— Ne t’inquiète pas, elle est parfaite pour moi, dit Aaarp.
— Quoi ?! s’exclama Cuueil. Mais elle n’a pas de cornes et…
— Les extraplanétaires ne sont de toute manière pas exactement comme nous.
Cuueil poussa un soupir.
— Oui, tous ses poils sur la tête, cette peau toute lisse…
— Je croyais qu’elles te plaisaient.
— Certes, mais ce ne sont pas des Pizziennes. Il va falloir tout leur enseigner… à commencer par notre langue.
Aarp sourit en repensant à la manière dont son extraplanétaire au poil blond avait massacré la prononciation du mot cisaille.
— Peut-être que c’est nous qui devrions apprendre leur langage.
— Ne sois pas ridicule.
Aarp était sérieux. Il ne voyait pas pourquoi ce serait aux extraplanétaires de faire tous les efforts. Elles n’avaient après tout pas demandé à atterrir sur leur planète. Sans la tempête de sable, elles auraient encore été dans leur vaisseau en route vers quelque mystérieuse destination.
Cependant, il n’y avait pas qu’une manière de communiquer. Les mots étaient pratiques, pas indispensables. Et Aarp préférait l’action au bavardage.
Il y avait des apprentissages tout aussi urgents comme se repérer, connaître les plantes bonnes à manger, maîtriser le maniement des armes...
— Tu vas vraiment essayer de coucher avec ton extraplanétaire ? reprit Cuueil.
Bien qu’Aarp lui soit reconnaissant de l’avoir amené à réfléchir, son insistance et son incrédulité étaient pénibles.
— Et toi ? répliqua-t-il.
— Moi, je ne doute pas de réussir, riposta Cuueil en effectuant quelques mouvements suggestifs du bassin.
— Encore faut-il qu’elle soit d’accord, souligna Aarp sans jeter à la figure de Cuueil que son extraplanétaire à lui ne hurlerait pas si jamais il l’embrassait, à moins que, comme Baat, il ne se fasse des idées.
— Cela viendra, déclara Cuueil avec arrogance.
Plus il parlait et plus Aarp en venait à se dire que la compatibilité sexuelle ne faisait pas tout. Plutôt que de s’inquiéter de l’aspect physique, Aarp allait prendre le temps de faire connaissance avec son extraplanétaire dont il appréciait déjà l’esprit pratique et la persévérance.
— Quoi ?! s’exclama Cuueil. Mais elle n’a pas de cornes et…
— Les extraplanétaires ne sont de toute manière pas exactement comme nous.
Cuueil poussa un soupir.
— Oui, tous ses poils sur la tête, cette peau toute lisse…
— Je croyais qu’elles te plaisaient.
— Certes, mais ce ne sont pas des Pizziennes. Il va falloir tout leur enseigner… à commencer par notre langue.
Aarp sourit en repensant à la manière dont son extraplanétaire au poil blond avait massacré la prononciation du mot cisaille.
— Peut-être que c’est nous qui devrions apprendre leur langage.
— Ne sois pas ridicule.
Aarp était sérieux. Il ne voyait pas pourquoi ce serait aux extraplanétaires de faire tous les efforts. Elles n’avaient après tout pas demandé à atterrir sur leur planète. Sans la tempête de sable, elles auraient encore été dans leur vaisseau en route vers quelque mystérieuse destination.
Cependant, il n’y avait pas qu’une manière de communiquer. Les mots étaient pratiques, pas indispensables. Et Aarp préférait l’action au bavardage.
Il y avait des apprentissages tout aussi urgents comme se repérer, connaître les plantes bonnes à manger, maîtriser le maniement des armes...
— Tu vas vraiment essayer de coucher avec ton extraplanétaire ? reprit Cuueil.
Bien qu’Aarp lui soit reconnaissant de l’avoir amené à réfléchir, son insistance et son incrédulité étaient pénibles.
— Et toi ? répliqua-t-il.
— Moi, je ne doute pas de réussir, riposta Cuueil en effectuant quelques mouvements suggestifs du bassin.
— Encore faut-il qu’elle soit d’accord, souligna Aarp sans jeter à la figure de Cuueil que son extraplanétaire à lui ne hurlerait pas si jamais il l’embrassait, à moins que, comme Baat, il ne se fasse des idées.
— Cela viendra, déclara Cuueil avec arrogance.
Plus il parlait et plus Aarp en venait à se dire que la compatibilité sexuelle ne faisait pas tout. Plutôt que de s’inquiéter de l’aspect physique, Aarp allait prendre le temps de faire connaissance avec son extraplanétaire dont il appréciait déjà l’esprit pratique et la persévérance.
2 commentaires:
En fait les deux peuples doivent apprendre le langage de l'autre.
Merci pour cet épisode et bon week-end.
Et apprendre la culture aussi.
Merci de lire cette histoire et de commenter !
Bon week-end à toi aussi ! :)
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