Xavy ne s’était pas attendu à ce que l’histoire de son manque de virilité sorte du dortoir. Il manqua de s’étouffer sur ce qu’il mangeait à l’heure du déjeuner en entendant deux fées à sa droite discuter du cas du nouveau fée qui n’avait rien d’un garçon, pas même un pénis digne de ce nom.
L’appétit coupé, il abandonna son assiette à moitié pleine, se leva et s’éloigna.
— Attend ! cria Wycka dans son dos.
Xavy ralentit, puis accéléra. Il n’avait pas envie d’en parler.
Wycka qui avait à priori renoncé aussi à finir son repas, le rattrapa quelques instants plus tard dans le couloir.
— Elles sont bêtes, ne fais pas attention à elles.
— Je ressemble tellement à l’une d’entre vous qu’elles ne réalisent même pas que je suis à deux pas d’elles et qu’elles rient de moi sous mon nez, répliqua Xavy avec amertume.
Son expérience de l’école s’avérait un désastre. Vivre en communauté n’était pas drôle du tout. Le week-end ne viendrait jamais assez vite. Il aspirait à la tranquilité de sa chambre et à la présence silencieuse et réconfortante de Lapilune.
— J’ai cru comprendre que la taille de leur sexe est importante pour les garçons, mais ce n’est pas ça qui compte. Et je ne dis pas ça parce que je ne m’intéresse pas aux garçons. Ma sœur aîné se confie souvent à moi et elle est de cet avis.
Ce qui dérangeait Xavy, ce n’était pas tant d’avoir un petit pénis, mais que tout le monde en discute. C’était de l’ordre de l’intime, du privé. Sans compter qu’il ne comprenait pas pourquoi les gens accordaient autant d’importance aux caractéristiques sans paraître s’intéresser à l’intérieur.
Wycka continua :
— Ne te prends pas la tête, elles finiront par changer de sujet, une rumeur suivant l’autre… Tu verras, toi aussi, tu finiras par avoir ton fan club…
Les mots de Wycka rassérénèrent Xavy, pour la première partie du moins, car il lui était égal de plaire ou non aux adolescentes fées. Kewyn et d’autres semblaient contents d’être l’objet de le leur admiration, mais cela semblait inconfortable à Xavy. Les garçons fées l’auraient peut-être cependant alors considéré comme l’un des leurs, car à l’heure actuelle, avec son apparence féminine, il était clairement en marge, et n’avait sa place ni avec les garçons ni avec les filles.
Heureusement, Wycka était là, et sans doute parce qu’elle était différente elle aussi, à sa manière, elle l’acceptait tel qu’il était.
L’appétit coupé, il abandonna son assiette à moitié pleine, se leva et s’éloigna.
— Attend ! cria Wycka dans son dos.
Xavy ralentit, puis accéléra. Il n’avait pas envie d’en parler.
Wycka qui avait à priori renoncé aussi à finir son repas, le rattrapa quelques instants plus tard dans le couloir.
— Elles sont bêtes, ne fais pas attention à elles.
— Je ressemble tellement à l’une d’entre vous qu’elles ne réalisent même pas que je suis à deux pas d’elles et qu’elles rient de moi sous mon nez, répliqua Xavy avec amertume.
Son expérience de l’école s’avérait un désastre. Vivre en communauté n’était pas drôle du tout. Le week-end ne viendrait jamais assez vite. Il aspirait à la tranquilité de sa chambre et à la présence silencieuse et réconfortante de Lapilune.
— J’ai cru comprendre que la taille de leur sexe est importante pour les garçons, mais ce n’est pas ça qui compte. Et je ne dis pas ça parce que je ne m’intéresse pas aux garçons. Ma sœur aîné se confie souvent à moi et elle est de cet avis.
Ce qui dérangeait Xavy, ce n’était pas tant d’avoir un petit pénis, mais que tout le monde en discute. C’était de l’ordre de l’intime, du privé. Sans compter qu’il ne comprenait pas pourquoi les gens accordaient autant d’importance aux caractéristiques sans paraître s’intéresser à l’intérieur.
Wycka continua :
— Ne te prends pas la tête, elles finiront par changer de sujet, une rumeur suivant l’autre… Tu verras, toi aussi, tu finiras par avoir ton fan club…
Les mots de Wycka rassérénèrent Xavy, pour la première partie du moins, car il lui était égal de plaire ou non aux adolescentes fées. Kewyn et d’autres semblaient contents d’être l’objet de le leur admiration, mais cela semblait inconfortable à Xavy. Les garçons fées l’auraient peut-être cependant alors considéré comme l’un des leurs, car à l’heure actuelle, avec son apparence féminine, il était clairement en marge, et n’avait sa place ni avec les garçons ni avec les filles.
Heureusement, Wycka était là, et sans doute parce qu’elle était différente elle aussi, à sa manière, elle l’acceptait tel qu’il était.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode du jour ^o^
Pauvre Xavy il ne trouve pas sa place tout comme Zibu à l'époque
J'espère que la vie sera plus clémente pour lui bientôt :D
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