Aujourd’hui marquait le dixième jour depuis leur enlèvement par les affreux pustuleux et leur sauvetage par les Turquoises.
Joël savait désormais que Lance s’appelait en fait Aarp et, Bois-de-cerf, Coon.
Aliens et humains avaient en effet finalement réussi à échanger leurs prénoms, non sans difficultés, car apparemment presser sa main sur sa poitrine pour se désigner n’était pas quelque chose d’universel, mais la persistance avait payé.
Miranda avait autrement dessiné un vaisseau spatial et une fusée, mais Bois-de-cerf alias Coon les avait barrés et effacés, traçant une sorte de tourbillon à leur place.
La plupart des filles n’arrivait pas pour autant à se résigner au fait qu’aucun retour sur Terre n’était possible. Joël lui-même avait du mal à admettre qu’il n’y avait d’autre choix que de s’habituer à vivre avec les Turquoises.
Il ne faisait jamais nuit sur cette planète. La température était invariablement brûlante et étouffante.
L’alimentation des aliens était composée essentiellement de plantes, de fruits (ou légumes, c’était difficile à dire) avec parfois la chair crue de créatures qui ne ressemblaient en rien aux espèces terriennes.
Les leçons de langue occupaient l’essentiel de leurs journées. Les progrès étaient hélas aussi lents que laborieux.
Il n’y avait plus eu de baiser entre aliens et humaines, du moins pas à la connaissance de Joël, mais plus vraiment non plus de tête-à-tête.
Tout se faisait en groupe ou presque. C’était un miracle que personne n’ait encore découvert le secret de Joël qui avait réussi à se baigner discrètement une fois dans le point d’eau à la faveur du calme de la nuit, son obscurité étant hélas inexistante.
Quatre filles sur les quatorze avaient adopté la mode nudiste, ce qui était logique en l’absence de tenues de change et face à la chaleur terrible. Pour pallier à l’inconfort des sols durs des cabanes, ils s’étaient confectionnés des couches avec de larges feuilles. Les Turquoises avaient été intrigués et à priori pas convaincus, mais ils les avaient aidés, comme en tout. C’était un peuple généreux. Que la théorie de Lilou soit probablement juste n’y changeait rien.
Enfin, ce n’était pas tout à fait vrai. Cela augmentait la culpabilité de Joël de mentir à tout le monde sur son véritable sexe. Lance alias Aarp, ou un autre alien risquait d’être déçu, tandis que les filles dont il était devenu proche seraient sans doute blessées qu’il ne leur ait pas fait confiance. Sans compter les critiques et jugements des autres au sujet de son travestissement.
Joël savait désormais que Lance s’appelait en fait Aarp et, Bois-de-cerf, Coon.
Aliens et humains avaient en effet finalement réussi à échanger leurs prénoms, non sans difficultés, car apparemment presser sa main sur sa poitrine pour se désigner n’était pas quelque chose d’universel, mais la persistance avait payé.
Miranda avait autrement dessiné un vaisseau spatial et une fusée, mais Bois-de-cerf alias Coon les avait barrés et effacés, traçant une sorte de tourbillon à leur place.
La plupart des filles n’arrivait pas pour autant à se résigner au fait qu’aucun retour sur Terre n’était possible. Joël lui-même avait du mal à admettre qu’il n’y avait d’autre choix que de s’habituer à vivre avec les Turquoises.
Il ne faisait jamais nuit sur cette planète. La température était invariablement brûlante et étouffante.
L’alimentation des aliens était composée essentiellement de plantes, de fruits (ou légumes, c’était difficile à dire) avec parfois la chair crue de créatures qui ne ressemblaient en rien aux espèces terriennes.
Les leçons de langue occupaient l’essentiel de leurs journées. Les progrès étaient hélas aussi lents que laborieux.
Il n’y avait plus eu de baiser entre aliens et humaines, du moins pas à la connaissance de Joël, mais plus vraiment non plus de tête-à-tête.
Tout se faisait en groupe ou presque. C’était un miracle que personne n’ait encore découvert le secret de Joël qui avait réussi à se baigner discrètement une fois dans le point d’eau à la faveur du calme de la nuit, son obscurité étant hélas inexistante.
Quatre filles sur les quatorze avaient adopté la mode nudiste, ce qui était logique en l’absence de tenues de change et face à la chaleur terrible. Pour pallier à l’inconfort des sols durs des cabanes, ils s’étaient confectionnés des couches avec de larges feuilles. Les Turquoises avaient été intrigués et à priori pas convaincus, mais ils les avaient aidés, comme en tout. C’était un peuple généreux. Que la théorie de Lilou soit probablement juste n’y changeait rien.
Enfin, ce n’était pas tout à fait vrai. Cela augmentait la culpabilité de Joël de mentir à tout le monde sur son véritable sexe. Lance alias Aarp, ou un autre alien risquait d’être déçu, tandis que les filles dont il était devenu proche seraient sans doute blessées qu’il ne leur ait pas fait confiance. Sans compter les critiques et jugements des autres au sujet de son travestissement.
2 commentaires:
Comment peut-il estimer qu'ils ont été enlevés il y a dix jours ?
Le temps sur cette planète peut s'écouler plus ou moins vite.
Il faut être positif le moindre progrès en langage est déjà bien.
Je pense, quand son genre sera découvert, qu'il aura moins de problème du côté des turquoises que des humaines...
Merci pour cet épisode.
Bonne question ! En fait, l'estimation des jours vient du nombre fois où Joël est invité à dormir.
Mais dans les faits, il s'est en effet sans doute passé plus ou moins de temps, car il n'y a pas de raison que sur cette planète les journées fassent le même nombre d'heures que sur Terre. :)
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