Les prévisions de Wycka ne se réalisèrent pas. La particularité de Xavy resta sur toutes les lèvres et le sentiment de ne pas être à sa place grandit d’autant plus qu’il avait du mal avec la foule et le bruit.
Le vendredi matin, Xavy ne réussit pas à se lever de son lit. Il réalisa que, la veille au soir, il avait été si fatigué qu’il en avait oublié de prendre son fortifiant à l’abri des regards. Il en aurait pleuré.
Kewyn s’arrêta à son chevet.
— Ça ne va pas ? Tu as la fièvre ? demanda-t-il avant de presser son front contre celui de Xavy.
— Non...
Kewyn avait tendance à se mêler de ce qui ne le regardait pas et il était horriblement tactile. Il avait toutefois le mérite de lui adresser la parole, plutôt que de chuchoter dans son dos des propos peu flatteurs.
— Tu veux que je t’emmène à l’infirmerie ?
— Va plutôt en cours, en tant que chef de dortoir, c’est à moi de me charger des malades, intervint Wylk, en s’approchant d’eux.
— En tant qu’ami, il me semble que c’est plutôt mon rôle, argua Kewyn.
Cette déclaration d’amitié surprit Xavy. Le fée avait un côté théâtral dérangeant.
— Tu pourras prendre de ses nouvelles à la place.
— Très bien, soupira dramatiquement Kewyn. Prends bien soin de lui, ajouta-t-il avant de quitter le dortoir à présent déserté.
— Tu es en état de marcher ? s’enquit Wylk.
— Je ne crois pas.
— Cela te va si je te porte ? Autrement, je peux aller chercher l’infirmière.
Xavy hésita. De toute façon, cela ne servirait à rien.
Face à son silence indécis, Wylk trancha pour lui et le souleva dans ses bras.
C’était la troisième fois qu’il volait en quelque sorte à son secours et une douce chaleur envahit Xavy. Le blond platiné en douzième année avait quelque chose…
— Ne me regarde pas comme ça ?
— Comme quoi ?
— Comme si tu me trouvais à ton goût ! Je ne suis pas attiré par les garçons, moi, même ceux qui ressemblent à des filles !
Xavy cligna des yeux. Il s’était trompé. Wylk n’avait rien de spécial, et, s’il avait interféré chaque fois que les choses dérapaient dans le dortoir, ce n’était pas pour l’aider, c’était pour accomplir ce qu’il considérait être son devoir.
Le vendredi matin, Xavy ne réussit pas à se lever de son lit. Il réalisa que, la veille au soir, il avait été si fatigué qu’il en avait oublié de prendre son fortifiant à l’abri des regards. Il en aurait pleuré.
Kewyn s’arrêta à son chevet.
— Ça ne va pas ? Tu as la fièvre ? demanda-t-il avant de presser son front contre celui de Xavy.
— Non...
Kewyn avait tendance à se mêler de ce qui ne le regardait pas et il était horriblement tactile. Il avait toutefois le mérite de lui adresser la parole, plutôt que de chuchoter dans son dos des propos peu flatteurs.
— Tu veux que je t’emmène à l’infirmerie ?
— Va plutôt en cours, en tant que chef de dortoir, c’est à moi de me charger des malades, intervint Wylk, en s’approchant d’eux.
— En tant qu’ami, il me semble que c’est plutôt mon rôle, argua Kewyn.
Cette déclaration d’amitié surprit Xavy. Le fée avait un côté théâtral dérangeant.
— Tu pourras prendre de ses nouvelles à la place.
— Très bien, soupira dramatiquement Kewyn. Prends bien soin de lui, ajouta-t-il avant de quitter le dortoir à présent déserté.
— Tu es en état de marcher ? s’enquit Wylk.
— Je ne crois pas.
— Cela te va si je te porte ? Autrement, je peux aller chercher l’infirmière.
Xavy hésita. De toute façon, cela ne servirait à rien.
Face à son silence indécis, Wylk trancha pour lui et le souleva dans ses bras.
C’était la troisième fois qu’il volait en quelque sorte à son secours et une douce chaleur envahit Xavy. Le blond platiné en douzième année avait quelque chose…
— Ne me regarde pas comme ça ?
— Comme quoi ?
— Comme si tu me trouvais à ton goût ! Je ne suis pas attiré par les garçons, moi, même ceux qui ressemblent à des filles !
Xavy cligna des yeux. Il s’était trompé. Wylk n’avait rien de spécial, et, s’il avait interféré chaque fois que les choses dérapaient dans le dortoir, ce n’était pas pour l’aider, c’était pour accomplir ce qu’il considérait être son devoir.
3 commentaires:
Waouh quelle douche froide pour Xavy lui qui montrait un eu d'intérêt envers quelqu'un le voilà remis à sa lace par Wylk ^^"
Merci pour l'épisode, hâte de lire la suite :D
Je savais qu'un truc pouvais arriver avec sa boisson, entre pas assez ou un oubli.
Combien de personne disent qu'ils ne sont pas gay mais finissent avec un type ?
Ca ne veut rien dire ^-^
Merci pour cet épisode. ^^
Moi, je dis Wylk perd des points sur ce coup !
Bon week-end ! :)
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