Après le passage de la fée de Valeiage venue contrôler le niveau de Xavy, le 21 mars arriva sans que Xavy ne ressorte de chez lui.
A l’aube, après une dernière recommandation de sa mère de prendre son fortifiant discrètement pour ne pas attirer d’importunes questions, Xavy se retrouva dehors, son bagage à ses pieds, à écouter les oiseaux pépiant joyeusement tandis qu’il attendait le bus scolaire qui le conduirait à l’école des fées.
Quand le véhicule métallisé s’arrêta devant lui, Xavy monta dedans, le cœur tambourinant. Il quittait chez lui, et pas pour quelques heures, mais pour pas moins de cinq jours, laissant Lapilune aux bons soins de sa mère jusqu’au week-end.
La conductrice lui adressa un salut chaleureux que Xavy lui rendit.
De nombreuses places étaient déjà occupées par des fées d’âges différents, toutes blondes ou presque.
Xavy n’avait pas fait trois pas dans l’allée entre les sièges que Wycka l’interpella :
— Hé ! Assieds à côté de moi !
Xavy allait s’exécuter quand une voix masculine familière retentit. Il s’agissait de Kewyn qui s’était mit debout au fond.
— Viens, la tradition veut que tous les garçons se réunissent à l’arrière !
Wycka écarquilla les yeux.
— J’aurais dû m’en douter, marmonna-t-elle.
Un murmure incrédule parcourut l’ensemble des passagers du bus.
— Kewyn, tu dois faire erreur, intervint un jeune fée qui s’était levé à son tour et fixait à présent Xavy d’un regard scrutateur.
Xavy n’aurait rien eu contre disparaître dans un trou de souris. Vraiment, c’était inconfortable d’être au centre de l’attention. Sans compter qu’il était pénible d’être encore pris pour une fille. Il semblait hélas que la méprise était vouée à se répéter encore et encore, ad nauseam et que les réactions face à cette révélation ne varieraient guère. Il allait être obligé de se couper les cheveux, ce n’était pas possible autrement. Pourtant, cela se voyait bien qu’il n’avait pas de poitrine… Ah, si seulement, Kewyn avait tenu sa langue !
— Mon ami, je t’accorde que c’est dur à croire, mais c’est l’entière vérité !
Là-dessus, Kewyn encouragea Xavy à approcher d’un geste de la main.
Xavy hésita, jetant un regard indécis en direction de Wycka. Il aurait préféré s’installer à côté d’elle. Il n’aurait eu sûrement alors qu’à se laisser porter par la conversation qu’elle n’aurait pas manqué d’engager. En même temps, rejoindre Kewyn semblait la meilleure façon de dissiper tout doute sur son sexe. Du moins, s’il y avait vraiment une tradition qui voulait que les garçons fées restent entre eux durant le trajet.
A l’aube, après une dernière recommandation de sa mère de prendre son fortifiant discrètement pour ne pas attirer d’importunes questions, Xavy se retrouva dehors, son bagage à ses pieds, à écouter les oiseaux pépiant joyeusement tandis qu’il attendait le bus scolaire qui le conduirait à l’école des fées.
Quand le véhicule métallisé s’arrêta devant lui, Xavy monta dedans, le cœur tambourinant. Il quittait chez lui, et pas pour quelques heures, mais pour pas moins de cinq jours, laissant Lapilune aux bons soins de sa mère jusqu’au week-end.
La conductrice lui adressa un salut chaleureux que Xavy lui rendit.
De nombreuses places étaient déjà occupées par des fées d’âges différents, toutes blondes ou presque.
Xavy n’avait pas fait trois pas dans l’allée entre les sièges que Wycka l’interpella :
— Hé ! Assieds à côté de moi !
Xavy allait s’exécuter quand une voix masculine familière retentit. Il s’agissait de Kewyn qui s’était mit debout au fond.
— Viens, la tradition veut que tous les garçons se réunissent à l’arrière !
Wycka écarquilla les yeux.
— J’aurais dû m’en douter, marmonna-t-elle.
Un murmure incrédule parcourut l’ensemble des passagers du bus.
— Kewyn, tu dois faire erreur, intervint un jeune fée qui s’était levé à son tour et fixait à présent Xavy d’un regard scrutateur.
Xavy n’aurait rien eu contre disparaître dans un trou de souris. Vraiment, c’était inconfortable d’être au centre de l’attention. Sans compter qu’il était pénible d’être encore pris pour une fille. Il semblait hélas que la méprise était vouée à se répéter encore et encore, ad nauseam et que les réactions face à cette révélation ne varieraient guère. Il allait être obligé de se couper les cheveux, ce n’était pas possible autrement. Pourtant, cela se voyait bien qu’il n’avait pas de poitrine… Ah, si seulement, Kewyn avait tenu sa langue !
— Mon ami, je t’accorde que c’est dur à croire, mais c’est l’entière vérité !
Là-dessus, Kewyn encouragea Xavy à approcher d’un geste de la main.
Xavy hésita, jetant un regard indécis en direction de Wycka. Il aurait préféré s’installer à côté d’elle. Il n’aurait eu sûrement alors qu’à se laisser porter par la conversation qu’elle n’aurait pas manqué d’engager. En même temps, rejoindre Kewyn semblait la meilleure façon de dissiper tout doute sur son sexe. Du moins, s’il y avait vraiment une tradition qui voulait que les garçons fées restent entre eux durant le trajet.
2 commentaires:
Décidément pauvre Xavy le voilà déjà obligé de faire un choix dès le jour de la rentrée ^^"
J'espère que Wycka ne lui en voudra pas trop qu'il s'installe avec les autres ^-^
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de voir comment va se passer cette rentrée :D
Que se passerait-il si on découvre qu'il prend ce fortifiant… ?
J'espère qu'il en aura toujours assez.
Je crois pas que ce soit vraiment la tradition mais bon c'est vrai que ça l'arrange pour que tout le monde sache que c'est bien un garçon.
Merci pour cette suite. ^^
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