Antoine et lui se retrouvèrent sans problème dans la rue, devant chez lui. L’adolescent le conduisit à droite à gauche, lui indiquant tout spécialement un coiffeur et une fleuriste fréquentés par sa belle-mère.
A un moment, ils passèrent devant la rue des sorcières. Xavy ne résista pas à l’envie de raconter sa mésaventure.
— Je ne vois rien… N’empêche que c’est trop cool ! Tu pourrais m’emmener dedans ?
— Comme je t’ai dit, je n’y suis pas exactement le bienvenu en raison de la rivalité entre fées et sorcières.
Antoine ne cacha pas sa déception, mais n’insista pas et il le guida jusqu’à un grand parc qui était presque désert, ce qui était normal vu le temps : le ciel était gris et nuageux, et le fond de l’air froid et humide.
— Tu es fée des bois, c’est bien ça ?
Xavy acquiesça.
— Tu pourrais me montrer un truc magique, comme faire apparaître un animal dont l’espèce est éteinte ?
— Non, désolé, mais c’est impossible, je ne peux appeler à moi qu’un existant encore.
— Oui, logique, logique, mais conjurer une créature magique genre un dragon ou une licorne, tu en es capable ?
— Cela nécessiterait plus d’énergie magique que je n’en possède, et de toute façon, ils ne sont pas exactement discrets.
— Vrai, vrai… Et un animal rare, alors ?
— Je vais essayer, déclara Xavy, désireux de ne pas décevoir davantage Antoine.
Il lança le sort, puis le prévint :
— Il mettre peut-être un petit moment à arriver.
— Ce n’est pas grave. Nous sommes bien là pour bavarder.
Xavy répondit aux questions d’Antoine sur sa vie et la magie, et l’interrogea aussi.
— Mon quotidien est super banal, tu sais, même avec deux fées dans la famille.
— Le mien aussi, fit remarquer Xavy.
Surtout, que jusqu’à peu, son univers avait été limité à la maison familiale et plus précisément aux murs de sa chambre.
— Maintenant que tu es guéri, ça va être différent. Je t’envie toi et Zulky… Aller à l’école des fées, c’est canon ! Mon établissement scolaire à moi et est ultra terne et barbant. Les professeurs sont des vieux, pas des jolies blondes ailées ! Oh et cerise sur le gâteau, chez vous, il y a des tonnes de filles et pas une moche dans le lot. La proportion est plutôt inverse chez nous les humains !
Face à la tirade enthousiaste d’Antoine, Xavy ne put se résoudre à avouer qu’il appréhendait plus qu’autre chose son entrée à Valeiage et que l’apparence de ses futurs enseignants comme celui de ses camarades le laissait totalement indifférent. Il avait peut-être enfin la forme, mais il n’était à priori pas comme tout le monde pour autant, pas à ce sujet en tout cas.
Un petit perroquet bleu vola jusqu’à eux, et alla se percher sur le banc où ils s’étaient assis.
Antoine parut enchanté, ce qui sembla curieux à Xavy. Avec deux fées dans la famille, l’adolescent aurait pourtant dû être habitué à la magie.
— Je peux le garder ?
— Laisse-moi lui demander s’il est d’accord.
— Tu peux parler avec les animaux ?
— Oui, avec l’aide d’un sort.
Après une brève conversation avec le perroquet, ce dernier accepta et se percha sur l’épaule d’Antoine.
Ils se quittèrent un moment plus tard, Antoine et son nouveau compagnon à plumes prenant la peine de ramener Xavy à sa porte.
A un moment, ils passèrent devant la rue des sorcières. Xavy ne résista pas à l’envie de raconter sa mésaventure.
— Je ne vois rien… N’empêche que c’est trop cool ! Tu pourrais m’emmener dedans ?
— Comme je t’ai dit, je n’y suis pas exactement le bienvenu en raison de la rivalité entre fées et sorcières.
Antoine ne cacha pas sa déception, mais n’insista pas et il le guida jusqu’à un grand parc qui était presque désert, ce qui était normal vu le temps : le ciel était gris et nuageux, et le fond de l’air froid et humide.
— Tu es fée des bois, c’est bien ça ?
Xavy acquiesça.
— Tu pourrais me montrer un truc magique, comme faire apparaître un animal dont l’espèce est éteinte ?
— Non, désolé, mais c’est impossible, je ne peux appeler à moi qu’un existant encore.
— Oui, logique, logique, mais conjurer une créature magique genre un dragon ou une licorne, tu en es capable ?
— Cela nécessiterait plus d’énergie magique que je n’en possède, et de toute façon, ils ne sont pas exactement discrets.
— Vrai, vrai… Et un animal rare, alors ?
— Je vais essayer, déclara Xavy, désireux de ne pas décevoir davantage Antoine.
Il lança le sort, puis le prévint :
— Il mettre peut-être un petit moment à arriver.
— Ce n’est pas grave. Nous sommes bien là pour bavarder.
Xavy répondit aux questions d’Antoine sur sa vie et la magie, et l’interrogea aussi.
— Mon quotidien est super banal, tu sais, même avec deux fées dans la famille.
— Le mien aussi, fit remarquer Xavy.
Surtout, que jusqu’à peu, son univers avait été limité à la maison familiale et plus précisément aux murs de sa chambre.
— Maintenant que tu es guéri, ça va être différent. Je t’envie toi et Zulky… Aller à l’école des fées, c’est canon ! Mon établissement scolaire à moi et est ultra terne et barbant. Les professeurs sont des vieux, pas des jolies blondes ailées ! Oh et cerise sur le gâteau, chez vous, il y a des tonnes de filles et pas une moche dans le lot. La proportion est plutôt inverse chez nous les humains !
Face à la tirade enthousiaste d’Antoine, Xavy ne put se résoudre à avouer qu’il appréhendait plus qu’autre chose son entrée à Valeiage et que l’apparence de ses futurs enseignants comme celui de ses camarades le laissait totalement indifférent. Il avait peut-être enfin la forme, mais il n’était à priori pas comme tout le monde pour autant, pas à ce sujet en tout cas.
Un petit perroquet bleu vola jusqu’à eux, et alla se percher sur le banc où ils s’étaient assis.
Antoine parut enchanté, ce qui sembla curieux à Xavy. Avec deux fées dans la famille, l’adolescent aurait pourtant dû être habitué à la magie.
— Je peux le garder ?
— Laisse-moi lui demander s’il est d’accord.
— Tu peux parler avec les animaux ?
— Oui, avec l’aide d’un sort.
Après une brève conversation avec le perroquet, ce dernier accepta et se percha sur l’épaule d’Antoine.
Ils se quittèrent un moment plus tard, Antoine et son nouveau compagnon à plumes prenant la peine de ramener Xavy à sa porte.
3 commentaires:
Bizarre qu'Antoine soit si content de voir de la magie car en effet avec 2 fées chez lui il devrait être habitué à moins qu'il ne cache quelque chose ^__^
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de lire la suite et de voir Xavy faire sa rentrée :D
C'est vrai que c'est étrange qu'Antoine ne soit pas "blasé" de la magie avec sa belle-mère et sa demi-sœur…
Ou alors elles n'en font pas trop étalage parce qu'elles sont entourées d'humains ?
Il aurait peut-être dû s'ouvrir à Antoine de son appréhension pour la rentrée après tout lui il a l'habitude de l'école.
Il aurait peut-être réussi à le calmer un peu parce qu'il va avoir besoin de toutes son énergie pour supporter ce qu'il va s'y passer.
Merci pour cette suite. ^^
En ce qui concerne Antoine, nous aurons l'occasion de revenir sur lui et ses bizarreries.
La rentrée de Xavy est sur le point de débuter ! :)
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