'elle ne soit pas venue plus tôt. Quand il eut repris son souffle, il rentra chez Paolo. Au fond, ce qui le vexait dans l'histoire, c'est que Terry ait refusé de lui accorder ce qu'il avait donné à douze hommes. Il utilisa le téléphone de la maison pour appeler Terry. Ce dernier décrocha de suite.
– C'est Ian...
Terry qui était en compagnie d'Hanami, mit le haut parleur.
– Je n'ai plus rien à te dire.
– Tes chéris m'ont cuisiné à leur façon.
L'adolescent jeta un coup d'oeil interrogateur à Hanami qui se contenta d'un sourire satisfait.
– Et... ?
– Pourquoi tu ne veux pas de moi ? Un homme de plus dans ton lit, ça ne te ferait pas plaisir ?
– J'aime la famille Tsukoji.
– Leur père, leur mère, leur oncle, leurs tantes et tous leurs cousins ?
– Les frères Tsukoji. Je connais pas le reste de leur famille. Ce dont j'avais envie, c'est d'un ami, mais...
– Laisse tomber ! Mon intention, c'était de coucher avec toi.
Cela avait le mérite d'être clair, mais c'était blessant.
– Alors, j'espère que tu as été bien « cuisiné » ! Ne m'approche plus et ne me parle plus jusqu'à ton départ.
Terry raccrocha et coupa son téléphone. Hanami le prit tendrement entre ses bras.
– Plus que quelques jours, et il sera parti. Il ne te restera qu'à tourner la page... Pour nous, l'affaire est close.
(Fin du chapitre 3)
2 commentaires:
T___T pauvre Terry c'est blessant ce que Ian lui a dit mais les frangins vont lui faire oublier ça ^_____^ J'ai adoré la vengeance des Tsukoji c'était génial, vivement la suite:)
Oui, c'est vraiment blessant !!! Mais j'espère qu'un jour Terry pourra avoir un véritable ami parce qu'avoir un ami autre qu'amant n'est pas mal aussi. Il est neutre. Même si on aime une personne comme lui aime les douze, avoir un ami ce serait bien, enfin je trouve.
En tout cas bravo pour cette petite vengeance, trop bien et tellement raffinée !!
Vivement la suite ...
Enregistrer un commentaire