Les jours qui suivirent, tout se déroula comme d’habitude. Xavy se traîna comme d’habitude. Il étudia, lut, s’occupa de Lapilune, regarda le jardin depuis la fenêtre de sa chambre et dormit beaucoup. Sa mère râla contre le stupide fortifiant.
Et puis, un changement se produisit. Xavy n’éprouva pas le besoin de faire la sieste. Cela se confirma le lendemain.
Xavy n’en revint pas que cela ait fonctionné, mais se réjouit avec Vyvyane qui se mit aussitôt à dresser des plans pour l’avenir : Xavy finirait en vitesse sa 10ème année à la maison et entrerait en 11ème année à Valeiage au mois de mars.
Même en ne se sentant plus fatigué comme avant, Xavy eu le sentiment que sa mère présumait de ses forces. Et surtout, il avait peur. Bien sûr, il avait envie de sortir de sa chambre, de découvrir le monde et de fréquenter des gens, mais mettre les pieds à l’école pour la première fois de sa vie dans un mois et quelques, c’était trop. Il aurait voulu quelque chose de plus progressif.
Sa mère n’était hélas pas de cet avis.
Face à ses appréhensions, elle le poussa carrément hors de la maison familiale.
— Va donc t’acheter quelques ornements pour ta baguette, lui dit-elle en lui confiant une bourse pleine de poudre de fée. Vole un peu de tes propres ailes, ajouta-t-elle avant de claquer le portail du jardin.
Xavy passa une main dans ses longs cheveux blonds, arrangea le col de son manteau en laine blanche et lissa son pantalon de velours violet. Il faisait froid, ce qui était logique puisqu’on était en hiver.
Cela faisait bien dix ans que Xavy n’avait pas été dans la rue. Les dernières fois qu’il avait mis le nez dehors, il était demeuré dans l’enceinte du jardin.
Sa sortie remontait d’ailleurs à près d’un an et s’était soldée par une semaine complète au lit, preuve qu’être à l’extérieur n’était pas bon pour sa santé.
Il craignait que le fortifiant ne suffise pas et qu’il se retrouve à nouveau dans tel état de faiblesse qu’il ne puisse se nourrir lui-même. Enfin, c’était le test ultime : s’il ne rentrait pas malade, alors, c’est qu’il était guéri, à même de vivre comme tout le monde.
Il aurait tout de même préféré que sa mère l’accompagne. Il ne s’était jamais promené seul. Il se sentait perdu et pourtant il était encore devant chez lui, avec toutes les indications nécessaires en poche pour se rendre à la boutique de baguette. Vyvyanne lui avait bien expliqué comment faire pour que la partie féerique de la boutique lui soit ouverte, car pour les humains, Rêve de baguette n’était jamais qu’une boulangerie.
Xavy s’assura une fois encore que ses ailes étaient bien masquées, fit quelques pas timides, puis accéléra l’allure.
Et puis, un changement se produisit. Xavy n’éprouva pas le besoin de faire la sieste. Cela se confirma le lendemain.
Xavy n’en revint pas que cela ait fonctionné, mais se réjouit avec Vyvyane qui se mit aussitôt à dresser des plans pour l’avenir : Xavy finirait en vitesse sa 10ème année à la maison et entrerait en 11ème année à Valeiage au mois de mars.
Même en ne se sentant plus fatigué comme avant, Xavy eu le sentiment que sa mère présumait de ses forces. Et surtout, il avait peur. Bien sûr, il avait envie de sortir de sa chambre, de découvrir le monde et de fréquenter des gens, mais mettre les pieds à l’école pour la première fois de sa vie dans un mois et quelques, c’était trop. Il aurait voulu quelque chose de plus progressif.
Sa mère n’était hélas pas de cet avis.
Face à ses appréhensions, elle le poussa carrément hors de la maison familiale.
— Va donc t’acheter quelques ornements pour ta baguette, lui dit-elle en lui confiant une bourse pleine de poudre de fée. Vole un peu de tes propres ailes, ajouta-t-elle avant de claquer le portail du jardin.
Xavy passa une main dans ses longs cheveux blonds, arrangea le col de son manteau en laine blanche et lissa son pantalon de velours violet. Il faisait froid, ce qui était logique puisqu’on était en hiver.
Cela faisait bien dix ans que Xavy n’avait pas été dans la rue. Les dernières fois qu’il avait mis le nez dehors, il était demeuré dans l’enceinte du jardin.
Sa sortie remontait d’ailleurs à près d’un an et s’était soldée par une semaine complète au lit, preuve qu’être à l’extérieur n’était pas bon pour sa santé.
Il craignait que le fortifiant ne suffise pas et qu’il se retrouve à nouveau dans tel état de faiblesse qu’il ne puisse se nourrir lui-même. Enfin, c’était le test ultime : s’il ne rentrait pas malade, alors, c’est qu’il était guéri, à même de vivre comme tout le monde.
Il aurait tout de même préféré que sa mère l’accompagne. Il ne s’était jamais promené seul. Il se sentait perdu et pourtant il était encore devant chez lui, avec toutes les indications nécessaires en poche pour se rendre à la boutique de baguette. Vyvyanne lui avait bien expliqué comment faire pour que la partie féerique de la boutique lui soit ouverte, car pour les humains, Rêve de baguette n’était jamais qu’une boulangerie.
Xavy s’assura une fois encore que ses ailes étaient bien masquées, fit quelques pas timides, puis accéléra l’allure.
2 commentaires:
Allez Xavy courage,te voilà lâché de force dans la nature :)
Super sympa la mère de le jeter dehors comme ça >_<
Merci pour l'épisode, j'espère que cela va aller pour Xavy :D
Vivement le prochain épisode ^__^
Je suis dans le même état d'esprit que Jeckyll.
J'aime bien l'idée pour le nom du magasin: le pain baguette et la baguette magique. :D
Merci pour cette suite. ^^
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